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RÉPONSE DE PLATEAU MILIEU DE VIE À LA MISE EN DEMEURE DE LA SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DE L’AVENUE DU MONT-ROYAL Note : Cette mise en demeure a aussi été adressée à M. Pierre Dodin, qui est présenté comme le « président » de Plateau milieu de Vie, ce qui est complètement erroné. Une simple vérification au registre des entreprises aurait permis de constater que M. Dodin n’est pas un administrateur; il n’a jamais été président. Nous répondons ici à une mise en demeure adressée à Mme Linda Vallée par l’avocat de la société de développement de l’avenue Mont-Royal le 21 octobre 2013. Le 5 octobre dernier, Mme Vallée avait publié sur la page Facebook de Plateau Milieu de Vie (PMV) une lettre à Mme Danièle Lorain, candidate à la mairie du Plateau Mont-Royal, mettant cette dernière en garde contre une trop grande proximité avec certaines positions et agissements de la SDAMR. En bref, nous estimions, et c’est toujours notre avis, que la campagne de Mme Lorain semblait refléter les positions prises par la SDAMR relativement à la fluidité de la circulation, les tarifs de parcomètres et le fait allégué que « le Plateau est fermé »… Nous voulions rappeler à Mme Lorain qu’un infime groupe de commerçants, moins de 1%, ne peut pas dicter les politiques d’un arrondissement qui compte plus de 100,000 résidents. Les récentes déclarations de Mme Lorain, reprises par TVA cette semaine, confirment malheureusement que le programme de son équipe s’affiche résolument du côté des demandes des commerçants et du « tout-à-l’auto ». Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les résidents de Plateau Mont Royal. C’est la seconde fois en deux ans que la SDAMR adresse une mise en demeure à PMV, un groupe qui défend le droit au bien-être et à la quiétude des résidents du Plateau. Vous trouverez ici le lien pour lire notre réponse à celle de septembre 2011 : plateaumilieudevie.blogspot.ca/2011/09/mise-en-demeure-de-plateau-milieu-de.html Nous réitérons notre indignation : le fait pour une association de commerçants de s’attaquer à un groupe de résidents qui œuvre pour améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens est un outrage. Au lieu de s’acharner à nous attaquer, nous les citoyens d’ici, la SDAMR devrait imiter les sociétés de Saint-Laurent et Saint-Denis, qui travaillent de concert avec l’administration locale et les résidents de l’endroit pour améliorer la vie de leurs artères commerciales et faire en sorte qu’il existe une saine et franche collaboration de tous les groupes intéressés. Ce n’est manifestement pas le cas, nous le déplorons, et nous continuerons de le dire. La mise en demeure comporte huit (8) points qui constitueraient, selon la SDAMR, « des propos diffamatoires » à son endroit. Nous n’acceptons pas cette assertion générale. Nous avons cependant revu chacun de ces points, et avons convenu de retirer et/ou corriger certains d’entre eux. La lettre adressée à Mme Lorain a donc été corrigée en conséquence. Bien que la mise en demeure exige que PMV « retire la publication Facebook intitulée « Lettre à Danièle Lorain, candidate à la mairie du Plateau Mont-Royal », nous ne le ferons pas. Tout d’abord, parce que nous conservons notre liberté d’expression, et aussi parce que nous lui avons apporté des modifications qui répondent, selon nous, aux éléments contenus dans la mise en demeure. Enfin, contrairement à ce que la mise en demeure allègue, nous ne nous sommes pas exprimés, ni cette fois, ni jamais auparavant, « dans le seul but de nuire… », et n’avons jamais utilisé « l’insulte ni l’injure ». Notre but est d’exprimer un point de vue, largement partagé, sur le comportement et l’attitude de la SDAMR, qui selon nous, nuisent en fin de compte à leurs propres membres. C’est notre opinion. Nous y avons droit. Finalement, une note sur un point intéressant de la mise en demeure : « Contrairement à ce que vous alléguez, notre Cliente (la SDAMR) ne soutient d’aucune façon les affirmations qui peuvent être publiées par l’ACRPMR (Association des Commerçants et Résidents du Plateau Mont-Royal), ni L’ACRPMR comme association. Intéressant dans le sens que cette « Association », créée il y a environ deux ans suite à la grogne des commerçants face aux décisions de l’administration locale, répand depuis sa création des propos erronés, des informations mensongères et diffamatoires, des injures et des insultes. Allez les visiter, vous verrez de vous-même. Nous n’avons pas « allégué » que la SDAMR soutenait l’ACRPMR; il nous semble seulement qu’il y a « apparence », et que la proximité d’idées, et parfois de propos, souvent sous le couvert de l’anonymat, suggère une sympathie certaine. Nous réitérons que le DG de la SDAMR y a écrit, et sûrement d’autres commerçants-membres. Ils ont droit à leur opinion, bien sûr, mais nous déplorons le fait que la SDAMR ne se soit jamais dissociée des propos tenus sur la page Facebook de l’ACRPMR, et qu’elle ne se soit jamais distancée officiellement et publiquement de ce qui est véhiculé par cette page… en tout cas, pas avant de le faire, bien timidement, par le truchement d’une mise en demeure dans laquelle elle attaque un groupe des citoyens-résidents! En terminant, la mise en demeure nous demande de « présenter vos excuses par écrit à la SDAMR notre cliente ». Dans la mesure où nous avons modifié le contenu de la lettre à Mme Lorain, nous nous excusons de facto, et pour ces éléments seulement. Comme nous l’avions dit dans notre réponse à la première mise en demeure, en septembre 2011, en droit québécois : « La diffamation peut prendre diverses formes, et tous se doivent déviter de tenir des propos qui peuvent entacher la réputation personnelle dautrui; toutefois, les personnes qui ont une charge publique, ou qui représentent publiquement des intérêts corporatifs (comme cest le cas ici), doivent sattendre à subir des critiques, souvent acerbes, tout comme elles expriment elles-mêmes de telles critiques dans le cours de lexercice de leurs fonctions. Aussi, au Québec, la nature diffamatoire des propos s’analyse selon un point de vue objectif. Il faut : «se demander si un citoyen ordinaire estimerait que les propos tenus, pris dans leur ensemble, ont déconsidéré la réputation d’un tiers » Plus récemment, la jurisprudence québécoise a aussi établi le mal-fondé des « poursuites-baillons », utilisées dans le seul but d’intimider ou harceler des tiers et les priver de leur liberté d’expression et leur droit à la critique. Nous considérons que les mises en demeure dont nous avons été la cible au cours des deux dernières années peuvent être en grande partie apparentées à cette pratique. Cette note finale résume bien notre droit à la liberté d’expression, le contexte dans lequel elle se manifeste, et les procédures que nous pourrions entamer à l’avenir si ce genre de harcèlement devait ne pas cesser. Denis Méthé, LL.L Pour Plateau Milieu de Vie Le 24 octobre 2013
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 22:03:58 +0000

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