Revue de presse du lundi 25 novembre 2013 ECONOMIE Enfin, le - TopicsExpress



          

Revue de presse du lundi 25 novembre 2013 ECONOMIE Enfin, le projet de budget 2014 déposé sur la table d’Aubin Minaku (Forum Des As)- La défense de ce texte sera-t-elle assurée par un Premier ministre en affaires courantes ? Cest le vendredi dernier que le Premier ministre sortant Augustin Matata Ponyo a déposé à la Chambre le projet de loi de finances de l’Etat pour lexercice 2014. Ledit projet réceptionné par Aubin Minaku, se situe à hauteur de 7 milliards Fc qui correspondent à 7 milliards Usd. Pour le retard avec lequel ce document arrive au Parlement, le Premier ministre la attribué à des raisons dordre politique quil na pas daignées expliciter. Techniquement, ce retard a des répercussions fâcheuses sur le calendrier de travail de la session parlementaire en cours essentiellement budgétaire. C’est que matériellement, les deux chambres du Parlement ne disposent plus que de 20 jours pour produire un travail de qualité, ce sui n’est pas évident au regard de ce document qui comporte des dizaines de pages quil faut éplucher pour en saisir tous les contours. Doù une session extraordinaire devient de plus en plus incontournable. Mais, même là il ny a aucune garantie dun travail dans la sérénité. Raison pour laquelle le gouvernement doit sefforcer à déposer des projets de budgets dans les délais prévus dans la Constitution. Ce qui donnerait aux parlementaires une marge suffisante pour son examen dans des conditions aisées plutôt que dans la précipitation comme cela risque dêtre le cas avec le projet de loi de finance 2014. Celui-ci vient seulement datterrir dans le tiroir du Président de l’Assemblée nationale. Le respect des délais éviterait aussi de recourir aux crédits provisoires, demande vers laquelle on est en train de sacheminer à moins quau 31 décembre prochain, le Président de la République ait promulgué la loi de finances 2014. Se pose alors la question tout aussi pertinente de la présentation tout comme la défense de ce projet de budget à lAssemblée nationale. Un Premier ministre en affaires courantes est-il compétent pour se livrer à cet exercice? Même si la réponse est positive par le principe de la continuité de lEtat, il y a une question détat desprit, de moral et de psychologique inhérente à celui qui se trouve dans le statut de sortant, donc qui expédie les affaires courantes. Celui-ci ne peut disposer des armes nécessaires pour passer par les fourches caudines des députés. Cette tâche incombe à un chef dun gouvernement en fonction et non celui dont tous les membres sont en affaires courantes et ont déjà apprêté des documents devant servir à la reprise et reprise et qui chaque jour sont aux nouvelles. On ne défend pas efficacement un projet de budget dans des conditions de délitement moral. Or le gouvernent de cohésion nationale ne semble pas pour demain. Répondant à ceux qui simpatientent, Joseph Bangakia, membre du Bureau politique de la MP qui semble dans le secret du bon Dieu, appelle à la patience. Il assure quétant donné que le chef de lEtat a annoncé lavènement dun gouvernement de cohésion nationale, il respectera sa parole comme il la toujours fait. Mais il y a eu des événements majeurs qui ont déplacé lattention du Président. Lancement des travaux d’amélioration de la desserte en eau à Lubumbashi (ACP)- La Cellule d’exécution des projets eau (CEP-O) de la REGIDESO a lancé vendredi sur le site de Kisanga dans la commune Annexe, les travaux d’amélioration de la desserte en eau en milieu urbain, dans la ville de Lubumbashi, sous le financement de la Banque Mondiale. La cérémonie de lancement des travaux a été présidée par M. Moise Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, qui a, dans son mot de circonstance, invité la population à s’abstenir de couper les arbres pour éviter le tarissement des sources d’eau. Par la même occasion, dans le cadre du projet d’alimentation en eau potable, il a procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’une réserve d’eau. Ce projet qui coute 37.000.000 USD contribuera à l’amélioration de la desserte en eau potable en faveur de la population de la ville de Lubumbashi. Le coordonnateur national de la Cellule d’exécution des projets eau (CEP-O) REGIDESO, M. Jean Louis Bongungu, a indiqué, quant à lui, que grâce à ce fonds plusieurs projets seront exécutés notamment le forage de bornes fontaines. Le projet sera exécuté par la REGIDESO et d’autres sociétés étrangères. Pour sa part, le directeur provincial de la REGIDESO/Katanga, l’Ir Pierre Makoyo Kalonda, a remercié le gouvernement provincial du Katanga pour son accompagnement dans la réalisation de certains projets pour