REGION Bouar : Visite éclair du Général Babacar Gueye à Bouar - TopicsExpress



          

REGION Bouar : Visite éclair du Général Babacar Gueye à Bouar pour une mission d’évaluation (Radio Siriri) — Accompagné d’une forte délégation (une vingtaine de personnes), le représentant du Secrétaire Général est venu s’enquérir de la situation sécuritaire et alimentaire auprès de la population ce jeudi 22 août. L’équipe de cette mission était composée du Système des Nations Unies en République Centrafricaine. Toutes les couches sociales étaient représentées : confessions religieuses, les Chefs de Services, les chefs de groupes et de quartiers ainsi que les représentants des commerçants. Une réunion qui a duré deux heures (de 11h-13h) a permis à quelques participants à cette rencontre improvisée de s’exprimer. Cette mission a été organisée par l’UNICEF, L’UNDP et les Département des Affaires politiques de l’ONU, le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Selon le général Gueye, le but de cette mission était de toucher du doigt les problèmes que connaissent la Centrafrique et les réalités que traversent les populations centrafricaines en général. Car le pays traverse en ce moment la période la plus difficile de son histoire. Mme Marthe Mbita en prenant la parole, a été claire dans ses propos : « Ici au centre, nous n’avons pas de problèmes de sécurité. Mais à partir de 30-40 Kms en dehors de Bouar, c’est là que sévissent les exactions de toutes sortes. J’en profite pour dénoncer les mariages forcés et précoces des enfants de 12 à 15 ans. Les seleka amènent de l’argent avec des cadeaux et les parents des ces enfants-là, les obligent à les épouser. Le problème, quand ils ne seront plus là, que vont devenir ces enfants ? Il y a aussi les risques des maladies pour ces enfants. (…) Nous voulons la présence d’une force étrangère neutre dans la Nana-Mambéré car les banques restent fermées et l’argent ne circule plus. » L’abbé Mireck a quant à lui souligné la nécessite de justice et de réparation avant de parler de la paix en citant le cas de Bohong où une partie de la population vit dans la brousse tandis qu’une autre partie n’est inquiété, certaines maisons sont brûlées, d’autres épargnées. « La route également pour aller à Bocaranga reste bloquée. Alors que depuis un mois et demi nous avons initié une plate-forme interreligieuse pour la paix et la réconciliation et le but est de parcourir la zone pour une sensibilisation. Mais avec ce qui se passe en ce moment dans la zone, nous sommes bloqués. » Toutes les photos sont en dessous © Août 2013 Radio Siriri
Posted on: Thu, 22 Aug 2013 22:39:07 +0000

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