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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi CHNMFT --------- Touba, le 17/09/13 Intersyndicale SAMES-SUTSAS Communiqué de presse Objet : Situation désastreuse à l’Hôpital Matlaboul Fawzaïni. L’intersyndicale SAMES-SUTSAS du Centre Hospitalier National Mathlaboul Fawzayni de Touba, parlant en même temps au nom du personnel exerçant dans cet établissement, informe les autorités politiques, religieuses et l’opinion publique de la situation désastreuse dont sont victimes les populations de Touba en particulier et du Sénégal en général du fait de la gestion du directeur Seydina Ababacar Diouf. Elle en appelle à votre arbitrage et votre soutien pour décanter la situation à risque que subissent ses travailleurs et les populations qui les sollicitent. Des manquements graves sont notés au niveau de tous les points de prestations qui compromettent la qualité des soins. On peut en citer quelques uns : 1) La non fonctionnalité du bloc opératoire liée à : o l’affaissement des murs qui ne garantit aucune sécurité, ni pour le personnel, ni pour les malades ; o l’indisponibilité d’équipements de soutien (autoclave, machine à laver…) : les champs opératoires sont souillés et les tambours fermés avec du sparadrap ce qui compromet l’asepsie des interventions ; o l’indisponibilité d’un amplificateur de brillance ; o la panne récurrente de scialytique, de bistouri électrique, de scope et de respirateur d’anesthésie, de scie à plâtre; Cette situation est en train de décourager les patriotes et entraine des départs du personnel. Cette situation est à l’origine d’un déficit qui impacte sur le fonctionnement du bloc opératoire avec comme conséquences: • retard apporté à la prise en charge et décès malheureux ; • durée du séjour d’hospitalisation prolongée ; • fréquence des complications et d’infections nosocomiales ; • transfert de beaucoup de patients vers d’autres structures pour ablation d’un plâtre ou un bilan (échographie cardiaque, endoscopie digestive, échodoppler de membre inférieur, numération et formule sanguine etc.) 2) 50% de décès inacceptables dans certains services : o à un manque de barboteur, de manomètre et bocal d’aspiration alors que l’hôpital dispose d’une centrale à oxygène et de Système de vide mural; o rupture chronique de drogues d’urgences (bronchodilatateur, insuline …) et de perfusions ; o la rupture récurrente de produits pharmaceutiques : ainsi le patient paie tout ce qui est inhérent à sa prise en charge, comme la plus petite lame de bistouri, le thermomètre, le cathéter, la sonde urinaire … ; 3) L’absence d’examens spéciaux au niveau du service de radiologie depuis une année : lavement baryté, urographie intraveineuse, hystérosalpingographie ; 4) La prise en otage des malades : certains malades opérés sortis séjournent pendant des semaines sous les arbres et sous les tentes fautes de moyens pour payer leur facture alors que les gratuités du directeur foisonnent pour satisfaire une clientèle et solidifier des appuis. 5) Le recrutement d’étrangers en formation n’ayant pas le droit d’exercice légale de la médecine au Sénégal, pour combattre les médecins sénégalais qualifiés. Nous rappelons la volonté manifeste de l’Etat du Sénégal qui non seulement nous a doté en Scanner et en Central à oxygène, a aussi voulu régler ce problème en le relevant de ses fonctions. Pour les problèmes de matériels un Contrat Pluri-annuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM) à type de subvention d’investissement de plus d’un milliards de francs CFA, signé entre le Ministère de la santé et l’Hôpital est en train d’être exécuté pour 3 ans (2012 à 2014) ; malheureusement l’on ne saurait dire comment ces fonds sont utilisés à part des tentes, des cantines, deux nouvelles voitures et des bancs en dur. En conclusion : l’Hôpital Mathlaboul Fawzaïni de Touba souffre! Le droit à la santé est une attribution de la constitution. Des soins de qualité ne peuvent être octroyés à la population, au-delà des connaissances acquises, que par une quiétude et un climat social serein. Le médecin de l’hôpital Mathlaboul Fawzaïni est gravement menacé. Au-delà de sa responsabilité administrative qui est bafouée à tous les niveaux, celles disciplinaire, pénale et même civile sont compromises. Mais les médecins sont prêts à tout pour préserver leur dignité, respecter et faire respecter le droit à la santé des populations. Fort de ce constat, l’intersyndicale informe l’opinion publique de la pire catastrophe qui se déroule à l’hôpital de Touba. Les conditions matérielles et morales ne sont plus réunies pour l’exercice de la médecine au Centre Hospitalier National Mathlaboul Fawzayni. L’article 4 du code de déontologie médicale en fait allusion. Voici un crime organisé par le Directeur Seydina Ababcar Diouf sous l’œil impuissant des autorités étatiques. Ce Directeur qui déclare à ces supporters : je suis invulnérable, personne ne peut rien contre mois parce que j’ai « acheté » toutes les autorités religieuses de la ville de Touba. Devant cette situation, et si rien n’est fait dans les prochains jours, nous intersyndicale du CHNMFT prendrons nos responsabilités car la situation actuelle ne permet plus l’exercice de la médecine à l’hôpital de Touba. Ont Signé Dr Yoro Diagne Doudou Ndiaye SAMES SUTSAS
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 19:49:55 +0000

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