l’amélioration de la desserte en eau potable dans la province. Il a cité le forage des bornes fontaines dans les cités périphériques de la ville de Lubumbashi, la construction et la réhabilitation des stations de pompage et de capture d’eau de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Kalemie et Pweto. La fin des travaux est fixée au 31 décembre 2014. La SNEL/Katanga s’enrichit de 24 transformateurs (ACP)- La SNEL/Katanga vient de s’enrichir de 24 transformateurs électriques d’une capacité variant entre 500 et 630 KVA achetés au Zimbabwe afin d’améliorer la desserte en énergie électrique au Katanga, principalement à Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et Kalemie. Ces matériels ont été présentés jeudi au gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe par le directeur provincial de la SNEL/Katanga, Fridolin Kumbu Ilunga. A cette occasion, le gouverneur du Katanga a annoncé l’achat, prochainement de sa poche, de 25 autres transformateurs électriques avant la fin de l’année en cours afin de résoudre, un tant soit peu, le problème de déficit de l’énergie électrique dans sa province. N’AYANT AUCUNE TRACE D’ACHAT DE SA LICENCE A LA DGRAD ET A LA BCC Tigo sommée de payer plus de 13 millions Usd à l’Etat congolais ! (Forum Des As)- Faute de quoi, le ministre des Pt-Ntic pourrait envisager de suspendre, voire de retirer la licence d’exploitation n°01/97/WLL. Est pris qui croyait prendre. C’est le moins que l’on puisse dire avec le retour de la manivelle au ministère des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC). Alors qu’elle semblait bien mener son jeu jusque-là, la société des télécommunications a commis un impair qui a réveillé le chat (l’Etat congolais) qui faisait semblant de dormir. L’opérateur Tigo, piqué, par on ne sait quelle mouche, a battu campagne à l’étranger contre la RDC et s’est livré à un chantage via des médias comme le soulignent les propos de son directeur général Stéphane Teyssedre à « Jeune Afrique », un hebdomadaire français, indique un communiqué de presse du ministère des PT-NTIC. C’est alors que le ministère a commencé à fouiller le dossier de Tigo et a fini par découvrir des cadavres dans le tiroir. A la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participation (Dgrad), on est arrivé à la conclusion selon laquelle Tigo, l’opérateur de téléphonie mobile opérant en RDC appartenant au Groupe financier Millicom exerçait illégalement ses activités au Congo d’autant plus qu’il n’a fourni à ce jour aucune preuve qu’il a payé sa licence au Trésor public. Tout comme à la Banque centrale du Congo, il n’y a aucune trace de paiement de licence. La BCC est plutôt en peine de retracer ce paiement. Voilà qui donc condamne Tigo pour n’avoir pas payé au Trésor public ce qui lui revient de droit. Lors d’une conférence de presse vendredi 22 novembre en son cabinet de travail, le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba a pressé l’opérateur de s’acquitter sans délai - et dans les huit jours à compter du 21 novembre 2013 -des droits dûs au Trésor public au titre des frais d’acquisition de licence n°01/97/WLL et de taxe sur l’autorisation de détention et d’exploitation de faisceaux hertziens, le tout pour un total de 13.167.500,00 Usd à ce jour qui lui sont réclamés par la Dgrad au risque de se voir appliquer la rigueur de la loi en matière des télécommunications. Faute de quoi, le ministre des Pt-Ntic pourrait envisager, comme il l’a dit à l’occasion de sa conférence de presse, de suspendre voire de retirer la licence d’exploitation n°01/97/WLL. Tryphon Kin-Kiey a saisi la balle au bond pour évoquer les recommandations strictes qui constituent des engagements de son ministère tels qu’ils ressortent du projet de loi de finances 2014 que le Gouvernement vient de déposer sur le bureau du président de l’Assemblée nationale. Le secteur des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication a reçu mission, soutient le patron des Pt-Ntic, d’appliquer de manière stricte les mesures de lutte contre la fraude sur les appels internationaux entrants, tout comme, il doit prendre des mesures afin de conduire à l’amélioration de la présentation de la structure des chiffres d’affaires présentés de façon globale par les opérateurs des télécommunications pour mieux cerner leurs différentes composantes. Dans la Loi de finances, il est recommandé au ministère des Pt-Ntic d’accélérer l’opérationnalisation du Switch pour le captage et la contre-vérification des appels entrants déclarés par les opérateurs. Sur la même lancée, un mode de paiement mensuel des droits des télécommunications doit être instauré en lieu et place des paiements semestriels pour faciliter la comptabilisation et le