«Prosélytisme» : une définition à méditer… La Charte nous propose des pictogrammes illustrant ce qui serait acceptable ou non, alors que P. Couillard, F. Legault et A. Pratte ergotent sur la longueur, la couleur et la signification des tissus... La définition contenue dans la «Loi sur linstruction publique» française (1937) y va d’un angle beaucoup plus près de l’intention laïque fondamentale. Cette loi interdit tout prosélytisme à l’école, y bannissant le port de «tout insigne politique ou confessionnel». Là où on se démarque clairement de nos pictogrammes, c’est dans la définition de ce que sont exactement ces «insignes» ostentatoires. On les définit ainsi : «Tout insigne dont le port constitue une manifestation susceptible de provoquer une manifestation de rejet». Ça a le mérite d’être clair. Lenjeu consiste à créer des espaces civiques : cest-à-dire où les citoyens sont appelés à se considérer semblables, à mettre en exergue ce qu’ils ont de commun plutôt que ce qui les différencie. On leur demande dy pratiquer lart de faire des compromis identitaires, plutôt que dexacerber ce qui peut les rendre indifférents ou hostiles les uns aux autres. D’où la cohérence de cette définition, qui inclut le politique et le religieux. (Dans le débat actuel au Québec, plusieurs ont noté le paradoxe consistant à interdire le prosélytisme politique aux fonctionnaires tout en permettant laffichage religieux.) Source : youtube/watch?v=XkNqGESPbYM
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 04:48:44 +0000
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