Qui est le Dieu des Chrétiens ? S’il est vrai que tout - TopicsExpress



          

Qui est le Dieu des Chrétiens ? S’il est vrai que tout homme a une dimension d’adoration, alors il faut chercher quel est le vrai Dieu. Nous proposons ici la rencontre du Dieu des Chrétiens. 1 Le Dieu des Chrétiens est celui qui dit : « Je suis celui qui suis ». Ce qui veut dire beaucoup de choses : - J’existe réellement, absolument, mon existence ne dépend de personne, même pas de ceux qui croient en moi. - Je n’ai pas à me situer dans le passé, je suis l’éternel présent ; c’est nous, avec le cosmos, qui sommes dans le temps. D’une autre façon le Dieu des Chrétiens dit : « Je suis celui qui était, qui est et qui vient. » Dans « le livre de l’Exode » ( un très ancien livre, le second dans la Bible juive et chrétienne) nous lisons que Moïse, un Israélite enfui d’Egypte, gardait un troupeau dans le Sinaï quand un jour il voit « un buisson qui brûle mais ne se consume pas. » Intrigué, Moïse se détourne de son chemin pour aller voir de plus près ce buisson étrange, « le buisson ardent ». Lorsqu’il approche, il entend Dieu lui parler comme s’il était présent dans le buisson. Et Dieu lui dit son nom : « je suis celui qui suis ». (Exode, chapitre 3). Brûler sans se consumer, c’est l’image du Dieu sur qui le temps, l’usure, la vieillesse n’ont pas de prise. Dieu n’est pas dans le temps du cosmos ; il est hors du temps ; il est simplement. C’est pourquoi, contrairement à certaines images d’un vieillard aux chevaux blancs 1, Dieu est toujours jeune, Dieu ne meurt pas. Mais ce buisson qui brûle sans se consumer, c’est aussi l’image de ce Dieu qui vient vers les hommes pour leur parler, de ce Dieu qui se fait homme même pour vivre avec nous et nous dire qui est Dieu : en Jésus Christ Dieu se fait homme. Dieu prend la nature humaine, on dit « il s’incarne », sans faire éclater, comme pour le buisson sans consumer la nature humaine. PREUVES EVIDENTES que JESUS est DIEU venu sur TERRE. Dieu annonce dans lancien testament quil viendra LUI MÊME sur cette terre pour sauver son peuple : Esaie 35.4 Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra LUI-MÊME et vous sauvera. - Dieu dit aussi qu il se cache dans un Sauveur. Ce qui ne peut- être que lannonce de Jésus : Esaie 45.15 Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu dIsraël, sauveur! Cest pour cela quil est écrit CHERCHEZ et VOUS TROUVEREZ = Matthieu 7 : 7 . Aussi dans Esaie 43.11 Cest moi, moi qui suis lÉternel, Et HORS MOI, il ny a POINT de SAUVEUR, or nous savons très bien que Jésus se fait appeler SAUVEUR. Dans un autre verset, Dieu se compare à Jésus qui a été livré par judas pour 30 pièces : Matthieu 26.14. Alors lun des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces dargent. Or Dieu dit dans lancien testament quil est estimé à 30 pièces par son peuple. Ceci ne peut faire référence quà Jésus lui même qui fut vendu. Zacharie 11.11. Elle fut rompue ce jour-là; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que cétait la parole de lÉternel. 11.12 Je leur dis: Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles dargent. 11.13 LÉternel me dit: Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils mont estimé! Et je pris les trente sicles dargent, et je les jetai dans la maison de lÉternel, pour le potier. -Mieux encore ! Dieu dit dans lAncien Testament, quil a été percé ! comment est ce possible que Dieu soit percé ? par le sacrifice de Jésus qui fut percé ! encore une fois et une preuve de plus que Dieu annonce Jésus comme lui même...: Zacharie 12.10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui quils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. Toutes les preuves sont là , Dieu a bien annoncé auparavant que Jésus nest autre que lui même , il est bien évident que Jésus ne le montre pas et ne le dit pas mais Dieu a bien annoncé également quil se cache comme vous avez pu le lire dans Esaie 45,15 ... Une personne la reconnu cest Thomas : Jean 20.27. Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois. 20.28 Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu! Jésus lui dit: 20.29 Parce que tu mas vu, tu as cru. Heureux ceux qui nont pas vu, et qui ont cru! 20.30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup dautres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Les preuves que Jésus est Dieu, sont dans la Bible pour ceux qui cherchent vraiment le Seigneur, de tout leur coeur, Jésus a fait beaucoup de miracles et il en fait encore ! Jésus Christ est Dieu qui s’est fait homme. En se faisant homme, Dieu donne à l’homme, à la nature humaine, « d’être capable de recevoir Dieu »1 C’est extraordinaire ! Tout au contraire de bien des fausses images que l’on se fait sur Dieu, nous ne sommes pas appelés à être dominés par Dieu de façon tyrannique ( ce à quoi on cherche à échapper en affirmant que Dieu n’existe pas), mais c’est Dieu qui se fait comme nous, homme, pour que nous devenions comme lui : il nous invite à recevoir le don de Dieu : faire partie de sa famille, entrer dans sa compagnie pour partager avec lui un bonheur infini. Nous sommes donc appelés à devenir « Fils de Dieu », « frères de Jésus Christ »qui est lui Le Fils. C’est ce qu’exprime la prière chrétienne par excellence, que Jésus a apprise à ses disciples pour qu’ils nous l’apprennent : « Notre Père qui êtes aux Cieux… » 3 Nous avons été appelés à l’existence par amour. Le Dieu des Chrétiens n’apporte-t-il pas ainsi la réponse à cette question existentielle, que tout homme est en droit de se poser : Pourquoi suis-je sur terre ? Sans raison ? par absurdité, par erreur, par hasard ? A cette question le Dieu des Chrétiens répond : « je t’ai appelé à l’existence parce que je t’ai aimé par avance, et je te propose de venir partager le bonheur infini qui est le mien » 4 Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit : un seul Dieu en trois personnes. Les Chrétiens - comme les Juifs et les Musulmans – croient en un Dieu unique, ils sont « monothéistes ». D’ailleurs par sa propre raison l’homme est capable de découvrir qu’il ne peut pas y avoir plusieurs Dieux. Sans entrer dans toute la démonstration, disons simplement que s’il y avait plusieurs Dieux, alors aucun ne serait vraiment Dieu puisque le propre de Dieu c’est d’être à lui-même sa seule cause d’existence, et d’autre part la cause d’existence de tout ce qui existe. Mais dira-t-on comment les anciens Grecs et Romains, les Egyptiens, et beaucoup d’autres peuples étaient, ou même sont encore aujourd’hui « polythéistes », croyant en plusieurs Dieux ? A vrai dire des études plus exactes de ces différentes religions, en particulier celles de Mycea Eliade et divers travaux sur les religions africaines dites « animistes » semblent montrer que les religions polythéistes sont des dégradations progressives du monothéisme : il y a bien croyance originaire en un Dieu unique, mais ce Dieu semble inaccessible, voire indifférent à la vie des hommes ; aussi on reporte une partie de ses attributs divins sur des « dieux secondaires » à qui on pourra plus facilement s’adresser, et qui prendront plus ou moins d’importance. Donc le Dieu Unique est bien ce qui est le plus conforme à la raison. Mais comment est-il ? qui est-il en vérité ? Il ne suffit pas de le supposer, de l’imaginer ; il est « lui », et non ce que je veux qu’il soit. Dieu, s’il existe, ne peut être qu’objectif, il ne dépend pas de ma subjectivité. Il ne suffit pas pour connaître Dieu d’exercer sa raison droite, de faire une hypothèse « rationnelle », ou une théologie naturelle. C’est le premier pas, seulement Dieu est bien plus grand que nous et que notre raison. Comment le petit peut-il connaître le plus grand, cet être tel qu’il ne peut y en avoir de plus grand (saint Anselme) ? Hé bien c’est évident, nul ne peut connaître Dieu si Dieu ne se fait pas connaître lui-même. C’est dans la mesure où Dieu se révèle que nous pouvons le connaître, un peu. C’est ce qu’on appelle la Révélation : ce que Dieu dit et fait pour que nous le connaissions. Et Dieu s’est révélé à nous d’abord par les Prophètes de l’ancien Israël, puis par Jésus Christ. Et ce Dieu nous dit qu’il est Père, Fils et Saint Esprit. C’est ce qui est clairement exprimé notamment dans cette mission donnée par Jésus Christ à ses disciples à la