Rumeur d’une nouvelle convocation de l’Administrateur de Comon - TopicsExpress



          

Rumeur d’une nouvelle convocation de l’Administrateur de Comon S.a. par la Bef A quand la fin de l’acharnement contre Ajavon ? (Le dialogue public-privé toujours en souffrance) Le bruit court que l’Administrateur de Comon S.a. Sébastien Ajavon, est convoqué à nouveau par la Brigade économique et financière-Bef. C’est la nouvelle qui secoue une fois encore la République notamment les milieux d’affaires. Les rumeurs se font de plus en plus persistantes sur la question. L’administrateur général de Cajaf Comon, Sébastien Germain Ajavon risque de s’expliquer les jours qui vont suivre à brigade économique et financière. La question que l’on se pose avec acuité est de savoir qui serait derrière cette sordide manœuvre. De sources policières, l’on annonce une autre convocation à l’encontre du premier, pourvoyeur aux recettes de l’Etat, Sébastien Ajavon. Pourtant le commissaire de la Bef en charge du dossier avait renoncé à toute poursuite, contre le premier responsable de la société Comon S.a. Raison évoquée : il n’aurait vu aucune charge contre l’homme d’affaires et par ricochet n’a aucun intérêt à poursuivre le processus enclenché. Toutes choses l’ayant conduit à décider de sa clôture pure et simple. On se souvient qu’à l’époque, Ajavon avait été convoqué à la Bef pour répondre à une plainte formulée par la Dgid. Une plainte pour « faux et usage de faux », entre autres accusations. Mais ce dossier avait été aussi classé parce qu’il comporterait trop d’accusations fallacieuses. Malheureusement, le commissaire connaissant le dossier a été affecté. Et c’est pendant ce temps que des instructions seraient données pour que la Bef revienne à la charge, avec une autre plainte. En attendant que les jours à venir confirment les rumeurs et autres sources de cette information relative à une seconde convocation de M. Ajavon à la Bef, l’on peut tenter une analyse en jetant un regard rétrospectif sur la brouille entre la Dgid et la société Comon S.a. Succinct rappel La société Comon S.a. opérant au Bénin a dans ses activités, collecté pendant des années, la Tva. Cette Tva suivant la loi budgétaire béninoise, comporte un mécanisme permettant de rétrocéder aux sociétés ayant reversé aux services des impôts cette Tva, une partie du montant collecté : Tva déductible. C’est cette Tva à rétrocéder à Comon S.a., la première société béninoise participant pour une part importante aux recettes de l’Etat, qui constitue la pomme de discorde. En effet, Comon S.a., sur la base des montants reversés à l’Etat, réclamait environ 14 milliards Fcfa. Comme réponse de l’Etat et contre toute attente, c’est à un redressement fiscal de montant curieusement équivalant au double du montant attendu qu’on a eu droit. La Dgid se refuse donc à rétrocéder à Comon S.a., la somme due, sous prétexte qu’elle faisait l’objet d’un redressement fiscal. L’affaire appelée une fois au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, donne raison à Comon S.a. La Dgid perd et fait appel de la décision rendue par le tribunal. Pendant que Comon S.a. s’attendait à une démarche conciliante de la part de l’Etat, la Dgid durcit le ton et se montre inflexible ; ne voulant pas s’avouer vaincue. L’affaire est actuellement pendante devant la Cour d’Appel de Cotonou et la Cour Suprême. Et c’est encore en ce moment que la Dgid intente des actions devant la Bef, en récidivant au besoin. Quel acharnement ? C’est un véritable embrouillamini, pour charmer on ne sait qui et pour quelle raison. S’il n’est vraiment pas le commanditaire de cette affaire comme l’avancent certains de ses détracteurs, le chef de l’Etat doit réagir et sonner la fin de la distraction publique par de cadres nationaux qui trompent la vigilance du peuple. Encadré La récidive de la honte ! Si cette énième convocation de M. Ajavon à la Bef se confirmait, elle ressemblerait à un vrai acharnement justifié par une jalousie suffocante et mortelle. Si non, comment comprendre que malgré le fait qu’une affaire soit pendante devant la Cour, des démarches parallèles se mènent par l’une des parties, pour embrouiller les cartes? En principe, les deux parties impliquées, devraient rester tranquilles, le regard tourné vers la Cour qui dira certainement le droit. Mais on s’agite, on multiplie des actions qui témoignent les sordides manoeuvres pour tuer le premier contributeur, aux recettes de l’Etat, et partant,à l’économie nationale. La vermine doit être extirpée du fruit. Le chef de l’Etat devra arrêter la dérive et promouvoir le partenariat public-privé par un dialogue franc et sincère. FM
Posted on: Mon, 08 Jul 2013 01:51:20 +0000

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