Que du positif cette belle nouvelle des matchs Mets-Jays au stade - TopicsExpress



          

Que du positif cette belle nouvelle des matchs Mets-Jays au stade en mars prochain. Marc DeFoy en parle ce matin dans le Journal de Mtl. Un pas vers l’avenir Pour la première fois en neuf ans, le Stade olympique a ressorti hier une partie de ses installations servant pour le baseball. On nous a fait entrer dans la vaste enceinte par le Club du receveur, section de prestige qui se trouvait derrière le marbre. Les sièges sont encore là. Le mur du champ centre droit, arborant les distances 375pi. - 114,3m, servait de toile de fond aux intervenants venus confirmer la tenue d’une série de deux matchs entre les Blue Jays de Toronto et les Mets de New York, les 28 et 29 mars prochain. Le tableau d’affichage secondaire du suivi de la rencontre scintillait de tous ses feux au niveau 500. L’écran géant démodé projetait des images des joueurs des Blue Jays en action. Par contre, le monticule n’était pas en état d’accueillir un lanceur. Des blocs de terre y avaient été placés pêle-mêle, mais pas grave. DEUIL TERMINÉ Le deuil étant chose faite depuis longtemps, personne n’était nostalgique. Au contraire, tout le monde était content de retrouver une partie des lieux et heureux à l’idée que du baseball majeur y reprendra l’affiche, le temps d’une fin de semaine, le printemps prochain. Les Blue Jays et evenko, la division spectacles du Club de hockey Canadien, espèrent vendre de 30 000 à 40 000 billets pour chaque match. Les prix varieront entre 18$ et 83$. Le projet de ramener une équipe à Montréal a été évoqué, mais pas exhaustivement. Comme l’a dit sagement Rodger Brulotte dans son allocution, l’opération doit être vue comme un pas vers l’avenir. Le président des Blue Jays, Paul Beeston, et son directeur général, le Montréalais d’origine Alex Anthopoulos, ont vanté les mérites de Montréal et rappelé que la ville possède une longue histoire dans le baseball. C’est vrai. Sauf que pour ceux qui n’ont pas connu les Expos, c’est juste des images et des bouts de film. Pour les autres qui ont grandi avec les Expos et qui sont même allés voir les Royaux au stade DeLorimier, leurs souvenirs sont impérissables. PAS DE MAL À RÊVER Comme à Québec, lorsque Mario Roy a lancé l’idée de bâtir un nouvel amphithéâtre qui pourrait accueillir une équipe de la LNH, tout le monde a souri quand Warren Cromartie est venu nous dire que Montréal a toujours ce qu’il faut pour être une ville des ligues majeures. N’empêche qu’il a réussi à intéresser la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, qui est à écrire les dernières lignes de son étude de faisabilité. Est-ce rêver en couleurs? «Il n’y a pas de mal à rêver, répond Paul Beeston. «Les rêves deviennent souvent réalité. Tout d’un coup, ça arrive.» Beeston l’a vécu à Toronto. Avant l’arrivée des Blue Jays, un groupe composé de la brasserie Labatt, de la banque CIBC et de l’homme d’affaires montréalais Lorne Webster avaient conclu une entente pour l’achat des Giants. «Mais le maire de San Francisco, Bob Lurie, était intervenu pour que les Giants restent dans sa ville, rappelle Beeston. «Il avait fait valoir que les Giants étaient trop importants pour qu’il les laisse partir.» VILLES RÉHABILITÉES Beeston souligne que le baseball majeur est retourné dans toutes les villes qui avaient perdu leur équipe. «Après le transfert des Pilots de Seattle à Milwaukee en 1970, la ville de Seattle a intenté une poursuite contre le baseball majeur, continue-t-il. «Les autorités du baseball ont réglé le problème en accordant une nouvelle concession à Seattle (Mariners) et Toronto a fait partie de cette expansion. «Le baseball est retourné à Washington (deux fois plutôt qu’une), à Kansas City, à Milwaukee et à New York (Mets) dans les années ayant suivi le départ des Dodgers et des Giants pour la côte Ouest.» NOUVELLE CLIENTÈLE Beeston connaît le monde du baseball. De 1997 à 2002, ce Canadien natif de Welland, en Ontario, a occupé le poste de chef de l’exploitation au sein du bureau de direction de la MLB. En 1976, il est devenu le premier employé des Blue Jays avant de remplir les fonctions de vice-président du secteur affaires, vice-président exécutif, ainsi que celles de président et chef de l’exploitation sur une période de 15 ans. L’homme est servi par une longue expérience en matière de mise en marché. Il a vu la clientèle des Blue Jays se transformer au fil des ans. Malgré une saison en deçà des attentes, les Jays devraient terminer la présente saison avec une assistance globale d’environ 2,5 millions de spectateurs. Dans son esprit, il ne fait pas de doute que l’équipe torontoise aurait atteint les trois millions si elle avait été de la course aux séries. Même si leur sort en était jeté, les Jays ont joué devant des assistances moyennes de 35 000 spectateurs au mois d’août. Et Beeston prend la peine de dire qu’il n’y avait pas de billets à rabais ni complémentaires. «Notre clientèle s’est considérablement rajeunie, mentionne-t-il. «Toronto étant une ville hautement cosmopolite, on cible les gens des communautés culturelles depuis trois ans. «Les gens se présentent au Rogers Centre avec des chemises et des casquettes de l’équipe, ce qui était moins notable dans le passé.» On devra penser à tout ça si jamais Montréal redevient candidate un jour. Selon ce qu’on entend, les instances politiques sont prêtes à faire leur part. Des gens de la communauté des affaires verraient la chose d’un bon œil. S’agit de décroiser les bras et d’y croire.
Posted on: Wed, 11 Sep 2013 12:33:35 +0000

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