Que Diantre! Marine Le PEN veut désormais faire un procès à - TopicsExpress



          

Que Diantre! Marine Le PEN veut désormais faire un procès à toute personne qualifiant le Front National de parti dextrême DROITE? Dire que le Front National est un parti dextrême droite serait devenu une injure que diable réfléchissons un tout petit peu avant d’ânonner les slogans distribués aux sympathisants du FN, repris en cœur par la presse et les médias de cette nation, qui utilisent une telle manipulation à des fins inavouables hormis celle de servir depuis plus de trente années les socialo-communistes qui de la sorte se maintiennent au pouvoir, bien que très minoritaires au sein de cette nation? Revenons donc aux faits et la genèse de la création de ce parti Anti Gaulliste, Néo fasciste: Utilisant le mot patriote, séparant de fait comme les fasciste et Pétain les bons et mauvais français. « Patriotes » : Mouvement dopposition hétéroclite de la pré révolution française favorable à la convocation des États généraux qui durant lannée 1793 en appela au « Salut public » de quel droit le Front National pourrait-il en appeler à une pré révolution? Certes me direz-vous avant lui Mussolini lavait bien fait en toute impunité, la suite tout un chacun la connait!!! Louis Aliot venu de divers partis politiques avant dêtre le bras droit de Marine Le Pen, dans un souci de dé diabolisation parle à chaque fois qu’il le peut de Georges Bidault, encore dernièrement chez Laurent Ruquiers le 19 mai 2012 : « Mais il y avait aussi d’anciens résistants, mais cela vous ne le dites jamais. Qui sait que le FN a été créé par Georges Bidault, le successeur de Jean Moulin, parce qu’on ne le dit pas aux gens. On ne leur dit pas la vérité. » Aliot non plus? truqueur, falsificateur des faits historiques? Est-ce par atavisme ou par arrivisme? Le sait il, mais comment pourrait-il l’ignorer lui qui est vice-président et adhérent depuis 1990, que Bidault n’a jamais eu de fonction au FN pire encore, lors du bureau de la constitution du parti il était absent et se refusa à devoir poursuivre les moindres liens avec ces gens-là, tels les communistes les Frontistes sont de sombres falsificateurs, tant de lhistoire en général mais surtout, de qui ils sont, comment en sont-ils arrivés à ce stade de force politique à ce jour, avant de confier un bulletin de votre à ces gens-là regardons avec attention qui sont-ils, comment le sont-ils devenus???? Comment Florian Philippot ose- t-il se revendiquer du gaullisme alors que Jean Marie le Pen ne cessa de le honnir: Rappel synthétique, cest quoi le FN ? 1-Les anti gaullistes , les anciens de l O A S : Georges Bidault et Roger Holeindre . 2-Les néofascistes dordre nouveau : François Brigneau et Dominique Chaboche .3-Les anciens de la collaboration (Milice, PPF, LVF...) : Pierre Bousquet , André Dufraisse et Victor Barthélemy . 4-Les nationalistes révolutionnaires : François Duprat . 5-Les nationalistes et populistes : Jean-Marie Le Pen !!! Furent les fondateurs du FN? Le Front national (FN) est un parti politique français, classé à lextrême droite, fondé en 1972 par Ordre nouveau et présidé par Jean-Marie Le Pen à qui a succédé depuis le 16 janvier 2011 Marine Le Pen. À lorigine, son nom complet était Front national pour lunité française (FNUF). La plupart des observateurs politiques situent le parti à lextrême droite, mais les représentants de ce parti récusent en général cette appartenance pour lui préférer dautres qualificatifs ou proposer dautres façons denvisager laxe gauche-droite. À lissue du scrutin interne pour désigner son nouveau président en 2011, le parti comptait 22 403 adhérents. En 2013, le Front national revendique de façon non vérifiable? Selon les allégations de Louis Aliot compagnon de marine Le Pen plus de 65 000 adhérents. Après sa création le 5 octobre 1972 sous les auspices du mouvement néo-fasciste Ordre nouveau, puis sa prise de contrôle par Jean-Marie Le Pen en 1973, le Front national reste durant une dizaine dannées un mouvement marginal, au cours de ce qui est communément désigné par les historiens aussi bien quau sein du parti comme une « traversée du désert » où la préoccupation majeure semble avoir été de conserver le maigre capital de militants nécessaires à la survie du parti. François Duprat, ancien dOrdre nouveau, joue un rôle moteur durant toute cette période. 