Qui est Djiboutien en 1946 ? Il est intéressant d’observer les - TopicsExpress



          

Qui est Djiboutien en 1946 ? Il est intéressant d’observer les résultats de la première élection survenue à Djibouti en mars 1946. Au final, les dix membres de la section indigène comprenaient 7 Afars, 1 Arabes et 2 somalis. Il n’y a que six qui sont élus, les 4 autres étant tout simplement nommés. Dans son livre Ph. Oberlé introduit, intentionnellement, un clivage entre « Somalis allogènes » et « Issa ». Or, en 1945, les autochtones sont répartis en trois collèges : afar, arabe et somali. Depuis toujours de notre histoire Djibouti, au nom du peuple djiboutien, il y a des hommes Afars qui représent le pays et toutes les communautés. Ils se nomment MM. Ali Houmed « Zeyla’i », Mohamed youssouf, Saïd Ali Coubèche (arabe), Mohamed Kamil, etc. Ils comprennent trés bien de chose à la politique et veulent l unités de pays quelque soit l origine des citoyens(ethiopie,somalie) Les Djiboutiens de 1947 ? Les Djiboutiens qui comptent en 1947 sont principalement des Européens. Les indigènes urbanisés ont droit de cité quand ils participent à l’activité économique de la CFS. La majorité écrasante vraie citoyens les peuples Afars de Djibouti . Ceux qui parlent français ou qui sont commis de l’Etat, les anciens combattants et les notables ont le droit de voter. La population d’Ali-Sabieh, de Dikhil, de Tadjoura, participe aux élections. Plus que jamais Djibouti-ville joue la vedette. La métropole ne veut pas brusquer l’évolution du territoire en donnant trop de liberté et de droits aux Afars . Mais les mentalités évoluent vite. Et si la population urbanisée s’avère ingrate, que fera-t-on ? Eh bien ! On fera appel aux agglomérations de l’intérieur et aux Afar. En même temps, le gouverneur et l’administration locale se livrent à leurs jeux favoris. Ils encouragent les revendications qui sont susceptibles de compartimenter la société. Ils appuyent les doléances des tribus ou des clans. Plus les Djiboutiens manifestent leurs divisions, plus la marge des manœuvres de la métropole s’élargit. La vieille recette fait encore les beaux jours de la dictature djiboutienne. Si aux alentours de 1946, le clivage était ethnique, il deviendra tribal à partir de 1949. Etre djiboutien à Djibouti, aujourd’hui, dépend de la bonne volonté d’Ismail Omar Guelleh. Les fondements et les symboles de l’Etat national vacillent sous nos yeux
Posted on: Fri, 27 Sep 2013 09:25:21 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015