fin de sa vie terrestre : « Allez donc, de toutes nations faites des disciples et baptisez les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »(Evangile de saint Matthieu, chap. 28, verset 19). Dieu n’est donc pas tout seul, s’ennuyant dans son Ciel sans personne à qui parler : il est à la fois l’Unique, le seul Dieu, et en même temps trois personnes qui s’aiment parfaitement et sont en parfaite communion, chacun donnant tout son être aux autres, même cœur et même volonté. Par surabondance d’amour, ce Dieu trinitaire donne l’existence à la création : nous existons parce que nous sommes aimés. Les Musulmans refusent souvent que Jésus Christ puisse être Dieu, parce que disent-ils, Dieu ne peut pas comme un homme avoir de fils. Mais dans la réalité, n’est ce pas la question inverse qu’il faudrait se poser ? N’est ce pas l’homme qui a des fils comme Dieu a un fils ? Car l‘homme dit la Genèse (1) a été créé « à l’image de Dieu ». Aussi Saint Paul en contemplant ce mystère écrit sous l’action de l’Esprit Saint : « Je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom »(Epître aux Ephésiens Ch. 3 v. 14). Les Musulmans devraient bien réfléchir d’ailleurs au paradoxe avec lequel ils acceptent que Dieu puisse nous parler avec des paroles humaines, voire avec des mots écrits sur papier avec de l’encre, comme les sourates du Coran, pour nous dire qui il est, mais qui en même temps refusent d’accepter que Dieu se soit fait homme pour nous parler directement ! Un Dieu fait homme est ce donc plus difficile à Dieu qu’un Dieu fait mots ? Pour revenir à la Révélation, le Credo est pour les Chrétiens tout ce que Dieu a appris à l’homme 1°par l’Ancien Testament (ensemble de livres communs aux Juifs et aux Chrétiens, et que les Musulmans acceptent aussi) ; dans ce t Ancien Testament sont recueillis des livres « inspirés », lois, histoire, sagesse, Prophètes ; 2° par les Evangiles, les Actes des Apôtres, les Epîtres et l’Apocalypse qui constituent le Nouveau Testament. La Bible chrétienne comprend donc l’Ancien et le Nouveau Testament. Aujourd’hui, au début du XXIème siècle, nous pouvons nous référer au Catéchisme de l’Eglise Catholique (publié d’abord en français en 1992 )pour connaître avec sûreté l’essentiel de ce que nous pouvons savoir sur Dieu Père Fils et Saint Esprit, sur la création de l’homme et l’histoire du salut, sur la vie chrétienne dans le monde présent. Ce Catéchisme de l’Eglise Catholique comporte sur chaque sujet traité les citations et références de la Bible, des Pères de l’Eglise et des Conciles. Les Pères de l’Eglise sont les témoins de la foi des premiers siècles, ils ont été les premiers à réfléchir aux « Questions de l’homme sur Dieu » ; les Conciles sont des réunions d’Evêques autour du Pape qui ont tranché au fil des siècles, avec l‘assistance du Saint Esprit les problèmes d’interprétation. (1) - La Genèse est le premier livre de la Bible, dans l’Ancien Testament, commun aux Juifs, aux Musulmans et aux Chrétiens ; le début de la Genèse raconte la création par Dieu de l’homme et de la femme « à l’image de Dieu il les créa ». Genèse, ch. V. 27 Qui est responsable de la mort de Jésus ? Nous allons procéder à deux lectures qui permettront de fixer un cadre à la question posée: Esaïe 53 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de lÉternel ? 2 Il sest élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort dune terre desséchée. Il navait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect navait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous lavons dédaigné, nous navons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances quil a portées, cest de nos douleurs quil sest chargé; et nous lavons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et cest par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis. Chacun suivait sa propre voie et lÉternel a fait retomber sur lui liniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé et il na point ouvert la bouche, semblable à un agneau quon mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent. Il na point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par langoisse et le châtiment et parmi ceux de sa génération, qui a cru quil était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiquil neût point commis de violence et quil ny eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à lÉternel de le briser par la souffrance. Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours et lœuvre de lÉternel prospérera entre ses mains. 11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards. Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup dhommes et il se chargera de leurs iniquités. 12 Cest pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands. Il partagera le butin avec les puissants parce quil sest livré lui-même à la mort et quil a été mis au nombre des malfaiteurs, parce quil a porté les péchés de beaucoup dhommes et quil a intercédé pour les coupables. Marc 15 1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils lemmenèrent, et le livrèrent à Pilate. 2 Pilate linterrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. 3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations. 4 Pilate linterrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ? Vois de combien de choses ils taccusent. 5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate. 6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que demandait la foule. 7 Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre quils avaient commis dans une sédition. 8 La foule, étant montée, se mit à demander ce quil avait coutume de leur accorder. 9 Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? 10 Car il savait que cétait par envie que les principaux sacrificateurs lavaient livré. 11 Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas. 12 Pilate, reprenant la parole, leur dit : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? 13 Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le ! 14 Pilate leur dit : Quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le ! 15 Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. 16 Les soldats conduisirent Jésus dans lintérieur de la cour, cest-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte. 17 Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne dépines, quils avaient tressée. 18 Puis ils se mirent à le saluer: Salut, roi des Juifs ! 19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui. 20 Après sêtre ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et lemmenèrent pour le crucifier. Qui a crucifié Jésus ? Cette question na pas seulement de valeur historique, mais, compte tenu de la justification que cette mort nous a acquise, elle est vitale pour tout chrétien. Cest à cause de cette question que, dans les siècles passés et même, nous le savons, il y a encore une cinquantaine dannées, les Juifs traités de déicides, furent horriblement persécutés. Un écrivain juif a dit que le récit de la crucifixion a causé plus de persécutions et de pogroms que tous les livres antisémites écrits depuis le règne de Constantin, le premier empereur chrétien de Rome qui a fondé lassise de lÉglise catholique romaine. Cependant, la faute nest pas due au récit de lÉvangile; les hommes ont fait un usage fallacieux et ont utilisé ce prétexte pour justifier les persécutions antisémites. Qui est responsable de la mort de Jésus ? Cest une question importante pour tous les hommes, juifs, chrétiens, athées et même pour Dieu. 1. LES ROMAINS ONT UNE PART DE RESPONSABILITE, car les juifs navaient pas droit de mettre à mort (voir Jean 18.31). De plus, la crucifixion nétait pas utilisée par les juifs qui pratiquaient la lapidation, le bûcher et la pendaison; la crucifixion était un supplice spécifiquement romain. Ce sont les soldats romains qui ont cloué Jésus sur la croix, cest un soldat romain qui lui a percé le côté; ce sont des soldats romains qui ont tiré au sort ses vêtements, et cest un centurion romain qui a dirigé lexécution. Les romains ont donc une part de responsabilité, mais pas toute, loin sen faut. 2. CERTAINS JUIFS SONT RESPONSABLES; contrairement à ce que lon pourrait croire, les pharisiens nont joué quun rôle secondaire; en effet cette branche du judaïsme, représentait un mouvement populaire, fondant sa doctrine