Quand la désinformation sert des causes idéologiques : La - TopicsExpress



          

Quand la désinformation sert des causes idéologiques : La vérité sur l’affaire (d’Etat) des modalités d’éloignement de Léonarda DIBRANI, Selon le rapport de l’Inspection Générale de l’Administration La France médiatico-politique se réveille, le lundi 10 octobre 2013, outrée d’apprendre que l’une de ses jeunes ressortissantes, appelée « Léonarda », venait d’être reconduite de force dans son pays d’origine, alors même qu’elle participait à une sortie scolaire. Face au tollé provoqué par cette nouvelle, le Président de la République était bientôt amené à s’exprimer publiquement et le Ministre de l’Intérieur à missionner l’Inspection Générale de l’Administration (IGA), pour faire toute la lumière sur les modalités d’éloignement de Mlle DIBRANI. Je me suis procuré le rapport de 20 pages de l’IGA. Je vous en livre ici toute la teneur. L’organisation de l’éloignement de Léonarda fait suite à l’enclenchement de la procédure de reconduite à la frontière de son père, Resat DIBRANI, qui avait épuisé toutes les voies de recours à son expulsion. La préoccupation des autorités françaises était de permettre un regroupement rapide de toute la famille au Kosovo. Lors de l’intervention des forces de l’ordre au Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de LEVIER, le 9 octobre au matin, Léonarda manque à l’appel. Cette dernière rejoint en effet SOCHAUX en autocar, dans le cadre d’une sortie découverte avec sa classe. L’enseignante accompagnante est avisée par téléphone de l’opération. Elle fait alors stopper le bus sur le parking du collège AUBRAC de DOUBS et demande à la jeune fille de descendre. Léonarda est placée à l’abri des regards de ses camarades, avant l’arrivée de la police. Celle-ci attend que l’autocar scolaire soit reparti, avant de conduire Léonarda vers Pontarlier. Toute la famille, ainsi regroupée et assistée de représentants de son comité de soutien et du réseau éducation sans frontière, est alors transférée vers Lyon. Plusieurs enseignants protestent diligemment auprès du Préfet du Doubs et publient un communiqué sur Internet. Le rapport constate que la décision d’éloignement de la famille DIBRANI était justifiée en droit. Les autorités ont scrupuleusement veillé à ce que la famille reste regroupée dans le cadre de l’application de la procédure. Aucune contrainte physique n’a été exercée pour mener à bien l’opération et toutes les doléances des soutiens et accompagnants ont été suivies d’effets. Sur le coup, les soutiens étaient d’ailleurs convaincus du caractère inéluctable de l’application du droit. Sur le fond, le rapport note que M DIBRANI, entré irrégulièrement en France en janvier 2009, n’avait pas adopté un comportement dénotant une réelle volonté de s’intégrer à la société française. (insultes des travailleurs sociaux, mauvais entretien du logement, absentéisme scolaire des enfants, absence de recherche sérieuse d’emploi, menaces, mises en causes judiciaires…) La conclusion du rapport est sans appel : « Il ressort de tous ces éléments que le refus d’autorisation de séjour sur le fondement de la circulaire de 2012 et la décision de mise en œuvre de l’éloignement de la famille DIBRANI étaient conformes à la réglementation en vigueur ». Chacun pourra ainsi se faire une idée, à travers cette synthèse, de ce qu’il convient de penser d’une affaire, « montée de toutes pièces », qui a fait trembler les plus hautes autorités de l’Etat.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 13:23:13 +0000

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