Réactions en chaine après la note du Ministère de la jusice acusant un secteur plitique de vouloir attenter a la vie du journaliste Jean Monard Métellus pour en faire porter la responsabilté au gouvernement Port-au-Prince, le 22 octobre 2013 – (AHP) – La vague de réactions se poursuit suite à la note du ministère de la justice informant le week end dernier de la tenue d’une réunion pour planifier l’assassinat du journaliste de Caraïbes FM, Jean Monard Métellus. A l’instar de ses collègues Sorel Jacinthe et Vckens Dérilus de la chambre basse ainsi que les président et vice-président du Sénat, le président de la commission justice du Sénat, Pierre Francky Exius trouve suspect que cette note ait été publiée au lendemain dimportantes manifestations de l’opposition à Port-au-Prince et au Cap-Haïtien. En effet, des miliers de personnes vaien gagné les rues le 17 octobre pour relamer de meileures conditions de vie pour la population et aussi la démission du chef de lEtat accusé de graves dérives anti-democratiques. Selon le parlementaire, on est en face d’un retour aux vieilles pratiques des Duvalier, d’une tentative d’intimidation avec cete note qui donne froid dans le dos. Comment peut-on disposer dinformations au sujet du lieu de la rencontre et du montant qui serait engagé pour assassiner le journaliste et ne procéder à aucune arrestation, s’interroge le parlementaire. Si la note du ministère de la justice souligne que c’est un secteur hostile à l’organisation des élection qui veut assassiner le journaliste pour en rendre le gouvernement responsable, Pierre Francky Exius fait remarquer que depuis 2 ans, les partis politiques et la société civile ne cessent de réclamer la réalisation d’élections libres, honnêtes et démocratiques mais l’Exécutif n’a jamais pris des dispositions en ce sens. Les avocats Newton Saint-Juste et André Michel dénoncent eux aussi l’attitude jugée suspecte du ministre de la justice. Selon eux, il s’agit d’une manœuvre diabolique et machiavélique visant à semer la peur chez les journalistes en en particulier chez Jean Monard Métellus. Selon ces avocats, le pouvoir en place se révèle l’ennemi numéro un de la presse démocratique. Un pouvoir qui serait, selon eux, paniqué compte tenu de lampleur des manifestations de l’opposition. Ils dénoncent le fait que le commissaire du gouvernement de Port-au-prince annonce l’ouverture d’une enquête, seulement deux jours après la note du ministre Sanon, alors que, depuis environ un mois, le chef du parquet ne donne aucune suite à des dénonciations faites contre des proches du pouvoir. L’organisation populaire Force Patriotique pour le Respect de la constitution, Fopark dénonce elle aussi la note du ministère de la justice. Son porte-parole Rony Timothée estime que cette démarche partiipe de manœuvres viserant à saboter la mobilisation de l’opposition contre le régime en place qui chercherait selon lui, à trouver un bouc émissaire pour faire porter le chapeau, si le journaliste venait à être victime d’un attentat. Le militant de prononce par ailleurs contre le dialogue initié entre l’Exécutif et le Législatif président et le parlement et réclame la démission de l’équipe en place. L’association des journalistes haïtiens dit recevoir avec prudence la note du ministère de la justice. Son secrétaire général Jacques Desrosiers n’écarte pas la possibilité qu’il y ait atteinte à la vie du journaliste, faisant remarquer que la note du Ministère de la jusice est hautement poliique, puisqelle pointe du doigt des secteurs plitiques. Il demande aux autorités compétentes dassumer leurs responsabilités puisquelles disent savoir qui veut mettre fin aux jours du journaliste.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 02:29:23 +0000