Rencontre du chef de l’Etat avec les vendeurs des produits - TopicsExpress



          

Rencontre du chef de l’Etat avec les vendeurs des produits pétroliers illicites 05 mois pour faire disparaitre le Kpayo dans l’Ouémé-Plateau (Yayi propose 50 milliards pour la reconversion des acteurs) L’essence frelatée communément appelée « Kpayo » a encore cinq mois de vie dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. C’est du moins ce qu’on retient de la rencontre du chef de l’Etat avec les vendeurs des produits pétroliers illicites ce jeudi 27 juin à la Présidence de la république. Pour convaincre vendeurs et acteurs à abandonner cette filière à risque, le gouvernement Yayi met un pactole de 50 milliards de francs CFA pour leur reconversion et la construction et/ou réhabilitation de stations services dans l’Ouémé-Plateau. « Le Kpayo est mauvais ». Ces propos émanent de Oloyé, un gros commerçant ou trafiquant de produits pétroliers illicites originaire de l’Ouémé-Plateau. A la rencontre de ce jeudi avec le chef de l’Etat, il aurait promis abandonner ce commerce illicite et pourra mettre ces engins à la disposition de la Sonacop qui est sous assistance pétrolière. Dans l’Ouémé-Plateau, on peut compter les stations services du bout des doigts. Selon le ministre du commerce, ME Marie Elise Gbèdo, il sera construit ou réhabilité 14 stations services dans l’Ouémé et 8 dans le Plateau. Un vaste programme est en chantier et permettra de reconvertir les vendeurs et acteurs de vente des produits pétroliers illicites. Le gouvernement entend débloquer une somme de 50 milliards. Cette somme permettra non seulement de faire construire et/ou réhabiliter des stations services mais aussi la reconversion et la réinsertion des actuels acteurs dans la production maraîchère. Le chef de l’Etat, Boni Yayi est clair. « Je ne suis pas contre vous, vous êtes présents dans mon cœur », a-t-il lâché à l’assistance. « Nous devons de renoncer au Kpayo », insiste-t-il. Selon le chronogramme dans cinq voire six mois, le Kpayo doit disparaitre de l’Ouémé-plateau. Une feuille de route est arrêtée pour la cause. Des mesures de reconversion pour adoucir les douleurs des vendeurs aussi. Le chef de l’Etat souhaite que les acteurs qui seront reconvertis travaillent dans la vallée de l’Ouémé, deuxième après celle du Nil. Il s’agit de la transformation rurale, point de développement qui doit conduire à la transformation économique puis au développement durable, explique le chef de l’Etat. Boni Yayi a aussi reprécisé son départ après son deuxième mandat. « Mon nom ne figurera plus dans aucun bulletin de vote », lance-t-il. C’est pourquoi il est décidé à aller jusqu’au bout. Aux populations, notamment les vendeurs et acteurs du Kpayo, il leur demande de ne pas considérer els forces de sécurité comme des ennemis. « On ne peut pas asseoir une économie sur du Kpayo, c’est pourquoi il donne un délai de cinq mois pour finir avec la vente de l’essence frelatée dans l’Ouémé-Plateau. Faut-il le préciser, selon les conclusions de la radiographie du sous sol, c’est le département de l’Ouémé-Plateau qui est le plus riche sur le plan national. Boni Yayi veut en faire une mine d’or pour le Bénin. Plusieurs acteurs qui étaient à la séance n’ont pas pipé mot. Leur gorge était pourtant déliée après leur sortie. Ils dénoncent la lutte sélective contre l’essence kpayo. Ils ne comprennent pas pourquoi à Tchaourou, ville dont est originaire le chef de l’Etat et à Banikoara, l’essence frelatée n’est pas traquée. Seule le chef de l’Etat a la réponse. B. TOSSOU
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 02:33:39 +0000

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