1972-1973 : dOrdre nouveau au Front national de Jean-Marie Le Pen. La version « officielle » de la naissance du parti, telle quelle est décrite par celui-ci depuis les années 1980, privilégie le rôle fondateur unique de Jean-Marie Le Pen. Celui na cependant joué quun rôle limité dans la création proprement dite du Front national, linitiative en revenant au mouvement Ordre nouveau. Comme le montre notamment le politologue Alexandre Dézé, cette version officielle procède en réalité dune réécriture des origines de lhistoire frontiste qui a notamment pour fonction docculter les conditions objectives de lancement du FN. Ce que dissimule, en effet, ce récit constitutif de la mythologie frontiste, ce nest pas seulement la complexité et lincertitude qui entourent la création du Front national, mais aussi le fait que les responsables du groupuscule néofasciste Ordre nouveau (ON) en sont les véritables instigateurs. Jean-Marie Le Pen nest en réalité que lune des pièces de la « stratégie de front national », conçue initialement par les dirigeants dON comme une étape électoraliste sur le chemin de la « Révolution nationaliste et populaire » Le rôle fondateur dOrdre nouveau: Dans la perspective des élections législatives de 1973, le mouvement Ordre nouveau entreprend à partir de la fin 1971 de constituer un « rassemblement de la droite nationale » allant des anciens poujadistes aux franges pétainistes ou néo-nazies les plus extrêmes. Le nouveau parti, baptisé « Front national pour lUnité française », puis plus simplement « Front national », est officiellement fondé le 5 octobre 1972. Selon lanalyse dAlexandre Dézé, la création du Front national obéit à une quadruple logique de la part du mouvement Ordre nouveau à laube des années 1970. Il sagit en premier lieu, dans une « logique de compétition », doccuper lespace politique de lextrême droite et saffirmer comme la « concrétisation de lunité du nationalisme français. » Puis, dans une « logique de conversion » et particulièrement sous limpulsion de François Duprat, Ordre nouveau redéfinit progressivement ses modes dactions au bénéfice de la participation au système électoral, après un tout premier test en juin 1970 lors de législatives partielles suivi dune participation aux municipales de mars 1971 : il sagit alors en large partie de trouver des débouchés politiques aux jeunes cadres du mouvement. Sy ajoute une « logique de collaboration » avec les notables de la frange « nationale », afin délargir les moyens politiques dOrdre nouveau au-delà de ce seul mouvement. On voit enfin à lœuvre une « logique de rationalisation » dans le discours adressé aux militants, visant à montrer les limites de lactivisme et à convaincre du bien-fondé dun mode daction désormais strictement légaliste. La flamme du Movimento sociale italiano (MSI), à lorigine de lemblème du Front national. La flamme évoque également le logo de lUnion générale des travailleurs, syndicat créé par Ordre nouveau en 1971 et rappelle les trois flambeaux en faisceau du Rassemblement national populaire de Marcel Déat. (Mouvement social italien - Droite nationale ») était un parti politique italien dextrême-droite, né le 26 décembre 1946 après la chute de la République sociale italienne et linterdiction du Parti national fasciste par le gouvernement provisoire et les Alliés.) Les dirigeants dOrdre nouveau, particulièrement François Duprat et Alain Robert, sinspirent alors essentiellement du modèle du MSI, parti néo-fasciste italien fondé en 1946 par des proches de Mussolini qui vient alors de fusionner avec les monarchistes et dadopter une ligne de « droite nationale » (Destra nazionale) : le MSI est à cette époque le plus puissant parti dextrême droite européen. Comme le note Erwan Lecœur, Ordre nouveau « veut faire du rassemblement qui prend forme à la fin de cette année [1972] le pendant français de la réussite du Movimente Sociale Italiano (MSI) » ; de fait, « La flamme tricolore (sigle du Front national), comme une partie du programme sont copiées sur le MSI.» Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard soulignent de même que « le logotype de la flamme tricolore témoigne à la fois du parallélisme modernisateur avec lItalie (chacun sait quil sagit du symbole du MSI, avec le code couleur idoine bien sûr), de la continuité légitimatrice avec ORDRE NOUVEAU (qui en use déjà pour la coquille vide quest son syndicat, lUnion générale du travail) » mais y ajoutent « la tradition historique avec le Rassemblement national populaire de Déat (dont les trois flambeaux ressemblaient fort à cette flamme)». Alain Robert, joue dans la genèse de ce mouvement unitaire un rôle clé grâce à la mobilisation de ses réseaux personnels issus de ses multiples engagements successifs (au sein de la Fédération des étudiants nationalistes, des comités Tixier-Vignancour, dOccident, du Groupe Union Droit). Linitiative dOrdre nouveau intervient à un moment où, après léchec des « ultras de lAlgérie française » et le déclin qui sen est suivi, lextrême droite française est particulièrement fragmentée entre des groupuscules épars. Outre Ordre nouveau où lon retrouve en particulier François Duprat, Alain Robert et François Brigneau et qui est le mouvement dominant par le nombre, les groupes étroitement impliqués dans la création du Front national et dont différents membres y occuperont des postes clés sont Jeunesses Patriotes et Sociales (JPS) de Roger Holeindre (ancien de lOAS et des comités Tixier-Vignancour), la revue Militant de Pierre Bousquet (ancien membre du Parti franciste puis de la division SS Charlemagne dans les années 1940) et le Groupe union défense (GUD) dAlain Robert (tendance nationaliste-révolutionnaire). Alexandre Dézé souligne le caractère alors « hautement improbable » dans ce contexte de la création dun parti regroupant ces diverses tendances en vue dune participation à la compétition politique dans le cadre des institutions. Jean-Marie Le Pen, une caution électorale: Après le refus de Dominique Venner et de Jacques Susini dassumer la fonction de Président du nouveau front, et par lintermédiaire de Roger Holeindre et François Brigneau, les responsables dOrdre nouveau se tournent vers Jean-Marie Le Pen avec lequel des contacts ont lieu depuis décembre 1971 ; celui-ci est alors en retrait de la vie politique après sa participation à la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Il rejoint le nouveau parti lors du second congrès national dOrdre nouveau les 10 et 11 juin 1972, mais obtient pour ses partisans une majorité des sièges au bureau politique, Ordre nouveau nen occupant quun tiers et chaque responsable de la tendance Ordre nouveau y étant doublé dun adjoint « lepéniste ». Le bureau initial du Front national est ainsi composé, outre Jean-Marie Le Pen (président) et François Brigneau (Ordre nouveau, vice-président), dAlain Robert (Ordre nouveau, secrétaire général) et Roger Holeindre (secrétaire général adjoint) et de Pierre Bousquet (trésorier) et Pierre Durand (trésorier adjoint). Décrit par les dirigeants dOrdre nouveau comme « une personnalité de premier plan, non seulement par son passé militant et combattant, notamment le fait davoir été député à deux reprises, mais surtout par son intelligence et sa clairvoyance politique », Jean-Maris Le Pen « présente alors un profil plus légaliste et modéré que celui des dirigeants du mouvement nationaliste-révolutionnaire! Dans cette mesure, sa participation au FN doit avoir pour finalité de crédibiliser lentreprise frontiste. » Pour Jean-Yves Camus, il sagit de tirer profit de ses atouts de « faire-valoir électoral sans lui confier la direction de l’appareil du mouvement. » Il relève également que « lexpérience des « comités Tixier-Vignancour » est importante pour lhistoire future du FN : en effet, la nébuleuse tixiériste avait partiellement réussi à mobiliser ensemble des fractions aussi différentes que la droite conservatrice antigaulliste (P. Arrighi, A. de Lacoste-Lareymondie), le néo-fascisme dOccident et le néo-paganisme « européaniste » de J. Mabire ou D. Venner. Oscillant sans cesse entre un nationalisme sans compromis et la tentation du ralliement au meilleur candidat antigaulliste, la campagne Tixier préfigurait largement les futures hésitations stratégiques du FN. » Par choix tactique, la quasi exclusivité de la représentation du nouveau parti est laissée à Jean-Marie Le Pen, désigné président du nouveau parti : Outre le bénéfice recherché en termes de crédibilité, Ordre nouveau choisit de seffacer publiquement pour permettre, le temps de la campagne des législatives, lexpression dun discours unitaire. Le programme du premier Front national: Se revendiquait dune « droite sociale, populaire, nationale », le nouveau parti se place explicitement au sein du jeu politique : lopposition au régime « prend désormais plutôt la forme dune critique populiste du système politique et des principales forces qui le composent (« contre la majorité usée, corrompue, impuissante » ; « contre le communisme ruineux, utopique, oppresseur », pour reprendre deux des mots dordre de la campagne électorale de 1973). » Sous le titre « Défendre les Français », le programme