Roland Dumas :la guerre d’Algérie a été très douloureuse pour la France, et heureusement qu’elle s’est terminée par l’indépendance de l’Algérie car elle a mis fin à la honte et l’humiliation que subissait la France. Le documentaire intitulé «l’Epopée de la bataille de Timimoun» relate l’engagement des méharistes, des soldats algériens intégrés dans l’armée française en Algérie. Après avoir compris qu’ils ne seront jamais considérés comme des soldats français, même s’ils se sont sacrifiés durant la Deuxième Guerre mondiale, la guerre d’Indochine et participaient aux défilés du 14 juillet aux Champs-Elysées, décident de déserter les rangs de l’armée française. Ils se retrouveront face aux paras de Bigeard dans l’une des batailles les plus importantes durant la guerre de libération en Algérie dans le Sahara. Le documentaire intitulé «l’Epopée de la bataille de Timimoun» relate l’engagement des méharistes, des soldats algériens intégrés dans l’armée française en Algérie. Après avoir compris qu’ils ne seront jamais considérés comme des soldats français, même s’ils se sont sacrifiés durant la Deuxième Guerre mondiale, la guerre d’Indochine et participaient aux défilés du 14 juillet aux Champs-Elysées, décident de déserter les rangs de l’armée française. Ils se retrouveront face aux paras de Bigeard dans l’une des batailles les plus importantes durant la guerre de libération en Algérie dans le Sahara. En fait, la bataille avait permis de sortir au grand jour la question du Sud algérien qu’on éludait car on supposait, du côté de la colonisation, que cette région ne ferait pas l’objet de revendications si jamais des négociations étaient engagées. Le Sud algérien devenait, avec les quelques batailles et accrochages avec l’armée coloniale, un enjeu politique réel alors que l’indépendance de l’Algérie n’était même pas encore à l’ordre du jour pour les colonisateurs, en fait. Les événements de Timimoun ont eu le mé- rite de poser en termes clairs la problématique du Sud algérien. Et d’ailleurs la question du Sahara avait, à maintes reprises, bloqué les pourparlers entre la partie algérienne et la partie française. La découverte du pétrole en 1956, y est pour beaucoup. Maître Benbraham dira: «La France coloniale avait décidé de faire du Sahara un territoire ne faisant pas partie de la colonie algérienne, mais plutôt de le considérer comme une mer intérieure sur laquelle tous les riverains avaient des droits. Une décision un petit peu alambiquée alors que les relents de pétrole dans le désert du Sahara arrivaient aux oreilles des investisseurs. C’est pourquoi il fallait réprimer cette révolution «transférée au Sud». Et il n’y a pas mieux que le colonel Bigeard pour accomplir cette mission. Dans ses Mémoires, le général Bigeard se rappelle : « Je reçus un message urgent du général Salan «Vous avez pleins pouvoirs ! Vous avez carte blanche ! Il faut créer le choc nécessaire et impératif suite à cette attaque des pétroliers. Trouver et éliminer les méharistes déserteurs par tous les moyens !». On mit à la disposition du colonel Bigeard, commandant du 3e R.P.C., tous les moyens matériels et humains pour mener à bien sa mission. Le 3e R.P.C est aérotransporté à partir de Blida à Timimoun via Colomb-Béchar par une vingtaine de N-2501. Trois N-2501, trois JU-52 et une douzaine d’hélicoptères. Pas moins de 1 570 parachutistes parfaitement entraînés et équipés, des unités de la Légion étrangère, une multitude de véhicules de transport adaptés au milieu saharien ont été mis à la disposition du régiment. Mais comme dira Raymond Cloarec, face à cette puissance de feu, nous avons tué 46 méharistes et nous avons perdu 12 soldats. «Notre bilan n’était pas très honorable». Ces propos rejoignent ceux de Roland Dumas qui a écrit dans son dernier livre que la guerre d’Algérie a été très douloureuse pour la France, et heureusement qu’elle s’est terminée par l’indépendance de l’Algérie car elle a mis fin à la honte et l’humiliation que subissait la France
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 23:36:32 +0000
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