Rencontré hier à Tizi-Ouzou, Mustapha Mazzouzi nous a déclaré - TopicsExpress



          

Rencontré hier à Tizi-Ouzou, Mustapha Mazzouzi nous a déclaré « qu’en s’octroyant la paternité du geste inaugural du carrefour Lounès Matoub en date du 2 juillet dernier, le président d’APC de Tizi-Ouzou, n’a fait que dépouiller les mérites du Mouvement citoyen des aârchs et l’Initiative Citoyenne que je préside ». 16/09/2013 - 20:35 mis a jour le 16/09/2013 - 17:55 par Saïd Tissegouine C’est aujourd’hui, lundi, que s’ouvrira au tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou le procès opposant le le président de l’APC de Tizi-Ouzou, M. Ouhab Aït-Menguellet, à M. Mustapha Mazzouzi, fondateur et président de l’association dénommée « Initiative Citoyenne ». Notons d’emblée que l’action en justice a été initiée par le premier magistrat de la commune de Tizi-Ouzou puisque c’est sa plainte contre Mustapha Mazzouzi qui a abouti. L’origine du conflit entre ces deux personnalités remonte à la date du 28 juin de l’année en cours et a pour toile de fond « la paternité » de la réhabilitation du Rebelle et l’inauguration du carrefour portant son nom. Rencontré hier à Tizi-Ouzou, Mustapha Mazzouzi nous a déclaré « qu’en s’octroyant la paternité du geste inaugural du carrefour Lounès Matoub en date du 2 juillet dernier, le président d’APC de Tizi-Ouzou, n’a fait que dépouiller les mérites du Mouvement citoyen des aârchs et l’Initiative Citoyenne que je préside ». Prié d’être plus explicite, notre interlocuteur articule : « C’est le Mouvement citoyen des aârchs où je faisais partie qui a longuement milité pour que le Rebelle échappe à l’oubli et c’est l’Initiative Citoyenne qui a eu et mis au point le projet de baptiser le carrefour au nom du défunt Lounès Matoub . Donc, c’est à nous que devait revenir le droit d’inaugurer le carrefour ». En ce qui le concerne, le président de l’APC de Tizi-Ouzou, qui se trouve actuellement en France et que nous avons joint par téléphone, a affirmé avoir justifié la plainte contre Mustapha Mazzouzi pour avoir essayé de « m’empêcher, moi, en ma qualité d’élu et de premier responsable de la commune, de procéder à l’exécution d’une action qui relève de mes prérogatives ». Ouhab Aït-Menguellet a insisté que l’inauguration du carrefour Lounès Matoub relève de ses seules prérogatives en tant que premier magistrat de la commune. « Mustapha Mazzouzi croyait qu’il pouvait tout se permettre comme à l’époque des aârchs », a ajouté notre interlocuteur au bout du fil. Notons enfin que la polémique entre les deux parties a commencé exactement le 28 juin dernier à 16 heures précises devant le stade Oukil Ramdane de Tizi-Ouzou, soit juste après la fin du match footballistique organisé par l’Initiative Citoyenne, et ce dans le cadre de cette manifestation inaugurale du carrefour Lounès Matoub. « Initialement, nous avons arrêté la date du 28 juin pour inaugurer le carrefour Lounès Matoub parce que cete date en question correspondait à celle où a été enterré Lounès Matoub (28 juin 1998), a tenu à souligner Mustapha Mazzouzi avant d’ajouter : « Et au cours de cette matinée du 28 juin 2013, le président d’APC de Tizi-Ouzou, s’est rendu sur le plateau de Radio-Tizi-Ouzou pour annoncer non seulement que la manifestation d’inauguration était pour le 2 juillet mais pour déclarer aussi que les préparatifs de la manifestation étaient l’œuvre de l’APC de Tizi-Ouzou ». Pour ces motifs donc, une altercation verbale eut lieu entre les deux hommes. Chacun croyait être dans son droit. Pour Mustapha Mazzouzi, le président de l’APC de Tizi-Ouzou est un usurpateur de labeurs des autres. Pour le premier magistrat de la commune de Tizi-Ouzou, Mustapha Mazzouzi, est un irrespectueux des lois de la république. C’est la justice qui tranchera cette question. Notons enfin qu’après le dépôt de plainte du président d’APC auprès des services de police, Mustapha Mazzouzi a été interpellé et auditionné par des policiers exerçant leurs compétences au sein de la section criminelle. Si l’homme a été auditionné par les éléments de la brigade criminelle, c’est parce que la loi et le règlement l’exigent en pareille situation. En effet, puisque le plaignant, en sa qualité de président d’APC jouit du pouvoir judiciaire, la police judiciaire ne pouvait pas auditionner la personne ciblée par la plainte
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 18:10:59 +0000

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