publié le 11 novembre 1973 dans Le National et en partie rédigé par Gérard Longuet, aborde dans une optique conservatrice modérée, à la tonalité anti libertaire, anticapitaliste et anti marxiste, la plupart des thèmes sociétaux du moment (agriculture, économie, enseignement, service public, santé) : le nouveau parti, aux thèmes déjà national-populistes, se veut être une « troisième voie entre lutte des classes et monopoles. » Loin de reprendre les idées économiques interventionnistes(dOrdre nouveau son créateur) , il saffiche comme une défense des intérêts corporatistes tout en « réclamant, au contraire, la réduction au strict minimum du secteur public et nationalisé, ainsi que le confinement de lÉtat à son rôle d’arbitre des intérêts.» Jean-Yves Camus souligne enfin les ambiguïtés de ce programme sur les questions de limmigration, où le lien avec le chômage nest pas encore établi, ainsi que la position sur la natalité où il « réclame… la révision de la loi de 1920 sur lavortement, alors que la même mesure, prise par S. Veil, ouvrira la campagne frontiste sur le prétendu « génocide des enfants français!» Cette nouvelle orientation stratégique ne fait cependant pas lunanimité, comme en témoignent les désaccords dès le congrès fondateur de juin 1972 entre les tenants « radicaux » du maintien de la référence à Ordre nouveau sous lappellation « Front national pour un Ordre nouveau » (minorité menée par les membres du GUD) et les « pragmatiques » qui insistent « sur la nécessité de jouer à fond la stratégie douverture et de changement d« image » et soutiennent le choix du nom de « Front national pour lUnité française » (motion conduite par François Brigneau). Le discours tenu en interne sur la distinction maintenue entre les programmes respectifs des deux mouvements en est une autre illustration. De même, lors du congrès de 1972, alors qu une minorité « pose clairement la question : « Ne peut-on craindre de voir, éventuellement, ce Front national échapper au contrôle dOrdre nouveau ? », [il] leur est répondu quON continue à revendiquer le rôle dirigeant au sein du Front, quil doit en rester lélément moteur, « lossature autour de laquelle sordonne tout le reste ». La multiplication des emprunts à Ordre nouveau dissimulés dans limagerie et les slogans du nouveau Front national est encore un moyen de « rassurer les militants sur les référents identitaires originels du parti », ce qui nempêche pas la scission menée par Patrice Janeau qui fonde par la suite le Groupe action jeunesse. Jean-Yves Camus souligne que la difficulté, à lépoque, réside dans « lexistence au sein de la droite nationale de deux cultures idéologiques antagonistes : Celle dOrdre nouveau, nationaliste-révolutionnaire, et celle des nationaux, souvent issus du poujadisme et du mouvement pour lAlgérie française.» La création du nouveau parti se fait « dans une ambiance réciproque de parfaite méfiance », lepénistes et Ordre nouveau mettant concurremment en place des sections locales et annonçant des meetings de lancement distincts ; les statuts du mouvement doivent être rédigés sans aucune référence idéologique ou politique, afin déviter les conflits. Pour Grégoire Kauffmann, « le FN naît ainsi dun malentendu - pour ne pas dire dun marché de dupes. Dautant que Le Pen avait promis le renfort de nombreux militants rencontrés à lépoque du poujadisme et des « Comités Tixier ». Or la moisson savère très décevante. Ne répondent à lappel que les maigres troupes du Front uni de soutien au Sud-Vietnam dirigé par Roger Holeindre et celles, non moins dérisoires, de Justice et Liberté, le groupuscule de Georges Bidault - figure de la Résistance passée à lOAS. Dans les faits, cest bien Ordre nouveau qui, incitant tous ses adhérents à rejoindre la nouvelle formation, fournit au FN le gros de ses effectifs» ; à Paris, 20 des 31 candidats du Front aux élections législatives viennent ainsi dOrdre nouveau. Ces tensions savivent après léchec aux législatives. Jean-Marie Le Pen avait annoncé 400 candidats, mais le parti ne parvient à en présenter que 105. Alors que lobjectif et le seuil de viabilité du mouvement avaient été fixés à 3 % des voix, le nouveau parti nobtient que 108 000 voix, soit 1,3 % des suffrages exprimés au niveau national et 2,3 % dans les circonscriptions où il était présent. Seul Jean-Marie Le Pen dépasse les 5 % à Paris. Lors du troisième congrès dOrdre nouveau en avril 1973, puis du premier congrès du Front national en juin, les dirigeants dordre nouveau affirment une double