sur une stricte observance formelle de la Loi, mais considérée comme dissidente par les scribes, les docteurs et les souverains sacrificateurs, gardiens du Temple et de lorthodoxie juive, appelés saducéens; leur soucis principal était de se concilier les romains pour garder le statut dexception dont bénéficiait le judaïsme dans lempire romain. Jésus représentait un danger à cette voie politique, et son exécution simposait. Ils insistent auprès de Pilate pour que Jésus soit crucifié. Et pourtant son innocence est avéré, y compris dans lesprit de Pilate (Lc 23.41 et Jn 19.6). Mais Pilate sera finalement sensible à largument politique quils lui assènent : le roi des Juif nest pas Jésus mais César. Au pied de la croix, les chefs du peuple, les pharisiens et des agitateurs zélotes (mouvement violent anti-romain) se moquent de Christ Et cest une grande partie du peuple qui crie: Ôte, Ôte, crucifie! . Que dire de Judas qui a trahit ? De Pierre qui renie son Maître et des apôtres qui senfuient; seules les femmes fidèles de leur Seigneur (et peut-être Jean ?) seront au pied de la croix. 3. PILATE EST AUSSI RESPONSABLE, lui le gouverneur romain, qui a la décision suprême. Dabord il déclare Jésus innocent. Sa femme vient le presser de ne pas soccuper de cette affaire, à la suite dun songe quelle a fait. Pilate discute avec la foule, comme sil navait pas autorité sur elle ; quelle faiblesse ! Finalement il se lave les mains pour se déclarer innocent dans cette affaire - lâcheté inouïe de la part dun procurateur de lEmpereur -, mais il fait battre Jésus à coups de verges. La responsabilité de Pilate est écrasante, ainsi que celle la populace romaine qui a, tout autant que les Saducéens, pesé sur la lâcheté de Pilate. 4. JÉSUS A SA PART DE RESPONSABILITÉ dans sa propre mort. Jusquà présent, selon ce que nous avons évoqué, on pourrait prendre le Christ pour un martyr passif dune noble cause ou la victime dun complot judiciaire. Grossière erreur ! Il a voulu offrir volontairement sa vie en sacrifice pour nos péchés. Jusqualors lheure nétait pas venue; mais toute la vie publique de Jésus devait tendre vers le sacrifice propitiatoire de sa personne pour notre justification. Il a annoncé plusieurs fois cette mort, par exemple en disant quil était le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis. Il a dit aussi quil donne sa vie afin de la reprendre, quil la donne de lui même, quil a le pouvoir de la donner 17 Le Père maime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. 18 Personne ne me lôte, mais je la donne de moi-même; jai le pouvoir de la donner, et jai le pouvoir de la reprendre : tel est lordre que jai reçu de mon Père. (Jn 10) Jésus a la responsabilité de sa mort car il nous a aimés au point de donner sa vie en rançon pour nos péchés et pour nous (Mt 20.28). Et on songe avec émotion aux dernières paroles de Jésus, qui indiquent que sa mission est achevée. Tout est accompli (Jn 19.30) Mais ce nest pas tout. Pour bien connaître la vérité, il faut être conscient que... 5. DIEU AUSSI A SA PART DE RESPONSABILITÉ dans la mort de son Fils. Dans le psaume 22 au verset 16, Jésus dit à Dieu par prophète interposé : Tu me réduis à la poussière de la mort . Dans le chapitre 53 du livre dÉsaïe, consacré à lannonce prophétique de la mort de Jésus et écrit au VIIIème siècle avant J-C, on peut lire : verset 10 : Il a plu à lÉternel de le briser par sa souffrance Dans le nouveau Testament Paul nous dit : Dieu na pas épargné sont propre Fils, mais il l a livré pour nous tous (2Co 20.28) Lamour de Dieu a été pleinement manifestée à la croix. Et noublions pas que le verset central de toute la Bible, Ancien et Nouveau Testaments est celui-ci : Car Dieu a tant aimé le monde quil a donne son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais quil ait la vie éternelle. ( Jean 3.16). EN DÉFINITIVE, nous devons admettre que le monde entier a eu sa part de responsabilité dans la mort de Jésus, nous les premiers. Car, en fait, ce sont les péchés de tous les hommes (Tous ont péché et se sont privés de la gloire de Dieu (Rm 3.23) qui ont rendu la mort de Jésus nécessaire : Chacun suivait sa propre