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Réhabilitations et exploitations de Jeanne dArc Miniature de Jeanne dArc. