Revue de presse de ce vendredi 26 juillet 2013 Plusieurs sujets - TopicsExpress



          

Revue de presse de ce vendredi 26 juillet 2013 Plusieurs sujets sollicitent la Une des journaux parus ce vendredi 26 juillet à Kinshasa, entre autres, la décision prise par le Conseil de sécurité sur la situation dans la région des Grands Lacs. Annoncé bien avant les déclarations du département d’Etat américain sur la crise dans les Grands Lacs, la conférence organisée jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies, sur initiative des Etats-Unis, a finalement livré ses secrets. Pas d’avancées significatives, constate LE POTENTIEL dans sa Une intitulée « Le Conseil de sécurité hausse le ton, sans sanctionner ». Le confrère de l’avenue Bas-Congo note que le Conseil de sécurité n’a formulé que des déclarations d’intention qui supplient presque toutes les parties impliquées dans cette crise à « cesser de soutenir les groupes rebelles armés ». On pensait cependant que le Conseil de sécurité s’engagerait dans la voie des actions dissuasives. Il n’en a pas été le cas. Faisant semblant de hausser le ton, le Conseil de sécurité à préférer se taire quant aux sanctions contre les principaux coupables, notamment le Rwanda. Dans le même registre, LA REFERENCE PLUS rapporte : « L’ONU appelle à la ‘non ingérence ‘ dans les affaires congolaises ». La consoeur signale que dans son mot adressé jeudi à la tribune des Nations Unies, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a lancé un appel à mettre un terme au soutien étranger apporté aux rebelles du M23 dans l’est de la RDC. John Kerry a souligné que la souffrance dans la région des Grands Lacs préoccupait le président Barack Obama et lui-même. Il a ajouté que les USA étaient favorables à la mise en œuvre de l’Accord cadre pour la paix dans cette région. L’AVENIR signale au sujet de l’Est de la RDC « Des Ong s’opposent à la Brigade ». Selon Refugees International, une organisation humanitaire, les opérations militaires prévues par la nouvelle brigade d’intervention onusienne dans l’Est de la RDC risquent d’aggraver la situation humanitaire. Cette organisation demande aux Nations Unies d’établir des règles d’intervention afin de protéger les civils d’éventuelles conséquences lorsque l’offensive prévue sera lancée. Faute de quoi, le nouveau mandat, qualifié « d’agressif » serait plus dommageable que bénéfique. LA PROSPERITE consacre sa manchette à la CENI qui voit la liste de partenaires s’allonger. « CENI : l’Afrique du Sud soutient les prochaines élections ! », titre à la Une ce journal. Pendant que les politiques se fourvoient dans la recherche des voies et moyens pour les concertations nationales, les autres ont, par contre, les regards rivés vers Kampala. Pendant que certains pensent encore à la situation du Nord-Kivu où les FARDC ont repris du poil de la bête, réduisant ainsi l’activisme des rebelles du M23, le prêtre catholique, lui, mobilise les partenaires, pour obtenir des ressources afin d’organiser les échéances électorales prochaines. Il reçoit de partout le soutien. Après celui de la communauté internationale via certains diplomates en poste à Kinshasa, jeudi 25 juillet 2013, c’est la République sud africaine qui est venue allonger la liste de partenaires. LE PHARE s’intéresse au sort de JP Bemba à la Cour pénale internationale. « Bemba : nouveau sursis jusque fin 2014 ». Une nouvelle et longue attente vient d’être imposée à JP Bemba par les juges de la CPI. Il ne pourrait être fixé définitivement sur son sort que vers la fin de l’année 2014. Jusqu’au 19 juillet, la défense de J.P Bemba n’était pas en mesure de présenter aux juges la liste de 13 témoins à décharge devant disculper le chairman du MLC. FORUM DES AS note qu’après un moment d’observation, Joseph Olenghankoy reprend du service à travers la conférence de presse tenue jeudi 25 juillet au siège de son parti, les Fonus. Il s’étonne, d’entrée de jeu, que l’ordonnance présidentielle sur les Concertations nationales suscite autant de débats sur la scène politique congolaise. Pour lui, le plus important, c’est le dialogue. Et de préciser : “ Dialogue, concertations nationales, ce sont des mots. Les concertations, ce sont des contacts entre deux camps. Quand ils parlent, c’est le dialogue “. Voilà qui l’amène à dire qu’il se pose un problème de conscience au sein de la classe politique congolaise dans son ensemble. Pour les leaders des Fonus, tous ceux qui organisent des forums politiques en dehors de ces deux acteurs politiques [Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi] ne trouvent jamais des solutions, relaie Forum des As. LA PROSPERITE rapporte à sa une le message lancé par le même acteur politique et titre : « Concertations nationales : Joseph Olenghankoy appelle à la prise de conscience ». Pour lui, il est tout à fait légal que les concertations soient créées par le Chef de l’Etat comme il l’avait promis devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Il estime important que les acteurs politiques puissent développer une conscience politique en vue de sortir le pays de la crise qui le hante, note La Prospérité. Mais Joseph OlenghaNkoy propose que le présidium soit une tripartite composée de la Société Civile, l’Opposition et de la Majorité Présidentielle, poursuit le journal. Le leader des Fonus a aussi abordé d’autres questions dont celle de l’article 220 de la Constitution qu’il qualifie de faux débat. « La Constitution de la RDC a été élaborée en des termes qui permettent sa compréhension par tous les congolais quel que soit leur niveau. En ce qui nous concerne, nous pensons qu’on interprète la loi lorsqu’elle est abstraite et on l’applique lorsqu’elle est claire », a-t-il fait savoir. En ce qui concerne la reprise des hostilités à l’Est du pays, il ne s’est pas empêché de féliciter les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), pour les efforts qu’ils déploient ces derniers temps sur terrain, a repris La Prospérité.
Posted on: Sat, 27 Jul 2013 13:49:22 +0000

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