suivi. Ce ministère doit également prendre des mesures contraignantes à l’égard des opérateurs du secteur de la radiotélévision qui doivent s’acquitter de leurs obligations en vue d’améliorer la performance des recettes du Trésor public. C’est dire que dans le cadre du projet de loi de finances 2014 déposé à l’Assemblée nationale, le secteur des télécommunications et Ntic sera à l’avant-poste de la mobilisation des recettes en vue d’avancer vers l’émergence du pays. Les quatre plates-formes frauduleuses arrêtées à ce jour déroutaient mensuellement 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants, ce qui représentait une perte pour le Trésor de 1,6 million/mois. L’opération de lutte contre la fraude télécom a permis de passer de 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants à 42 millions de minutes, soit une augmentation de 110%, chiffres certifiés par le consortium Agilis-Entreprise Telecoms pour le compte du Gouvernement, comme par les opérateurs mobiles, ce qui crédibilise et renforce la campagne de traque en cours. Les cartes de SIMBOX les plus utilisées par la fraude au Congo et à ce jour détectées sont celles de l’opérateur Orange (972 cartes) suivi de Vodacom (967 cartes), puis de Tigo (544 cartes), puis d’Africell (507 cartes) et enfin d’Airtel (125 cartes). Les opérateurs ont été instruits de désactiver les numéros frauduleux au risque de subir la rigueur de la loi. 250 bus pour APVCO et une usine d’assemblage en route: Transcoms, Justin Kalumba crée une alternative jamais expérimentée au pays (La Prospérité)- Le vent impétueux de la révolution de la modernité qui souffle sur la République Démocratique du Congo n’épargne pas le secteur privé de transport en commun. Les innovations dans la ville de Kinshasa et bientôt en Provinces, c’est à cela que l’opinion publique va assister dans les prochains jours. Pour y arriver, le samedi 23 novembre 2013, dans le salon Kasaï du Grand Hôtel Kinshasa, le Ministre des Transports et Voies de Communication, le Ministre de l’Industrie et PME ainsi que le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre en charge des Finances ont assisté à la cérémonie de signatures du Contrat d’acquisition de 250 minibus en faveur des opérateurs privés du transport en commun et du Protocole d’accord sur la construction d’une usine d’assemblage et de montage de minibus en RD. Congo. Le Ministre de l’industrie, Remy Musungayi, et l’Ambassadeur de la République de Corée du Sud, Hosung LEE, ont signé un protocole d’accord sur la construction d’une usine d’assemblage et de montage de minibus en RDC. Tandis que, le Ministre des Transports et Voies de Communication, Justin Kalumba a, pour sa part, signé un protocole d’accord avec Central Motors. Ayant opté pour la pensée, la vision politique, l’action publique et le projet économique et social du Président de la République, Justin Kalumba n’a pas eu des peines pour appuyer les exploitants privés de transport en commun à s’impliquer dans la résolution de la problématique des transports en commun dans la ville de Kinshasa. Il a mesuré toutes les conséquences d’une telle initiative et s’est appuyé, résolument, sur ses convictions et la volonté partagée de gagner ce pari. Il convient de reconnaître ici, que c’est une première, une alternative jamais expérimentée au pays. En tout cas aucun Ministre avant lui n’avait initié un projet aussi gigantesque dans ce secteur complexe. Un projet qui aura des répercussions sur le plan social, avec à la clé, la résolution pour le moins définitive de l’épineux problème de transport en commun. Ceci, doublé par la création d’emplois pour plusieurs congolais et surtout l’émergence d’une classe moyenne comme ne cesse de le souligner le Raïs. Justin Kalumba est, sous la conduite éclairée du Premier Ministre Matata, dans la droite ligne de la mise en œuvre de la Révolution de la République très chère au Président Joseph Kabila. Pour mesurer la taille de l’évènement, trois ministres du gouvernement Matata, celui de l’Industrie et des Transports et Voies de Communication, assisté du Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances, ont procédé, samedi 23 novembre 2013, à la signature du Contrat d’acquisition de 250 minibus et du Protocole d’accord sur la construction d’une usine d’assemblage et de montage de minibus en RDC. Et ce, à l’issue d’une procédure normale de passation de marché public conclu entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et la Société Central Motors sprl Hyundai. Le but ultime que poursuit le Ministre des Transports est d’améliorer, sensiblement, les conditions de mobilité des congolaises et congolais, tant dans la ville de Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, avec