stratégie, dune part de maintien des objectifs nationalistes révolutionnaires du mouvement afin de conserver sa base militante, et dautre part dengagement maintenu dans la voie légaliste, cest-à-dire dans le Front national où Ordre Nouveau revendique cependant son autonomie politique. Éclatement du premier Front national et prise de contrôle par Jean-Marie Le Pen (1973): La reprise de laction militante et violente lors des congrès de juin 1973 conduit finalement à la dissolution dOrdre nouveau par le gouvernement le 28 juin, en même temps que celle de la Ligue communiste, à la suite dune nuit daffrontement dans les rues parisiennes le 21 juin 1973. Alain Robert tente alors de conserver le capital politique et organisationnel acquis grâce à la création du Front national, tout dabord en exigeant la majorité des sièges au bureau politique du parti, puis au travers dune revue baptisée Faire front lancée en octobre 1973 et sous-titrée « Journal du Front national », amorce dun « Front national bis ». Mais cette tentative se solde par un échec : Jean-Marie Le Pen désigne Victor Barthélemy au poste de secrétaire administratif et Dominique Chaboche au poste de secrétaire général, puis obtient par décision de justice « non seulement l’interdiction pour Faire front dutiliser la mention « Front national » mais aussi lusage exclusif du sigle frontiste » Il peut alors « imposer un bureau politique tout à sa dévotion. » Tandis quAlain Robert va fonder le Parti des forces nouvelles qui sera le principal concurrent du Front national tout au long des années 1970, Jean-Marie Le Pen se retrouve cependant alors « à la tête dune organisation non seulement endettée mais également amputée d’une partie substantielle de sa base militante»: La scission de Faire front entraîne la perte dun tiers des dirigeants et de la majorité des cadres et militants. Le Front national ne compte plus que quelques centaines dadhérents. Pour Alexandre Dézé, cette première scission illustre une constante de lhistoire du Front national, partagé entre « une logique électorale de conquête du pouvoir et une logique doctrinale d’affirmation identitaire.» Le « Tonnerre de Dreux » et ses conséquences dans les assemblées: Aux élections cantonales de 1982, Jean-Pierre Stirbois crée la surprise en obtenant 12,6 % à Dreux. Le Front national obtient son plus gros score sur le plan national le 17 juin 1984 lors des élections européennes. Ce score lui permet davoir dix élus au Parlement européen. Le 16 mars 1986, après le passage au scrutin proportionnel pour les législatives, promesse de campagne de François Mitterrand, lui permettant opportunément datténuer une défaite programmée du parti Socialiste, le Front national entre à lAssemblée nationale et obtient 35 sièges. Décrit par Bruno Mégret comme un « parti artisanal », « sans cohérence politique ni idéologique », et « constitué de multiples chapelles issues de lextrême droite et dune masse de militants et de cadres nouveaux, venus pour beaucoup du RPR », le Front national rassemble des personnalités hétéroclites et des courants parfois antagonistes. En 1988, Bruno Mégret devient le délégué général du FN, devenant ainsi le rival de Jean-Pierre Stirbois au sein du FN, dautant plus quil devient lun des leaders du FN dans la région PACA. Après la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois en 1988, lexécutif du FN voit arriver de nouvelles têtes autour de Bruno Mégret, comme Carl Lang ou Bruno Gollnisch. Entre 1989 et 1993, Marie-France Stirbois est la seule élue frontiste à siéger à l’Assemblée nationale. Dans les années 1990, le FN prend une place de plus en plus importante dans la vie politique française. Ses campagnes saxent sur la dénonciation de la corruption qui toucherait les grands partis français comme le PS ou le RPR. Le FN vise ainsi les déçus des partis ayant gouvernés les décennies précédentes. Succédant à une campagne présidentielle où Jean-Marie Le Pen dépasse les 15 % de suffrages exprimés (4,3 millions des électeurs), les élections municipales des 11 et 18 juin 1995 donnent au Front national ses premiers maires dans plusieurs grandes villes de Provence-Alpes-Côte dAzur : à Marignane, avec Daniel Simonpieri, à Orange, avec Jacques Bompard, et à Toulon, avec Jean-Marie Le Chevalier. Cette progression du frontisme municipal est suivie, en février 1997, par lélection de Catherine Mégret à la municipalité de Vitrolles, contre un adversaire socialiste, dans le cadre dune élection partielle. Cette victoire supplémentaire