Rebondissement dans l’affaire des antennes-relais de l’opérateur de téléphonie Free. Alors que les riverains avaient manifesté leur désapprobation samedi devant le foyer Adoma, et lundi avant le conseil municipal, trois émetteurs ont été installés mardi sur les murs de leur résidence. « Un scandale », lancent les riverains qui les ont découvertes en rentrant chez eux, le soir. L’une d’entre elles donne sur l’enseigne de cuisines Mobalpa, avenue Franklin-Roosevelt, les deux autres sur le L du bâtiment. Les protestataires avaient bien subodoré une installation prochaine en voyant des ouvriers s’affairer ces derniers jours. Mais il ne la pensait pas si rapide. « Nous espérions que Free réfléchirait et changerait de site. Nous sommes déçus. Nous aurions voulu être tenus informés. Visiblement, même la mairie n’a pas été avertie. Nous avons essayé d’avoir les responsables de Free, mais c’est impossible. Dans l’immédiat nous demandons une rencontre entre nous, Adoma, Free et la mairie », réclame Christelle Dersoir, du collectif des riverains anti-antennes. Le groupe souhaite désormais, avant la mise en service des antennes, la communication des possibles changements d’orientation des antennes, les valeurs maximums d’émissions, et la possibilité de vérifier les informations que Free acceptera de leur donner. Le collectif entend aussi obtenir des engagements de la part de l’opérateur. « Le démantèlement, à ce jour, apparaît de fait peu probable. Nous voulons donc connaître dès aujourd’hui l’impact de l’activité des antennes. Reste que nous nous réservons, malgré tout, le droit d’aller devant le tribunal pour trouble manifeste du voisinage. Il serait d’ailleurs appréciable, à ce sujet, que la mairie se mouille et fasse faire des mesures », assène Christelle Dersoir. La municipalité a indiqué au collectif n’avoir pas eu de retour de Free, malgré ses sollicitations (1). Le premier adjoint, Jean-Michel Longueval, en charge du dossier, doit faire le point en début de semaine prochaine et donnera à la suite une réponse à la demande d’organisation d’une rencontre. L’élu rappelle que si les demandes d’installations d’antennes sur le domaine communal essuient normalement un refus de la mairie, celles faites à des particuliers peuvent recevoir un avis favorable. (1) Nous avons également essayé de les contacter, en vain.
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 18:39:27 +0000
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