Revue de presse du samedi 9 novembre 2013 Deux sujets font la - TopicsExpress



          

Revue de presse du samedi 9 novembre 2013 Deux sujets font la « UNE » de la presse congolaise, ce samedi 9 novembre 2013 : l’affaire des 500 étudiants congolais envoyés à Cuba et les suites de la crise frontalière entre le Congo et l’Angola. Bonne lecture ! 1- Affaire des 500 étudiants congolais envoyés à Cuba « L’UPADS dénonce les critères de sélection des étudiants envoyés à Cuba », titre « Les Dépêches de Brazzaville ». « Au moment où l’UPADS pense que le Congo doit tendre vers l’Etat-Nation symbolisé par la justice sociale, l’équité et le vivre ensemble harmonieux, le gouvernement, par ces paroles habituelles, s’emploie à créer des disparités et des préférences tendant à scandaliser et à frustrer tout le peuple congolais. Comment comprendre que sur 500 bourses d’études offertes gracieusement par un pays ami, plus de 400 boursiers sélectionnés soient originaires de la partie nord du pays, proches du pouvoir, sans tenir compte de l’unité et de la cohésion nationales », souligne le journal qui cite un communiqué de l’UPADS pour qui, au lieu du ministère de l’Enseignement supérieur, garant de l’orientation et des bourses, l’offre cubaine s’est vue étonnamment être accaparée et gérée par la présidence de la République et le ministère de la Santé, au grand dam de l’orthodoxie requise en matière de sélection équitable et des chances que l’on souhaite égales à tous. Conclusion de l’UPADS : « Ces pratiques devenues quasi systématiques mettent à mal la forteresse inébranlable de l’unité et de la concorde nationales. » « La Semaine Africaine », journal de l’église catholique, consacre une moitié de page à l’événement et titre : « Cinq cent étudiants congolais en formation de médecine à la Havane ». Le journal qui avait dépêché un envoyé spécial sur place, écrit : « Sélectionnés pour suivre une formation de six ans, en médecine, à la Havane, par le gouvernement congolais, cinq cent étudiants congolais, visiblement ravis, ont foulé le sol cubain, le 26 octobre 2013, après 14 heures de vol au-dessus de l’océan atlantique, à bord de deux airbus. Accompagnée par le ministre de la santé et de la population, François Ibovi, la délégation congolaise a été accueillie à l’aéroport par José Marti (héros national cubain), Mme Marcia Cobas Ruiz, vice-ministre cubain de la santé, et Patrice Onguemby, ambassadeur du Congo à Cuba. » « Le Patriote », journal proche du gouvernement, titre : « Rentrée académique des 500 étudiants en médecine à Cuba : entre émotion et assurance ». Le journal écrit : « Les 500 étudiants congolais en formation aux métiers de la médecine à Cuba ont démarré leur année académique le 27 octobre dernier au centre de langue de la faculté de médecine de la Havane, au terme d’une cérémonie officielle qui a été organisée à cet effet. Cette cérémonie qui s’est déroulée en 40 minutes a été riche en sons et symboles, suivant un cérémonial minutieusement préparé pour la circonstance. » « Formation : 500 étudiants congolais à Cuba », titre « Le Souverain », journal indépendant, qui explique que l’envoi de ces étudiants à Cuba est le résultat des accords séculaires qui lient les deux Etats. « Il est à noter que nombreux sont les médecins congolais qui ont été formés à Cuba. Ce qui laisse supposer que le choix du Cuba est sans doute justifié par la qualité et l’efficacité de la formation », précise le journal qui indique que ces étudiants seront formés dans les filières telles la médecine, le laboratoire, la maintenance en équipement biomédical, etc. « Le Troubadour », journal proche du gouvernement, titre : « Santé : 500 étudiants en formation de médecine à Cuba ». Le journal indique : « Des étudiants congolais, 500 au total, ont quitté Brazzaville le 25 octobre pour la Havane à Cuba où ils doivent poursuivre leurs études en médecine. Ils ont été sélectionnés sur les 2000 dossiers enregistrés au ministère de la Santé, suite à l’offre au Congo de 500 bourses en médecine par le gouvernement cubain. » 2- Les suites de la crise frontalière Angola-Congo « Quatre militaires angolais arrêtés par l’armée congolaise remis à l’ambassadeur de l’Angola », titre « Le Troubadour », journal proche du gouvernement, qui écrit : « C’est le ministre de l’intérieur et de la décentralisation qui a remis les quatre militaires angolais à l’ambassadeur de l’Angola à Brazzaville, mercredi 30 octobre 2013, dans les locaux du ministère des affaires étrangères et de la coopération. Il était assisté du secrétaire général dudit ministère, du directeur général de la police, du directeur général de la surveillance du territoire et du directeur général des renseignements militaires. Mais derrière cette crise se cache un autre problème : celui de la présence des rebelles indépendantistes du Front de libération de l’enclave du Cabinda (FLEC) dans cette partie. Et depuis le mitraillage de l’équipe du Togo en janvier 2010 provoqué par le FLEC qui avait fait trois morts, le pouvoir de Luanda a renforcé la présence de ses militaires dans les frontières du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa entre lesquels est coincé le Cabinda. D’après des informations recueillies par le Troubadour, des militaires angolais avaient pris pour des éléments du FLEC certains militaires congolais qu’ils n’auraient pas hésité de prendre en otage. En réaction, les militaires congolais avaient eux aussi réussi à prendre quatre soldats angolais. Mais en réalité, il n’y avait jamais eu de combats entre les deux armées. » « La Griffe », journal proche de l’opposition, titre : « Les frontières de Kimongo-Cabinda séparées par un simple fil de poubelle et une pancarte de fortune ». Selon le journal qui rend compte de la mission effectuée à Kimongo par Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina, « malgré la route goudronnée qui relie le Cabinda et cette ville de Kimongo, les populations vivent le calvaire. Pas de marché de renom ni de d’hôpital. Pas d’école avec des salles de classe dignes de ce nom. Les élèves sont assis à même le sol. Les enseignants sont à compter du bout des doigts. Les populations pourtant grands cultivateurs sont abandonnés à leur triste sort, les vivres pourrissent et elles vivent dans des maisons construites en briques de terre battues. Administrativement, les locaux sont en lambeaux. » « La Semaine Africaine », journal de l’église catholique, rapporte l’assemblée générale de la fédération UPRN (Union patriotique pour le renouveau national) de Brazzaville, qui s’est tenue le 2 novembre 2013, dans la salle de la commune de Moungali, dans le quatrième arrondissement de la ville-capitale. Le parti de Mathias Dzon, qui vient d’élire Roland Mikelé à la tête du bureau fédéral de Brazzaville, « demande au gouvernement des explications sur les incidents survenus à la frontière avec le Cabinda, dans le district de Kimongo, et même sur la présence d’hommes en armes aperçus à la frontière avec la République Centrafricaine ». « Sel-Piment », journal proche de l’opposition, titre : « A propos de l’incursion de l’armée angolaise à Kimongo : Joe Washington Ebina était sur le terrain dans le cadre de sa fondation ». De retour à Brazzaville, Joe Washington Ebina a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a déclaré ce qui suit : « Sur le terrain rien de grave ne s’était passé lors de cette fameuse incursion des militaires angolais en territoire congolais. Plutôt, il y avait plus de peur que de mal dans l’esprit général des populations qui avaient pris la fuite vers les forêts. Mais quelques heures après, elles avaient regagné leurs localités sans aucune inquiétude. » « Le Nouveau Regard », journal proche de l’opposition, publie un communiqué de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS). « L’UPADS rappelle à l’opinion nationale et internationale que le Congo qui a soutenu et participé à la guerre de libération de ce pays frère pour son accession à l’indépendance s’étonne de ces incursions délibérées tendant à perturber les relations historiques de coexistence pacifique entre nos deux peuples. Tout en privilégiant l’approche diplomatique de règlement de conflit frontalier, l’UPADS demande un débat national sur les relations entre le Congo et l’Angola pour mieux comprendre les raisons de cette arrogance de l’Angola à l’égard du Congo. » La suite dans notre édition de demain, dimanche.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 15:05:54 +0000

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