Refus de Yayi de surseoir à son projet de révision de - TopicsExpress



          

Refus de Yayi de surseoir à son projet de révision de la Constitution: Les présidents des institutions de contre- pouvoir face à leurs responsabilités Le consensus qui se dégage suite au projet de révision de la Constitution transmis à l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, est que ce projet n’est pas opportun. Mais le chef de l’Etat n’est pas de cet avis. Pis, tout porte à croire qu’en dépit de la vague de contestations qui se soulèvent d’un peu partout, les présidents des institutions constitutionnelles semblent être acquis à la cause du chef de l’Etat. La position des présidents des institutions constitutionnelles de la République sur la révision ou non de la Constitution est claire. Selon eux, la révision de la loi fondamentale du Bénin, initiée par le Président de la République est bel et bien opportune. Ils l’ont exprimé à la suite de leur dernière rencontre périodique. Le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo, porte- parole, a ainsi dressé un boulevard au chef de l’Etat qui a désormais les coudées franches pour exécuter son plan. Ce faisant, les présidents des institutions constitutionnelles de contre-pouvoir de la République, se sont ralliés au Président de la République et à ses partisans révisionnistes pour battre en brèche toutes les déclarations des antirévisionnistes. Après analyse, on n’est tenté de croire que la rencontre des présidents d’institutions était un peu comme pour répondre à la Conférence épiscopale du Bénin qui évoque le malaise profond qu’il y a actuellement dans le pays pour désavouer l’initiative de la révision de la Constitution. Les débats qui se mènent autour du projet de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 depuis sa transmission à l’Assemblée nationale le 7 juin dernier, opposent deux camps. Il s’agit du camp de ceux qui sont favorables à l’initiative du chef de l’Etat, appelé les « Révisionnistes » et le camp de ceux qui s’y opposent, c’est-à-dire les « Antirévisionnistes ». C’est dans ces débats que le clergé catholique s’y est invité pour, après des analyses de la situation de malaise socioéconomique et politique que traverse le pays, dire franchement au chef de l’Etat, l’inopportunité de son projet. Mais, avec le quitus des présidents des institutions, le Président Boni Yayi qui est dans sa logique de réformes, peut bien dérouler les autres bandes de son feuilleton tête baissée. Plus aucun avis contraire, fut-il de la Conférence épiscopale du Bénin n’est plus à prendre en compte. Fulbert FAVI
Posted on: Mon, 26 Aug 2013 20:59:58 +0000

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