voie, et lÉternel a fait retomber sur lui liniquité de tous (Es 53.6). Un chrétien fit un songe : il se trouvait présent au moment où un soldat romain fouettait Jésus, avant sa crucifixion. Il saisi le soldat par lépaule pour quil mette fin à sa funeste besogne et lui fit faire un demi-tour. Mais ô surprise et confusion : il reconnu dans le visage de ce romain son propre visage. Ce fut pour lui comme une nouvelle révélation de sa culpabilité dans le sacrifice du Christ. Chacun doit savoir que, si vil que soit un homme, ses péchés ont été portés par Christ et que le salut est pour lui. À la seule condition quil se repente et quil croie que Jésus est mort pour lui, à sa place, afin quil ait le pardon et la vie éternelle. En demeurant dans le péché nous sommes contre Jésus. En manifestant notre foi envers lui, le crucifié, nous sommes alors pour lui. Sachons que nous sommes coupables, nous aussi de la mort de Jésus, mais sachons aussi, que, par la grâce de lÉternel, son sacrifice nous sauve au moment où nous croyons à Christ comme notre Sauveur et Seigneur. Dieu est-il bon ? Personne ne peut douter sérieusement que Dieu s’il existe ne soit bon en lui-même. En effet, s’il n’a pas la perfection, il ne peut raisonnablement être Dieu. Mais le Dieu des chrétiens est-il vraiment bon dans la réalité ? Et s’il est bon, exerce-t-il sa bonté envers nous ? Il est tout à fait légitime de poser des questions à Dieu. Dans un livre célèbre de la Bible, dans l’Ancien Testament, un homme, Job, discute pied à pied avec trois amis sur la justice et la bonté de Dieu. Job convainc ses interlocuteurs que les malheurs qui lui arrivent à lui ne sont pas dus à ses fautes. Le livre se termine sur la confiance de Job en une sagesse et une bonté qui le dépassent et Dieu, après l’épreuve, reçoit un bonheur plus parfait qu’avant., Même si l’on a beaucoup de questions et d’objections par rapport à la bonté de Dieu envers les hommes comme Job n’est-il pas juste pour y répondre loyalement d’examiner ses dires et ses actes ? Revenons au livre de la Genèse, et lisons dans le premier récit de la création ce que l’auteur inspiré dit de la création de l’homme : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ». (Genèse, ch. 1, v. 27) Créer l’homme et la femme à l’image de Dieu, à sa propre image, ce n’est pas une mauvaise chose ! Dieu annonce ainsi dès le début de la Révélation son intention bienveillante. Et maintenant écoutons les premiers mots que Dieu dit à l’homme et à la femme qu’il a créés : « Dieu les bénit et leur dit : « Soyez capables d’avoir des enfants, multipliez-vous, emplissez la terre et régnez sur elle ». (Gen. 1, 28). Tout cela n’était-il pas bon ? Pourtant aujourd’hui nous pouvons constater que le mal est présent dans le monde. Et que le mal est présent en nous même. Selon les mots de saint Paul : « Je ne fais pas le bien que je veux, et commet le mal que je ne veux pas » (Epître aux Romains, 7, 19). Si Dieu m’a créé bon, comment donc ai-je difficulté à faire le bien, et comment se fait-il que je fasse le mal ? Dieu nous apprend, toujours par la Révélation, à travers le récit imagé de la tentation d’Adam et d’Eve (Genèse ch.2 et 3) que l’homme lors de la Création était bon ; il était dans un état d’innocence qu nous avons perdu ; mais l’homme et la femme des commencements, à la suggestion du « serpent » (image du démon tentateur) ont voulu « être par eux mêmes ». Ils ont abandonné la confiance en Dieu et en sa bonté. Ils ont voulu pour parvenir au bonheur décider eux mêmes ce qui était le bien et ce qui était le mal. C’est ce que signifie, dans le langage biblique ancien, « connaître le bien et le mal », décider , être propriétaire du bien et du mal. Comme si un avion, à supposer qu’il ait la personnalité, voulait décider sans référence à ses constructeurs comment il doit voler. Il y a d’ailleurs bien des conducteurs de voiture qui prétendent « connaître le bien et le mal » de leur voiture, et qui font un étrange emploi ou entretien du véhicule, avec des conséquences fâcheuses. Et effectivement cette entreprise du premier homme et de la première femme pour décider par eux mêmes du bien et du mal n’a