Pour France foot, la haine face à Nice est récente et il y a des - TopicsExpress



          

Pour France foot, la haine face à Nice est récente et il y a des ultras à Bastia .... Bastia-Nice, un vrai derby Bien que récente, la rivalité entre Bastia et Nice, qui saffrontent ce samedi (20 heures), nest pas feinte. Lambiance promet dêtre chaude à Furiani. La saison passée, la réception de Nice n’avait déjà pas été un match comme les autres pour les Bastiais. Parce qu’il marquait le retour du club corse dans son stade Armand-Cesari après une suspension de terrain de trois matches. Mais surtout parce que c’était Nice… Après la défaite des insulaires (0-1, le 16 février), leur entraîneur Frédéric Hantz avait d’ailleurs pris la décision d’improviser un mini-stage de deux jours. Une punition ? «Plus une protection du groupe, rectifie le milieu Julien Sablé. Les gens en ville étaient très déçus et l’entraîneur avait voulu nous sortir de tout ça.» Plus de 200 km séparent les villes de Bastia et de Nice sans que l’appellation de derby ne choque les joueurs et les supporters des deux clubs qui seront opposés ce samedi à Furiani. «Je suis arrivé au Sporting avant le derby contre Ajaccio (0-0, le 21 octobre 2012), mais tout de suite, on m’a parlé de la rivalité avec Nice, raconte Sablé. Quand j’ai joué ce derby quelque mois plus tard, j’ai compris.» «Chez les jeunes, comme les rencontres face à Marseille, celles contre Nice étaient déjà de belles empoignades, poursuit son coéquipier Gilles Cioni, formé au SCB. En revanche, je ne pourrais pas vraiment dire quelles sont les racines de cette rivalité.» Celle-ci n’a qu’une dizaine d’années, comme l’explique Didier Rey, maître de conférences à l’université de Corse et auteur de Football en Méditerranée occidentale, paru en 2010 aux éditions Piazzola. «L’antagonisme est récent : il ne date que de 2003-2004, souligne l’historien. Il tient aux transformations du supportérisme et à la prise d’importance des groupes ultras des deux côtés. Pour les supporters bastiais, Nice est perçu comme une ville de vieux riches qui déposséderaient les locaux de leurs biens, tandis que, pour les Niçois, la Corse représente l’altérité, la violence. De là ont été ramenés à la surface des souvenirs de matches très chauds qui ont eu lieu dans les années 1970 pour reconstruire un affrontement qui aurait été perpétuel, alors que ce n’est pas le cas.» Mais un affrontement qui, aujourd’hui, est bien réel.
Posted on: Sat, 26 Oct 2013 08:11:22 +0000

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