Quel destin pour la kabylie ? La Kabylie, avait participé à - TopicsExpress



          

Quel destin pour la kabylie ? La Kabylie, avait participé à l’indépendance de l’Algérie, d’une manière imposante, notamment par : • L’importante collecte d’armes et la préparation minutieuse de la wilaya 3 pour le déclenchement de la révolution, bien avant 54, sous l’autorité de KRIM BELKACEM, dont seule la wilaya 1 était aussi bien préparée. Même le groupe des 22 qui voulait dans un premier temps ignorer cette région, car KRIM et ces amis n’avaient pas confiance en eux, pour leurs affinités avec les centralistes, était obligé dans un second temps de se rapprocher de cette région, car ils étaient conscients que la révolution ne pouvait réussir sans la jonction avec cette région. • Au déclenchement de la révolution, la wilaya 4 ne pouvait pratiquement créer aucune action, sans l’aide de la wilaya 3. Après l’arrestation de RABAH BITTAT, la wilaya 4, décapitée, était remise sur la scène, exclusivement, grâce aux éléments de la wilaya 3. Qui ont pour longtemps su diriger cette wilaya et qui ont su la mettre sur la bonne voie de la révolution, notamment avec le concours des colonels OUMRANE, Slimane DEHILIS et Salah ZAAMOUM. • La wilaya 6, qui est restée un certain temps, sans rejoindre la révolution, faute d’une meilleure organisation, avait ensuite su honorer l’Algérie grâce aux éléments de la wilaya 3, dirigé par ALI MELLAH. • L’idée du groupe des 6, avant le 01 novembre 54, qui voulait se revoir après la première année de la révolution, pour analyser et pour donner un second souffle à cette lutte. Cette idée était ensuite concrétiser par le congrès de la SOUMMAM, presque exclusivement par les leaders de la wilaya 3, notamment pour la confiance et l’estime dont bénéficie le responsable de la wilaya 3, de la part des autres wilayas, à cause aussi d’un esprit d’organisation exceptionnel d’ABBANE REMDANE et sans oublier les qualités militaires et sécuritaires imposantes d’un certain AMIROUCHE. • Le travail d’unification des différents mouvements nationalistes et de leurs intégrations au sein du FLN, réalisé principalement par ABBANE, il s’agira notamment des OULEMAS, de Ferhat ABBAS et de ses amis, du parti communiste Algérien et des centralistes. • Ensuite, l’achat des armes, qui était une mission difficile, avait trouvé sa résolution grâce à l’important engagement des éléments de la wilaya 3, dirigés notamment par OUMRANE en Tunisie. Aussi, l’acheminement de ces armes, depuis les frontières, était une réussite, notamment avec le concours des éléments de cette wilaya, avant la mise en place de terribles doubles lignes électrifiées et minées aux frontières. • L’engagement sur le terrain militaire de la wilaya 3 devenait immensément imposant, notamment avec le colonel AMIROUCHE. • Le concours des éléments de la wilaya 3 dans la stabilisation de la wilaya 1 est immense, notamment avec la coordination d’ABBANE et AMIROUCHE. Mais surtout, par la suite, pour le travail imposant de KRIM et d’OUMRANE. • La négociation du gouvernement provisoire avec l’état français et la réussite de ces tractations, pour aboutir finalement à l’indépendance de l’Algérie, était, en grande partie, le fruit, de l’important engament des 3 B et de la confiance dont ils bénéficient. Le rôle du dirigeant kabyle était de loin le plus important, jusqu’à être l’interlocuteur direct du gouvernement français, notamment, à cause de la capacité de la wilaya 3, qui était réellement la locomotive de la révolution. En dépit de tout cet effort, la kabylie était ensuite marginalisée et martyrisée par le système, qui avait squatté l’indépendance de l’Algérie. Un système basé sur l’opportunisme d’un groupe, qui avait peu ou presque pas du tout participé à la révolution. Les exemples de cette marginalisation sont abondants, il s’agira notamment de : • La mise à l’écart, le départ en exil et l’assassinat, notamment de hauts responsables de la wilaya 3, sont autant de caractéristiques qui définissent l’ingratitude de ce régime, • La mise à l’écart de la Kabylie dans la construction de l’état, à l’exception de la cooptation de quelques kabyles de service pour planter le décor, • La marginalisation économique et sociale de cette Kabylie, • Le déni identitaire et culturel de la langue Amazigh et de la répression aveugle contre cette région, qui est le porte flambeau de cette revendication légitime, • Après la guerre du colonialisme contre l’organisation des AARCHS, notamment par l’installation des caïds, le système qui avait squatté notre indépendance, avait ensuite participé activement à faire disparaitre ces structures de base, qui étaient jadis synonyme de démocratie et d’unité, Pour autant, l’ouverture du multipartisme n’avait pas changé cette donne et n’avait pas donné toute la place que cette Kabylie mérite. Cela, notamment, à cause des leaders du RCD et du FFS, qui n’ont pas su vraiment défendre cette Kabylie martyrisée. Il s’agira notamment de : • L’éclatement du MCB par les leaders de ces deux partis, • Le manque de valorisation de la participation de la Kabylie à l’indépendance de l’Algérie, qui pour le RCD se résume à ABBANE et AMIROUCHE uniquement et qui pour le FFS, se résume à AIT AHMED seulement. Alors que, cette Kabylie est énormément plus vaste, que ces seuls responsables, même s’ils sont importants pour cette glorieuse révolution, • L’échec du printemps noir, en dépit d’une mobilisation jamais égalée en Algérie, dont les leaders du RCD et du FFS portent une grande responsabilité, notamment pour leur désunion et pour leur incapacité à déjouer les dessins machiavéliques du système. Alors, chers militants sincères, cette chère Kabylie mérite-t-elle un tel destin et de tels leaders politiques !!! Rabah BELMESK
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 06:59:54 +0000

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