pas été une réussite : le mal s’est installé en eux et entre eux. Et avec le mal, est associée la mort qui est véritablement la séparation d’avec Dieu, alors que nous étions promis à vivre toujours en sa compagnie. Mais « le constructeur de l’avion », ou plutôt de l’homme, Dieu, est bon. Il ne se console pas de voir celui qu’il a créé par amour se perdre dans le mal et ses conséquences, culpabilité, tristesse, envie, domination, et la mort non seulement physique mais spirituelle. C’est Dieu lui-même qui revient vers l’homme : Dieu le Fils, le Fils éternel se fait homme et naît de Marie à Bethléem. Jésus est le Fils de Dieu qui se fait homme comme nous afin de rétablir la confiance et l’amour de l’homme envers Dieu. Il nous recrée une seconde fois par le pardon et nous donne une nouvelle innocence. Jésus Christ, Dieu fait homme, vrai Dieu et vrai homme, nous révèle le Père : « Qui me voit, voit le Père ». Un Père qui aime et qui pardonne comme le montre la Parabole de l’enfant prodigue : le fils qui a rompu avec son père, réclamé sa part d’héritage, et qui revient quand il est ruiné mendier à la porte de la maison. Le Père l’accueille avec tendresse et organise une fête pour son retour. C’est ce que Jésus veut dire de Dieu le Père, qu’il nous invite à appeler avec lui « Notre Père ». Jésus va plus loin, beaucoup plus loin. Il nous montre en actes l’infinie bonté et respect de notre liberté de Dieu à notre égard : lorsque les adversaires de Jésus Christ veulent le mettre à mort, Jésus refuse d’employer sa toute puissance divine pour ne pas nous donner l’image d’un Dieu sévère et contraignant, puissant et dominant les libertés, non, Jésus préfère donner sa vie (« ma vie nul ne me la prend, mais c’est moi qui la donne ») pour montrer l’image du vrai Dieu : Ce que ce Dieu d’amour recherche c’est notre amour à nous, et non notre soumission. La bonté de Dieu, Jésus nous en donne le témoignage, comme le montre très bien le film de Mel Gibson, La Passion, sur la croix, au sommet de toutes ses souffrances, Jésus dit : « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Et Saint Paul, le persécuteur de chrétiens converti, dit : « Il m’a aimé et s’est livré pour moi. » Maintenant nous pouvons lire et comprendre ce qu’écrivait Isaïe, un Prophète de l’Ancien Testament : « Cieux, criez de joie, terre exulte, que les montagnes poussent des cris car le Seigneur a consolé son Peuple, il prend en pitié les affligés. Sion avait dit : « Le Seigneur m’a oubliée ». Une femme oublie-t-elle son petit enfant, Est-elle sans pitié pour le fruit de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, Moi je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravée dans la paume de mes mains… »(Isaïe 49, v. 13 à 16). Ou encore ce qui est écrit au Livre de la Sagesse : « Car Dieu n’a pas fait la mort, il ne prend pas plaisir à la perte des vivants, il a tout créé pour l’être ». (Sagesse, 1, v. 13 & 14). « …oui Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il en a fait une image de sa propre nature ; c’est par l’envie du diable [ le Serpent dans le récit de Genèse 3] que la mort est entrée dans le monde ». (Sagesse 2, 23 & 24). Et pour terminer, revenons à l’Evangile ; quand Jésus meurt sur la croix, à côté de lui, deux malfaiteurs sont crucifiés : « L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait… Mais l’autre, le reprenant, déclara : « Tu n’as même pas crainte de Dieu alors que tu subis la même peine ! Pour nous c’est justice, nous payons nos actes ; mais lui n’a rien fait de mal ». Et il disait : » Jésus souviens toi de moi quand tu viendras avec ton Royaume ». Et Jésus lui dit : « En vérité je te le dis, aujourd’hui même tu seras avec moi dans le Paradis ». Ainsi nous voyons que le premier à entrer dans le Paradis est ce bandit qui s’est tourné avec confiance vers l’amour de Jésus, vers l’amour de Dieu. Un Dieu qui se laisse mettre à mort, un roi qui s’incline devant ses sujets ; qui donne sa vie pour eux ; un Dieu qui pardonne, voilà le Dieu bon. Si vous en trouvez un meilleur, prenez le !
Posted on: Sat, 26 Oct 2013 08:14:03 +0000

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