Pousse avec eux : Par Hakim Laâlam Faut surtout pas qu’il - TopicsExpress



          

Pousse avec eux : Par Hakim Laâlam Faut surtout pas qu’il rentre ! Selon certains titres, Abdekka aurait quitté les Invalides et serait à présent dans un hôtel parisien. L’hôtel-Dieu ? Encore un acte de gestion lourde du pays ! Une lettre de Abdekka adressée à son homologue français. Pour le 14 Juillet. Avant, juste avant, plusieurs décrets signés et consignés dans le Journal officiel. Et ce constat qui s’impose forcément : le Président n’a jamais autant travaillé que depuis qu’il est en France ! Ce n’est pas une vue de l’esprit. Ce n’est pas un commentaire fielleux de chroniqueur. Ce sont les chiffres et les statistiques qui le disent. Depuis son hospitalisation au Val, ensuite aux Invalides, Abdekka bosse comme un dingue. Les décrets pleuvent. Les nominations et les dégommages aussi. Les directives sont quotidiennes, jusqu’à celle qui exige l’érection dans les plus brefs délais d’un grand hôpital dans la forêt de Bouchaoui, à l’ouest d’Alger. Et dire que certains s’inquiètent que le raïs ne rentre pas au pays ! Et dire que certains s’interrogent sur la date précise de son retour au bercail. M’enfin ! C’est idiot comme interrogations. C’est même débile comme attentes. Il faut au contraire militer pour que Abdekka reste là-bas, afin que son rythme actuel de travail et d’efforts ne baisse pas, reste aussi extraordinairement intense. S’il rentre, il va retomber dans la léthargie qui caractérisait sa présence en terre algérienne. C’est ce que veulent ceux qui pressent le châtelain de regagner le pays ? Pauvres inconscients ! Laissez le chef de l’Etat travailler sereinement et à pleins tubes, comme il le fait maintenant depuis 82 jours. Si nous aimons réellement ce pays, allons jusqu’à faire pression sur qui de droit pour que le Président ne rentre surtout pas. Que son élan de labeur en milieu hospitalier ne soit pas brisé. Que cette ardeur à abattre autant de tâches, à se pencher sur autant de dossiers, à opérer autant d’arbitrages, le tout dans un espace aussi petit et ingrat que celui d’une chambre d’hosto soit préservée, encouragée et perpétuée. Je prie de toute ma petite âme désintéressée pour que Boutef’ atteigne, inch’Allah, les 100 jours d’absence du pays. Oui, 100 jours ! Car c’est généralement au bout de 100 jours que l’on établit le premier bilan d’un mandat présidentiel. C’est une pratique courante à travers le monde. Il faut y souscrire ! Le bilan des 100 jours de gouvernance de l’Algérie à partir d’un lit d’hôpital parisien, voilà le défi qui nous attend et qui m’exalte déjà ! Plus que 18 jours, et nous y serons ! Courage chef ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 03:21:20 +0000

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