Relations extérieures : Province du Katanga : Katumbi "négocie" - TopicsExpress



          

Relations extérieures : Province du Katanga : Katumbi "négocie" en Zambie Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe Le gouverneur Moïse Katumbi s’est rendu, lundi 23 septembre, en Zambie. But : "négocier" le rétablissement de la connexion du Katanga au réseau électrique de la société zambienne d’électricité "Zesco". Question : les gouverneurs de province seraient-ils désormais habilités à négocier directement avec les Etats voisins? L’édition n°2750, datée du 22 au 28 septembre 2013, de l’hebdomadaire parisien "Jeune Afrique" est couplée avec un supplément intitulé "Investir RD Congo 2013". Il s’agit d’un publi-reportage sur les opportunités de "faire des affaires" (Doing business) au Congo-Kinshasa. Au lieu de présenter des infrastructures prêtes à accueillir les investisseurs, le Congo attend que ceux-ci viennent résoudre notamment le problème lié au déficit énergétique. C’est à croire qu’on peut attraper des mouches avec du vinaigre. Les pages 60 et 61 de cette opuscule sont consacrées à "l’électricité et l’eau". Un grand titre : "Un déficit d’énergie considérable". Il est précisé que le d’accès de la population à l’électricité est de 9% (35% des citadins et 1% des ruraux). "Les provinces les mieux équipées, indique ce document, sont celles du Bas Congo, de Kinshasa, du Katanga et de la Province orientale". Le voyage en catastrophe de Moïse Katumbi en Zambie met un petit bémol à cette dernière information. Le gouverneur du Katanga s’est rendu dans ce pays voisin afin de négocier la reconnexion de son entité au réseau électrique zambien. Les Congolais ont la mauvaise habitude d’"oublier" d’honorer leurs engagements. La Société nationale d’électricité (SNEL) avait "perdu de vue" le paiement de l’énergie électrique fournie à l’ex-Shaba par la société zambienne "Zesco". Celle-ci avait, par conséquent, interrompu ses fournitures. "Cette coupure de la fourniture de l’énergie électrique a perturbé la production des entreprises minières installées au Katanga qui, pour la plupart, se sont acquittées de leurs obligations envers la SNEL", note une dépêche de l’Agence congolaise de presse. Rentré mardi 24 septembre à Lubumbashi, le gouverneur Katumbi a annoncé avoir obtenu la reconnexion de sa province au réseau électrique zambien. "Il a lancé un appel aux autorités centrales de la SNEL de respecter leurs engagements vis-à-vis de la société zambienne", souligne la dépêche. On apprend ainsi que c’est la quatrième fois que le premier magistrat de cette Région se déplace dans ce pays voisin dans le but de "négocier" la fourniture de l’énergie électrique. Bien que pragmatiques et louables, ces démarches soulèvent néanmoins quelques questions : les gouverneurs de province sont-ils désormais habilités à conclure des accords internationaux? Quelle en est la base juridique? La plus haute autorité diplomatique du pays avait-elle donné "les pleins pouvoirs" au gouverneur Katumbi pour engager le Congo auprès de la Zambie? Issa Djema © Congoindépendant 2003-2013 Inga III : mega deal entre Kinshasa et Pretoria -Financial Afrik septembre 30, 2013, | Denière mise à jour le 30 septembre, 2013 à 4:24 | sous . Mots clés: L’Afrique du Sud s’engage à acheter la moitié de l’électricité produite auprés du barrage d’Inga. Cet accord qui sera scellé lors de la visite du président Jacob Zuma en RDC, courant octobre, rend le projet bancable. Selon les termes du contrat, l’Afrique du Sud achèterait 2.500 MW, soit plus de la moitié de la capacité totale du projet Inga III (4.800 MW). Quelque 1.300 MW produits par Inga III seraient destinés aux industries minières du Katanga (Sud-Est de la RDC), qui ont atteint une production record de cuivre et de cobalt en 2012 mais dont le développement est limité par le manque d’énergie disponible. Le reste de la production de ce barrage sur le fleuve Congo serait dévolu à la population congolaise. Le début des travaux est prévu au plus tôt pour octobre 2015 en vue d’une mise en service en 2020-2021. Un consortium sino-hispano-canadien Selon le conseiller du gouvernement congolais cité par AFP, trois consortiums sont en lice pour la réalisation des travaux : l’un mené par le groupe de BTP espagnol ACS, un autre, chinois, mené par l’entreprise ayant réalisé le barrage des Trois-Gorges sur le fleuve Yangtsé, et un mené par le groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin. Ce dernier fait partie de la liste noire de la Banque mondiale à la suite d’une affaire de corruption. Des frais financiers élevés Le projet d’Inga III doit compléter les deux premiers barrages construits sur le site des chutes d’Inga, dans la province du Bas-Congo (Sud-Ouest de la RDC), et entrés en activité pendant les décennies 1970 et 1980. Le gouvernement estime le coût de la construction autour de 8,5 milliards de dollars, mais compte tenu des frais financiers, le coût total est évalué à 12 -12,5 milliards. Jean-Jacques Wondo
Posted on: Thu, 03 Oct 2013 20:22:24 +0000

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