le concours des exploitants privés. A la cérémonie de ces signatures, le Ministre congolais des Transports, dans son allocution, a commencé par circonscrire le cadre du rendez-vous. « Cette cérémonie de ce matin représente, donc, sans aucun doute, la matérialisation d’une approche globale et durable de solution à cette problématique récurrente des transports en commun à Kinshasa ; approche rendue possible grâce à la vision pragmatique du Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, qui ne comporte aucune limite en ce qui concerne le projet de développement du secteur des transports dans notre pays». Selon lui, le transport en commun dans la ville de Kinshasa était entièrement entre les mains des exploitants privés. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, a-t-il indiqué, avec le leadership remarquablement efficace du Président de la République, répercuté par le Premier Ministre et son Gouvernement. Justin Kalumba est revenu sur les objectifs ultimes de son ministère. Le premier, c’est l’amélioration des conditions de mobilité des personnes et de leurs biens. Le second, c’est d’arriver à la baisse de la mortalité routière. Il convient de souligner que la signature du contrat d’acquisition de 250 bus et le protocole d’implantation d’une usine de montage de minibus à Kinshasa est la résultante de l’esprit managérial et de compétence du Ministre Justin Kalumba qui s’est trouvé devant un dilemme cornélien entre la poursuite de l’assainissement du parc automobile ou permettre aux exploitants privés de travailler pour leur survie dans le secteur de transport. Aussi, devant plusieurs options sur cette pertinente question, souligne-t-il, de renoncer à l’assainissement du parc automobile, et privilégier la survie économique de nos concitoyens, au détriment des usagers de la route, délivrant ainsi un véritable permis de tuer aux «esprits de mort», interdire purement et simplement la circulation des « esprits de mort », au nom de la sécurité sans tenir compte des conditions socio-économiques de leurs exploitants, soit, enfin, inventer une alternative jamais expérimenté au pays. Devant cette complexité, a-t-il répondu, «le Gouvernement, sur instruction expresse du Chef de l’Etat, décida alors d’affecter une partie des fusils de la croissance économique, récoltés grâce à la bonne gouvernance et aux efforts budgétaires, au financement complet de cette opération ». En clair, poursuit-il, l’Etat achète, payant comptant auprès d’un constructeur 250 bus neufs qu’il va mettre à la disposition des exploitants privés du transport en commun à Kinshasa moyennant certaines conditions, dont le remboursement échelonné sur 5 ans. S’investissant dans le social, le gouvernement a prit l’option, selon le numéro Un des Transports en RDC d’éradiquer le phénomène « esprit de mort », réduire à 50% la mortalité routière d’ici la fin du quinquennat, permettre aux kinois de se déplacer dans des conditions humaines acceptables, la volonté par le Chef de l’Etat de susciter la classe moyenne congolaise et de pouvoir augmenter globalement l’offre des transports à Kinshasa. Les mandataires de l’Etat sommés de s’acquitter de leurs obligations fiscales (ACP)- Le ministre délégué auprès du premier ministre en charge des finances Patrice Kitebi a exhorté vendredi les mandataires de l’Etat à s’acquitter de leurs obligations fiscales, au cours d’une rencontre qu’il a eu avec ces derniers en son cabinet. En premier lieu pour Patrice Kitebi, il s’agit de concilier les chiffres de comptes courants fiscaux entre les différentes entreprises et établissements publics et la Direction générale des Impôts. Tenant compte de ce passif non assurable, le stock des comptes courant fiscaux, cest-à-dire le montant dû à l’Etat, a été ramené de 247 milliards à 115 milliards de francs congolais. Ce montant n’est pas négociable et doit être payé. Les deux parties ont également convenu que chaque établissement public doit s’efforcer a payer l’impôt pour les exercices courants et payer l’intégralité des montants collectés au titre de l’Impôt sur la rémunération et de la taxe sur la valeur ajoutée TVA. Pour leur part, les mandataires des entreprises et établissements publics ont pris la ferme résolution de respecter leurs engagements en tenant compte des leur spécificité. Un nouveau mécanisme vient ainsi d’être déclencher pour permettre à l’Etat de disposer des moyens de sa politique. Sous l’impulsion de Mme Carole Agito : Sonas, le personnel formé sur la comptabilité spéciale des Entreprises d’assurance CIMA (La Prospérité)- Devant les contraintes de la mondialisation et l’application du système OHADA, la Société Nationale d’Assurances ne veut pas rester en marge du