Psaumes 21 Au chef des chantres. Psaume de David. Eternel! le roi se réjouit de ta protection puissante. Oh! comme ton secours le remplit dallégresse! 2 Tu lui as donné ce que désirait son coeur, Et tu nas pas refusé ce que demandaient ses lèvres. -Pause. 3 Car tu las prévenu par les bénédictions de ta grâce, Tu as mis sur sa tête une couronne dor pur. 4 Il te demandait la vie, tu la lui as donnée, Une vie longue pour toujours et à perpétuité. 5 Sa gloire est grande à cause de ton secours; Tu places sur lui léclat et la magnificence. 6 Tu le rends à jamais un objet de bénédictions, Tu le combles de joie devant ta face. 7 Le roi se confie en lEternel; Et, par la bonté du Très-Haut, il ne chancelle pas. 8 Ta main trouvera tous tes ennemis, Ta droite trouvera ceux qui te haïssent. 9 Tu les rendras tels quune fournaise ardente, Le jour où tu te montreras; LEternel les anéantira dans sa colère, Et le feu les dévorera. 10 Tu feras disparaître leur postérité de la terre, Et leur race du milieu des fils de lhomme. 11 Ils ont projeté du mal contre toi, Ils ont conçu de mauvais desseins, mais ils seront impuissants. 12 Car tu leur feras tourner le dos, Et avec ton arc tu tireras sur eux. 13 Lève-toi, Eternel, avec ta force! Nous voulons chanter, célébrer ta puissance. Dieu dans nos histoires Paroles adressées à Dieu Le début de ce psaume donne le sentiment dune personne ou d’un peuple qui sadresse à Dieu pour parler de son roi et de ses victoires guerrières. Certains pensent que le verset 5 suggère plutôt une victoire sur la maladie. Quoi quil en soit, le peuple reconnaît et affirme haut et fort que Dieu est lauteur ultime des réussites royales. Ils ont un roi quils apprécient et qui brille, mais ils voient véritablement celui qui est lauteur de son règne. Ils perçoivent le Roi derrière le roi. David est bel et bien dans son rôle de roi qui témoigne de la royauté de Dieu lui-même. Paroles adressées au roi Dans la deuxième partie du psaume, les paroles sadressent directement au roi en vantant ses actions guerrières et ses futures victoires. Même si, dans la première partie, nous avons mentionné le côté positif de rendre à Dieu ce qui est à Dieu, cette partie est un peu plus gênante dans notre culture et notre vision du monde. En effet, dans la nouvelle alliance, Dieu ne s’identifie plus à une communauté politique comme il s’identifiait au royaume de David. Aujourd’hui, crier, voire chanter les victoires de nos politiques dans leur capacité dexterminer leurs ennemis en y discernant une action divine, serait donc déplacé. Comme ces versets ont un accent messianique et que Jésus, le Christ, a vaincu l’Ennemi de notre âme, nous pouvons cependant encore nous réjouir de la victoire du divin Roi sur cet adversaire en priant ce psaume. À méditer Dieu est-il vraiment dans toutes nos histoires ? Les cautionne-t-il ? Ne forçons-nous pas Dieu à entrer dans nos histoires ? Michel Siegrist
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 20:00:35 +0000
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