Puisqu’on a raté une révolution, engageons-en une autre ! Le 7 - TopicsExpress



          

Puisqu’on a raté une révolution, engageons-en une autre ! Le 7 mars 2011, une réunion est organisée à l’Élysée sur « les flux migratoires en Méditerranée ». Alain Juppé est présent. Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, entame son exposé lorsque Nicolas Sarkozy l’interrompt : « Claude, je crois que le ministre des Affaires étrangères va prendre la parole : nous allons intervenir en Libye. » Interloqué, le fidèle collaborateur de Nicolas Sarkozy, très grand ami de la Libye, comprend qu’une page est tournée. Pas plus que Claude Guéant, Bernard Squarcini, alors patron de la DCRI (résultat de la fusion des anciens RG avec la DST), n’est favorable à l’intervention. « Nous craignions, explique Squarcini, un conflit long et difficile aux effets dévastateurs pour la région, ce qui va être effectivement le cas lorsqu’on voit aujourd’hui ce qui se passe au Nord-Mali1. » Juppé fait le fier mais il confie à des proches qu’il ne comprend pas la raison de cette guerre subite... Pourquoi un tel retournement ? Est-ce la force de persuasion de l’émir, conseiller de Sarkozy ? Est-ce une volonté de se venger de Kadhafi qui n’a pas honoré les contrats promis ? Enfin, tentons l’hypothèse people : Est-ce parce que le colonel a tenté de séduire Cécilia, quand elle s’est rendue en Libye pour la libération des infirmières bulgares ? Un dernier scénario qui n’a jamais été démontré expliquerait plus trivialement l’intervention de la France aux côtés des Qataris. Première étape, on élimine Kadhafi, un tyran dont la disparition ne fera pleurer personne, et un témoin de trop nombreuses frasques financières. Seconde étape, on tente de mettre la main sur son trésor. Bien sûr, pour le restituer à la Libye renaissante. Intermédiaire flamboyant des grands contrats de sous- marins et de frégates pendant les années 1990, intime de Jean-François Copé et de Brice Hortefeux, le Libanais Ziad Takieddine accuse Nicolas Sarkozy et Claude Guéant d’avoir, en 2007, empoché plus de 50 millions d’euros venant du trésor de Mouammar Kadhafi. Lors de cette déclaration, faite le 19 décembre 2012, Takieddine est dans un cabinet d’instruction où il se confie au juge Renaud Van Ruymbeke. Six mois plus tôt, en mai 2012, pendant la dernière campagne présidentielle, le site Médiapart a déjà publié un document faisant état de quelques largesses faites à Nicolas Sarkozy. Le chiffre donné est identique : 50 millions. Aucun élément n’est venu confirmer l’ensemble de ces accusations, qui mettent aussi en cause Claude Guéant. D’autant que Takieddine a une notion élastique des frontières qui séparent la vérité du mensonge. Lâché par tous, même ceux qu’il a fidèlement servis, le porteur de mallettes a toutes les raisons de se venger de ses anciens amis, Nicolas Sarkozy et Claude Guéant. news.tunistribune/?q=node/2347
Posted on: Thu, 11 Jul 2013 10:59:23 +0000

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