principe universel de la Comptabilité du métier d’assurance. En effet, dès le 1er janvier 2014, elle sera soumise au changement radical dicté par le nouveau système de comptabilité spéciale des Entreprises d’assurance CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés des Assurances). C’est à ce titre que sous l’impulsion de Mme Carole Agito, AD ai. de la Sonas, près de 150 cadres et agents viennent de bénéficier, pendant douze (12) jours, d’une formation spéciale sur la comptabilité CIMA. La session de formation dont la clôture est intervenue, le jeudi 22 novembre 2013, en la grande salle paroissiale Notre Dame de Fatima tombe à pic. Elle a permis de renforcer les capacités du personnel habitué au plan comptable d’origine PCGC (Plan Comptable Général Congolais), mais également, à l’adapter aux nouvelles réalités économiques qu’impose ‘’la Comptabilité CIMA’’. C’est une obligation inscrite dans la logique gouvernementale qui recommande que toutes les entreprises du Portefeuille de l’Etat se conforment au principe de l’effectivité de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). En organisant cette session de formation, tant à Kinshasa qu’à Lubumbashi, la Sonas S.a.r.l prépare déjà ses agents et cadres, à bien appréhender la mutation et surtout, à être suffisamment outillés, pour que cette nouvelle manière de faire lui soit désormais familière. Dans son speech prononcé au cours de la clôture de la session, Carole Agito circonscrit la vision de la haute direction générale. A l’en croire, ce programme de formation est axé sur plusieurs défis que suscitent non seulement la propre mutation de la Sonas, mais également, le nouvel environnement concurrentiel étendu à tout l’espace OHADA. De ce fait, elle invite les participants à répercuter toutes les connaissances acquises à tous ceux qui n’ont pas pu avoir l’opportunité de suivre ce genre d’enseignements. Aussi, a-t-elle apprécié à sa juste valeur, le travail de qualité abattu par le formateur Remy Emmanuel NGUE à qui, elle a présenté les sincères félicitations de toute la famille sonasienne. Elle a, toutefois, encouragé les agents et cadres qui ont participé à ladite session d’aller de l’avant et de viser toujours l’excellence dans le travail afin de surmonter, tous les défis auxquels ils sont confrontés. Pour sa part, le formateur Remy Emmanuel NGUE a exprimé sa totale satisfaction d’avoir accompli la mission lui confiée par Mme Agito. Selon lui, en effet, la Comptabilité est cette grosse marmite qui reçoit de toutes les directions de l’entreprise, des données chiffrées, qu’elle transformera en langage comptable et financier, pour l’usage interne à la Sonas. Mais aussi, pour ses partenaires et toutes les parties prenantes, à travers les états financiers qu’elle produira. L’expert ne doute pas de la capacité de ses séminaristes. Il s’est dit convaincu que les agents formés seront en mesure de mener à bien, cette lourde responsabilité qui leur incombe. Concrètement, son cabinet FICADEX AFRIQUE CENTRALE mettra à la disposition de la Sonas, son expertise, chaque fois que le besoin se fera sentir, a-t-il conclu. Il convient de rappeler que la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances, CIMA, est un organisme communautaire du secteur des assurances. Elle est issue de l’évolution de la Conférence internationale des contrôles d’assurances (CICA née le 17 juillet 1962 à Paris, entre la France, d’une part, et, quatorze Etats africains et Malgache, d’autre part. Le 10 juillet 1002, la CICA devient CIMA. Le traité signé à Yaoundé (Cameroun), ce jour-là, institue une Organisation intégrée de l’industrie des assurances dont l’organe communautaire est la CIMA. Contrôle des deniers publics La Cour des comptes dépassée (Dépêches de Brazzaville/Kinshasa)- La remise en état de la Cour des comptes et d’autres institutions à l’instar de l’Institut général des finances et autres est incontournable quand bien même elles ne remplaceraient pas les Cours et tribunaux. Le travail réalisé par ces institutions spécialisées restera vain si, en aval, il n’y a aucune suite judiciaire, et au-delà, une forte implication de la population congolaise pour que soit appliquée la sanction. Pour le cas spécifique de la Cour des comptes, elle ne dispose que d’une vingtaine de magistrats et de quarante vérificateurs avec près de 9000 comptes budgétaires à gérer. Les ressources humaines sont cependant loin de répondre aux défis posés par l’ampleur des tâches à accomplir. À cela s’ajoute un faible crédit de fonctionnement revu à la baisse d’au moins 50% et ramené à 2,2 milliards de FC.
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 09:51:59 +0000

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