REVUE DE PRESSE > Un statu quo angoissant - TopicsExpress



          

REVUE DE PRESSE > Un statu quo angoissant (paris-normandie.fr) Dans le vestiaire rouennais, ce n’est pas encore l’abattement, Les 24 dernières heures n’ont pas vu d’avancée majeure dans l’opération sauvetage du FC Rouen, à la recherche d’un million d’euros sous peine de tomber en DH. L’étau se resserre. Le terme a été repris par plusieurs protagonistes du feuilleton et il n’augure pas grand-chose de bon : le FC Rouen, en Division d’Honneur depuis mardi après-midi, a vécu une journée de « statu quo ». Statu quo tant du côté de la Matmut que des politiques, qui se « contentent » d’observer la scène d’un œil attentif. Statu quo du côté de Thierry Granturco, qui maintient avoir été « lâché » par des sponsors potentiels. Tout devait se jouer « dans les 72 heures », mardi. Il ne reste donc plus que deux jours pour éviter le pire. Que dit Granturco ? Le président rouennais persiste et signe : il était en contact avec des « sponsors historiques du club », « trois gros et un petit », mais « leur engagement est, pour une raison X ou Y, remis en cause ». « Nous travaillons à trouver une solution, éventuellement alternative. Nous ne voulons pas livrer en pâture le nom de ces gens, ce serait contre-productif. Mais ces sponsors sont très importants pour le FCR, si bien que nous avançons sur des œufs. » Sur ce dossier, Thierry Granturco semble avancer seul, en réalité, car nul autre dirigeant n’est au courant de ces tractations. Que dit la Matmut ? Dans un communiqué, le FCR a déploré la « triple sanction » qui le frappe : les trois points de pénalité, la non-accession en Ligue 2 qui en a découlé, et bien sûr cette exclusion des championnats nationaux. Il s’est aussi réjoui du « partenariat exceptionnel négocié avec la Matmut pour les saisons 2013-14 à 2017-18 ». Entre les lignes, on comprend qu’il trouverait encore plus exceptionnel que la société d’assurance consente une avance sur ses subsides. Chose qui pourrait se concevoir dans un cas d’extrême urgence comme celui-ci. Ça n’a pas l’air d’être à l’ordre du jour : la Matmut a laissé filtrer qu’elle ne dévierait pas de la feuille de route fixée le 21 juin. Que dit Fourneyron ? Rien, bien sûr. Alertée par mail par Thierry Granturco dès la semaine dernière, la ministre des Sports a fait savoir, via son service de presse, qu’elle n’aurait « aucune expression » sur le sujet pour « ne pas créer un dangereux précédent ». Ce qui ne signifie pas bien sûr que la Rouennaise ne se sent pas concernée par le problème. Que disent les joueurs ? Deux mini-bus remplis de joueurs s’avancent dans un concours de klaxons et de dérapages contrôlés. Il est presque midi hier à Diochon, et on ne peut pas dire que le traumatisme soit patent dans l’effectif du FC Rouen. Pourtant, avant que Didier Ollé-Nicolle et ses ouailles ne partent s’entraîner, le directeur général David Ducci s’était invité dans le vestiaire pour exposer dans le détail la gravité de la situation : la nécessité de trouver un financement d’un million d’euros dans les six jours, délai accordé par la DNCG à compter de la réception de la notification de la sanction (sans doute aujourd’hui). Pas de panique dans les rangs pour autant mais un sentiment d’injustice résumé par Pape M’Boup : « On trouve que la DNCG ne nous aide pas beaucoup. Nous, on fait tous des sacrifices pour aider le club à s’en sortir. Je gagne moins à Rouen qu’à Cherbourg ! » Zahir Zerdab s’interroge de son côté sur « la brutalité de la sanction ». « Quand je vois que Sedan et Le Mans s’en tirent mieux que nous alors qu’ils présentent des déficits énormes, je me dis que Rouen doit payer le prix des années précédentes. » Un contexte auquel le Franco-Algérien a fini par s’habituer, et que découvre forcément Vincent Le Baron. « On m’avait un peu averti sur le passé du club, mais moi, le passé, je m’en fous, c’est le présent et l’avenir qui m’intéressent, tranche l’ancien ailier de Laval. C’est quand même lourd, comme sanction... Mais si les dirigeants font appel, c’est qu’ils doivent avoir un dossier solide. On essaie de garder confiance, on est obligé d’attendre. » Une attente qui se fera à l’hôtel pour Le Baron. « J’avais trouvé un appart mais j’ai fait marche arrière. Si je dois partir dans une semaine... » Discours semblable du côté de Paillot, qui a déjà une expérience similaire à son « actif » avec Grenoble, où il a vécu un dépôt de bilan en 2011. « Le coach a bien insisté là-dessus : même s’il y a forcément des doutes, on n’a pas d’autre choix que de faire confiance à ceux qui doivent s’occuper de sauver le club. A notre niveau, on essaie de bien se préparer, au cas où. » Oui, sait-on jamais...
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 11:20:44 +0000

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