Recul sur lécotaxe, pacte davenir de la Bretagne, transports - TopicsExpress



          

Recul sur lécotaxe, pacte davenir de la Bretagne, transports marseillais... Le gouvernement a engagé près de 5 milliards deuros cette semaine. Mais où trouvera-t-il largent ? Cest ce qui sappelle être pris à contre-pied. Alors que Bruxelles somme la France de semployer à réduire son déficit et que Standard & Poors adresse un avertissement retentissant au gouvernement, celui-ci dépense sans compter. Faisant fi des plaintes de lEurope et des institutions financières, il a engagé près de 5 milliards deuros de dépenses cette semaine. Jean-Marc Ayrault a promis «plus de 3 milliards deuros» dinvestissements dans les transports marseillais. La Bretagne, secouée par la mobilisation des bonnets rouges et minée par les plans sociaux, récoltera elle près dun milliard dans le cadre du «pacte davenir» pour la région. Soit environ 4 milliards deuros piochés dans les caisses publiques destinés à financer des projets locaux. Un coûteux recul sur lécotaxe Le recul du gouvernement sur lécotaxe grèvera lui aussi le budget de lEtat. Non seulement lEtat renonce - au moins provisoirement - aux 900 millions annuels quil aurait dû récolter grâce à la levée de cet impôt mais il sest en outre engagé à payer la note des infrastructures détruites. La réparation dun portique est facturée entre 500.000 et 1 million deuros et celle dune borne, 250.000 euros. Avec 4 portiques dégradés et 11 bornes endommagées, ce sont près de 6 millions qui devront être consacrés à la réparation de ces équipements. Sans compter les frais de remise en état ou de remplacement des 28 radars routiers détruits en Bretagne suite au mouvement contestataire. Si, comme il laffirme, lEtat entreprend la renégociation du contrat qui le lie à Ecomouv, il pourrait récupérer jusquà 32 millions deuros au titre du retard pris par le projet. Et si Bernard Cazeneuve promettait il y a encore quelques jours «danticiper des mesures déconomies en compensation» de labandon de lécotaxe, aucune piste na pour linstant été évoquée à propos du financement des autres projets. Le ministre du Budget a dailleurs discrètement rappelé ses collègues à lordre en estimant quil allait falloir intégrer «quon est entré dans une période où largent public sera durablement rare». Pour linstant, il semble couler à flot et il sera dautant plus difficile dexpliquer ensuite que les caisses sont vides. Le Figaro
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 13:15:57 +0000

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