Retour en force du délestage au Bénin Les populations - TopicsExpress



          

Retour en force du délestage au Bénin Les populations baignent dans le noir, Kassa et Hounkpatin doivent démissionner (La vérité rattrape toujours le mensonge…) Au Bénin, le constat est partout le même. Le délestage est revenu en force. Il est devenu le nouveau casse-tête des populations. Aucune zone n’est épargnée. Dans la capitale comme à l’intérieur du pays, les coupures récurrentes d’électricité s’invitent dans les ménages. C’est presque tout le Bénin qui est plongé dans le noir. Des heures durant. Une situation qui irrite les populations, qui ne savent plus où donner de la tête. Le nombre d’heures varie en fonction des quartiers, ou même des régions. A Cotonou, la situation est plus chaotique. La même situation prévaut à Porto-Novo, Allada, Ouidah, Toffo, Abomey, Parakou et Abomey-Calavi. Plus chanceuses, certaines villes connaissent un léger mieux. Au banc des accusés, la Sbee ne fait rien de concret pour changer l’ordre des choses. Et les dégâts sont énormes pour les populations et surtout pour l’économie nationale, les activités industrielles sont paralysées. Des matériels informatiques sont ainsi endommagés. Les foyers lumineux sont grillés au quotidien. Beaucoup d’ateliers de couture, de cybers, de boulangeries, de centres de santé et de services publics ont été, à défaut d’avoir un groupe électrogène, obligés de baisser rideau depuis quelques jours. Cotonou, le nœud du problème Les longues coupures d’électricité ont repris depuis quelque temps dans tous les quartiers de Cotonou. Les ménages ne savent plus où donner de la tête, ni à quel saint se vouer. Le courant est devenu une denrée rare. Pendant des heures, les populations sont privées d’électricité. A Akpakpa et Agla, par exemple, le problème demeure entier. Il ne se passe pas un jour sans que les populations ne soient confrontées à une coupure d’électricité. Dans ces populeux quartiers de Cotonou, pendant des heures, les populations broient du noir. Un fait devenu récurrent dans tous les quartiers de Cotonou. A Agla, on peut rester toute une journée sans électricité. Idem à St Rita où les délestages ont repris de plus belle. Même son de cloche à la zone de la Haie Vive. Même si la situation est meilleure dans cette zone, il n’en demeure pas moins que les habitants sont souvent confrontés à des coupures d’électricité. Devant le silence jugé suspect des autorités, notamment du ministre de l’énergie, Barthélémy Kassa, et du Directeur Général de la Sbee, Marius Hounkpatin, nul ne sait véritablement à quand la fin de ce calvaire. Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’énergie, Barthélémy Kassa, comme c’est de lui qu’il s’agit, n’a de cesse rassuré le peuple béninois quant à l’autonomisation énergétique du Bénin à travers la construction de centrales électriques et le renforcement de l’énergie mise à notre disposition par des pays voisins dont le Nigéria et le Ghana. Mais depuis lors, on ne voit que du vent, des «incantations». Où sont passés les annonces mielleuses livrées au peuple concernant l’Iran, l’Israël, la Bid, la Turquie, le Nigéria avec Dangoté, s’agissant desdites centrales ? Selon les confidences d’un haut fonctionnaire de la Sbee, la fin de notre calvaire n’est pas pour demain. «La situation va s’empirer davantage, puisque nous n’avons pas véritablement un plan B opérationnel», a-t-il confié. Comme pour dire que le bout du tunnel n’est pas pour demain. Et si le ministre Kassa et le Dg/Sbee prenaient leurs responsabilités en démissionnant gentiment de leurs postes, pas parce qu’ils auraient nécessairement montré leurs limités, mais en signe de compassion aux millions de Béninois et d’expatriés qui se baignent dans le noir ?
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 15:00:00 +0000

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