Propos du 5 Juillet- De l’innattendu en Egypte, et ses - TopicsExpress



          

Propos du 5 Juillet- De l’innattendu en Egypte, et ses repercussions. Personne n’eût pu penser qu’après un an au timon des affaires, le Président Morsi, fraichement élu, serait renversé. Des aleas de la politique. Il lui est reproché sa dictature, peut-être plus féroce que son prédécesseur, qui a passé 40 ans au pouvoir. Malheureusemnet il n’a pas fait de Moubarac son conseiller, qui lui aurait dicté les recettes à utiliser pour perdurer au pouvoir. Par conséquent peut-on continuer à parler du printemps arabe? Bien sûr que non. Serait-ce le début de l’hiver en plein été en Occident, qui a contribué largement à ce branlebas dans la zone? Une telle manière de faire témoigne de l’inexpérience pure et simple en politique étrangère des ténors de l’Ouest. Ne regrettent-ils pas d’avoir renversé leurs alliés non seulement en Egypte, mais aussi en Lybie pour faciliter l’avènement des ennemis, peut-être pas jurés, mais plus que certains? Aussi la chute de Morsi ne va-t-elle pas contraindre les bénéficiaires du printemps arabe à ne pas dormir sur leurs deux oreilles et à être de préférence aux aguets. Nous leur aurions conseillé d’être plus que vigilants. Israël qui partage avec l’Egypte une frontière commune de plus de 200 kms n’ose prendre partie. Il garde l’expectative, car il ne sait nullement quelles mesures le nouveau gouvernement va prendre sous les dictats de l’armée, qui se cahe derrière un paravant pour prétendre, qu’elle n’est pas l’auteur du coup d’Etat. On pourrait lui retorquer, quand un gouvernement, élu sous les aissailes du suffrage universel et que le chef de l’éxecutif est mis de côté par la force dissuasive, y a-t-il un autre nom pour désigner une telle anomalie?. Pas le moins du monde. Un avenir incertain. Ill faudra reprendre le processus des élections et l’armée est responsable de la sécurité et son influence n’est pas mise en doute pour jeter son dévolu sur quelqu’un, qu’elle peut compter, car Morsi par maladresse croyait malheureusement que la légitmité au pouvoir lui suffisait pour s’y maintenir. Il a péché par présomption, car la force est et demeure aux mains de ceux, qui sont les garants de la sécurité. San quoi, à la moindre manifestation, l’armée vous laissera cuire dans votre jus, d’où la nécessité des compromis pour ne pas se targuer, ou s’enorgueillir de la légalité, qui est le plus faible des atouts. Le soutien est et demeure la force des armes surtout dans ces pays, où la prétendue démocratie est à son balbutiement. Que faut-il faire? Attendre patiemment ce qui adviendra en Egypte et dans tous les théâtres, où le printemps a fleuri sans tenir compte des vis à avis.
Posted on: Fri, 05 Jul 2013 21:47:02 +0000

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