QUE PEUT ENCORE FAIRE L’UGTT ? Abbassi, appelé par le - TopicsExpress



          

QUE PEUT ENCORE FAIRE L’UGTT ? Abbassi, appelé par le Président de l’ANC pour engager le dialogue entre les partis politiques, c’était déjà mal parti pour concilier entre le rôle de partie dans le conflit et arbitre entre les partis politiques, le risque était pris et la partialité, quoi qu’il fasse, était compromise. Nous avons évoqué cette dichotomie en son temps, en s’interrogeant si l’UGTT n’était pas piégée par MBJ ? La mission était acceptée par Abbassi sur proposition de la Troïka, avant même qu’elle soit annoncée par MBJ en même temps que la suspension des travaux de l’ANC, ce qui n’avait surpris personne en vertu du rôle historique au niveau national reconnu à l’UGTT. Seulement, avec Abbassi et depuis la veille de la fin du mandat donné par le peuple au 23 octobre 2012, l’UGTT s’est installée dans le consensus et les compromis avec le gouvernement JEBALI. Même l’agression du 4 décembre 2O12 qui a fait couler les larmes de Abbassi, ni la grève générale après l’assassinat de Chokri Belaid n’ont ébranlé cette volonté de consensualisme, qui devient compromission avec le soutien du projet H.JEBALI de gouvernement technocrate contre son propre parti Ennahda. Ceci, et cela commencent à faire beaucoup, pour manquer de visibilité, un mélange des genres, effleurant le conflit d’intérêt. Alors qu’attendons-nous des délibérations du Comité Central de l’UGTT ? La centrale syndicale ne peut décréter une grève générale après plus d’un mois de négociations, le jugement prononcé par l’UGTT n’a ni l’autorité ni la force exécutoire, ce serait un pétard mouillé politiquement et socialement. Economiquement suicidaire, la grève générale sera considérée comme la cause directe de la faillite du pays. Bref, les nahdhaouis ne bougeront pas le petit doigt, et s’installeront dans le fauteuil des victimes de l’UGTT. l’UGTT a perdu la parentalité de la révolution en abandonnant la gouvernance aux partis politiques et délaisser les comités des jeunes chômeurs révolutionnaires aux recruteurs islamistes. L’UGTT est dans l’impasse, la voix devient, alors, grande ouverte aux grands sauveurs de la Tunisie, qui ont négocié dans l’ombre le partage du pouvoir, mais ce sera sans l’UGTT. Une seule issue reste envisageable et la plus probable : les jeunes chômeurs qui ont fait la révolution, le mouvement Tamarroud et les étudiants se retrouveront à nouveau dans les locaux de l’UGTT dans toutes les régions de la Tunisie comme point de départ de leur mouvement vers une deuxième révolution, les directions régionales et la base syndicale suivront et joueront leur rôle d’encadrement comme elles l’ont fait entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011. Encore mieux, parallèlement, le Front du Salut forme un gouvernement provisoire en respectant la parité homme femme et générations.
Posted on: Sat, 21 Sep 2013 20:45:26 +0000

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