marque la progression, au sein du FN, de son mari, alors numéro deux du mouvement : Bruno Mégret. En décembre 1998, Bruno Mégret quitte le parti pour fonder ce qui deviendra temporairement le Front national-Mouvement national (FN-MN), puis le Mouvement national républicain (MNR) lannée suivante. Avec lui, partent 50 % des élus FN et 40 % des secrétaires départementaux. Cest la « scission ». Elle aboutit à la mise en place dun congrès extraordinaire, organisé les 23 et 24 janvier 1999 à Marignane, dans la ville du maire ex-FN Daniel Simonpiéri, rallié à Bruno Mégret. Ce congrès réunit deux mille personnes, et élit Bruno Mégret à la présidence du nouveau parti scissionniste, qui reprend à son compte la flamme symbolique et le programme de gouvernement du Front national, en vue de la préparation des élections européennes de juin suivant. En 2002, le 21 avril, Jean-Marie Le Pen accède au second tour de lélection présidentielle avec 16,86 % au premier tour (soit 4 804 713 voix). Après de nombreux appels (et manifestations) à voter pour Jacques Chirac, son adversaire, de tous les bords politiques (à lexception notable de certains partis dextrême gauche dont Lutte ouvrière, qui ne donnent aucune consigne), il obtient le plus faible score jamais atteint dans un second tour dune élection présidentielle de la Ve République : 17,79 % (soit 5 525 032 voix). En 2004, les opposants de Le Pen au sein du bureau national comme Jacques Bompard et Marie-France Stirbois sont mis à lécart. En 2006, Louis Aliot est désigné secrétaire général du parti. Le 20 décembre 2006, renonçant à se présenter lui-même, Bruno Mégret se rallie à la candidature de Jean-Marie Le Pen. 2007-2009 : un reflux électoral historique: À partir de 2007, le FN subit une importante érosion de son influence électorale. Jean-Marie Le Pen nobtient que 10,44 % des suffrages exprimés lors de lélection présidentielle de 2007 (soit plus de 6 points de moins quen 2002), arrivant en quatrième position derrière Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou. Le FN seffondre ensuite à 4,3 % lors des élections législatives ayant eu lieu dans la foulée (moins 7 points par rapport au scrutin précédent). Une seule candidate, Marine Le Pen, se maintient au second tour dans sa circonscription et est battue. Ce sont les plus mauvais résultats du FN lors délections nationales depuis la fin des années 1980. Cet effondrement est confirmé lannée suivante lors des élections municipales, au cours desquelles les candidats du FN, qui éprouvent souvent des difficultés financières à constituer des listes, obtiennent des résultats extrêmement faibles (0,93 % des suffrages exprimés au premier tour, 0,28 % au second et seulement une soixantaine de conseillers municipaux). Le bilan des cantonales ayant eu lieu simultanément apparaît moins désastreux mais confirme lui aussi une nette tendance à la baisse (4,85 % des suffrages exprimés au niveau national au premier tour, contre 12,13 % lors du scrutin précédent, en 2004). Cette baisse dinfluence saccompagne de problèmes financiers importants qui ont notamment conduit à la vente du siège du Front national à Saint-Cloud. Lecteurs de cet article sur qui est le front National? Prenez le temps de lire, de réfléchir et analyser à qui en faisant confiance à ces gens-là vous confiez le destin déjà cabossé de la France. La diabolisation, outil favori de Jean Marie Le Pen et de la pensée totalitaire, est également reprise par cette gauche bienpensante, qui est elle-même, coupée du peuple. Le pouvoir actuel n’existe plus que dans l’intimidation, l’intolérance. Les ayatollahs iraniens, inventeurs du concept d’islamophobie pour interdire la critique de l’islam, sont devenus les inspirateurs des socialistes, mais inversement composé des FRONTISTE aussi! Sachez vous tous qui me lisez que le « Front Républicain », qui, en tentant d’amalgamer contre lui tous les partis au nom d’une entité abstraite (la « République » ou la « Démocratie »), fait du parti fasciste la seule opposition au système et à la politique gouvernementale (nécessairement antisociale en période prolongée de récession). C’est la tactique adoptée par le PS en France face au FN. L’exemple historique le plus célèbre est l’alliance SPD-Zentrum-libéraux pendant la république de Weimar. Elle a eu pour effet, de jeter les désespérés dans les bras des nazis et dHitler!!! Fernand Chaput.
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 08:48:53 +0000

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