REVUE DE PRESSE POUR VOUS/ Le Parti du Président Gbagbo répond - TopicsExpress



          

REVUE DE PRESSE POUR VOUS/ Le Parti du Président Gbagbo répond à Dramane Lundi 15 juillet 2013. Le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) se réunit. A l’ordre du jour : l’actualité sociopolitique nationale, notamment l’appel de Dramane Alassane à l’endroit du parti du Président Gbagbo pour qu’il demande pardon aux victimes de la crise post-électorale. «Le FPI est un parti responsable des actes qu’il pose; il les assume diligemment chaque fois que de besoin», martèle, dans les colonnes de Aujourd’hui, le Comité Central du parti de Gbagbo. Et de poursuivre, à travers Notre Voie : «le Comité Central s’insurge (donc) contre les propos tenus par Ouattara appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise post-électorale». Pour Miaka – président intérimaire du FPI – et ses camarades, si pardon il y a à demander à une quelconque victime, ce n’est pas le parti de Gbagbo qui doit le faire. Cette démarche doit plutôt être l’œuvre du camp Ouattara. Car soutient-il, via LG Infos : «C’est bel et bien Monsieur Alassane Ouattara qui, depuis son intrusion dans la politique en Côte d’Ivoire fin 1989, y a introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux, sans jamais en assumer l’imputabilité, encore moins, demander pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri». A l’occasion de cette sortie, le Comité Central du FPI s’est également indigné du fait que «84» de ses militants et cadres «soient déférés à la Cour d’Assises alors que les vrais criminels politico-militaires jouissent d’une liberté ostentatoire en Côte d’Ivoire», relaie Le Nouveau Courrier. Le FPI appelle donc les décideurs et défenseurs des Droits de l’Homme «à user de toute action légitime et légale pour que soient respectés les droits de ces militants de l’opposition victimes d’ostracisme primaire et de totalitarisme écœurant et inacceptable», retransmet Aujourd’hui. Concernant le cas «Koua Justin – précédemment patron de la Jeunesse du FPI – enlevé», selon le parti, «inculpé et placé sous mandat de dépôt avec un dossier absolument vide», le FPI «dénonce avec véhémence» un «honteux terrorisme d’Etat pratiqué par le pouvoir sur d’honnêtes citoyens, comme arme politique de lâcheté avérée», rapporte Notre Voie. Le parti dirigé par Miaka «demande l’arrêt de toute procédure en son encontre et sa libération immédiate conséquemment», retranscrit LG Infos. Cette libération du jeune leader ‘’frontiste’’, le parti en fait une des conditions de «la reprise du dialogue direct» avec le pouvoir, tout comme «le paiement effectif des arriérés de 2011 et 2012 du financement public des partis politiques dû au FPI et le dégel des avoirs» de certains de ses militants, livre Le Nouveau Courrier. Le Comité Central invité subséquemment «le gouvernement à une conduite décente et audacieuse d’un processus de négociation qui ne soit pas l’otage de simple effet d’annonce et d’une communication politique de mauvais aloi, au détriment d’une réelle exigence nationale de normalisation et de réconciliation», diffuse L’Expression. Par cette sortie, décrypte Soir Info, «le FPI opte pour la fermeté et maintient ses préalables», dans le cadre de la «reprise du dialogue» avec le gouvernement. Le parti de Gbagbo «craches ses vérités à Alassane Ouattara», note Le Nouveau Courrier. «Le FPI, constate L’Intelligent d’Abidjan, rejette la main tendue de Ouattara». Il «rejette l’appel du chef de l’Etat au «repentir»», renchérit Le Nouveau Réveil. Le parti à la Rose «s’en fout donc des 3000 morts» de la crise post-électorale, déplore le quotidien. L’Expression perçoit cette position du FPI comme une provocation de Ouattara, voire une déclaration de «guerre totale» à Dramane. Joël N’Guessan – porte-parole du RDR, le parti de Ouattara – relaie Nord-Sud Quotidien, ne semble plus supporter cette «arrogance outrancière» du FPI et de ses dirigeants qui «sont le prototype de la négation permanente et surtout l’exemple parfait de l’irresponsabilité». Et désormais au RDR, on n’écarte plus l’idée d’une «dissolution du FPI», relèvent L’Intelligent d’Abidjan et Le Nouveau Courrier. En effet, soutient Joël N’Guessan, à l’intérieur de Nord-Sud Quotidien : «Il est peut être temps que des décisions vigoureuses soient prises à l’instar de ce qui s’est passé en Lybie, en Tunisie, en Egypte et en Irak où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout simplement dissous».
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 15:24:55 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015