RDC : L’Ouganda et sa protection incompréhensive pour la - TopicsExpress



          

RDC : L’Ouganda et sa protection incompréhensive pour la Rébellion du M23 Après avoir essuyé une débâcle militaire dans l’Est du Congo face aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le chef militaire du M23 « Mouvement du 23 Mars », Sultani Makenga et plusieurs de ses hommes ont dû trouver refuge sur le sol Ougandais. C’est Kampala même qui a donné l’information quelques heures seulement l’après l’assaut concluant des forces républicaines de la RDC dans les bases jusque-là détenues par la rébellion. L’Ouganda avait tout d’abord signalé la présence sur son territoire des membres de la rébellion. Et vendredi, les autorités ougandaises ont annoncé que Sultani Makenga, chef militaire du M23 et ses hommes qui ont eu la vie sauve pour s’être rendu en Ouganda ne seront pas livrés à la République Démocratique du Congo. Kampala réclame un accord préalable qui détermine le sort de ses rebelles. Environ 1500 rebelles du M23 se sont refugiés en Ouganda parmi lesquels des soldats, d’officiers et certains de leurs commandants dont Sultani Makenga. L’Ouganda qui prend acte de la déroute militaire de la rébellion exige qu’un accord soit conclu avec la branche politique du M23 avant que les combattants du M23 réfugiés sur son sol ne soient remis aux autorités de Kinshasa. « Ils ne sont pas prisonniers. Ce sont des soldats fuyant la guerre, donc nous les accueillons et les aidons, parce que c’est de notre responsabilité, comme nous l’avons fait pour des soldats de l’armée de RDC plus tôt dans l’année », a déclaré le colonel Paddy Ankunda, porte-parole du ministère ougandais de la Défense et de l’armée ougandaise. Pour l’heure, l’Ouganda pourrait réinstaller les rebelles ailleurs. Ils étaient jusque-là cantonnés dans la zone de Mgahinga, dans le département de Kisoro, dans le coin sud-ouest de l’Ouganda, frontalier de la RDC et du Rwanda. Le 5 novembre le M23 défait militairement avait proclamé un cessez-le-feu unilatéral et son chef politique avait proclamé la « fin immédiate de sa rébellion ». Ce qui est désormais convenu d’appeler l’ex mouvement rebelle cherche à conclure un accord avec la RDC en vue de parvenir à une solution pacifique avec le gouvernement congolais après vingt mois de crise. Le seul problème qui bloquerait la signature d’un accord entre le M23 et le pouvoir de Kinshasa est l’exigence d’une amnistie et l’intégration des anciens combattants du M23 et de leur chef militaire dans l’armée régulière de la RDC. Mais Les autorités congolaises ne comptent pas accorder une amnistie à ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis des crimes graves comme Sultani Makenga, le Chef militaire du M23 accusé par l’ONU d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et d’atrocités liées au M23 dans l’est de la RDC tels que meurtres, viols, enlèvements, recrutement d’enfants, enrôlements forcés, etc. La question que l’on est en droit de se poser est de savoir pourquoi l’Ouganda protège-t-il les rebelles du M23 au point d’exiger la signature d’un accord avant de les livrer au pouvoir de Kinshasa. Difficile pour l’heure de répondre à cette question mais on dirait l’Ouganda et les pays limitrophes de la RDC se nourrissent des crises et des guerres répétitives dans l’Est de la RDC.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 01:44:27 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015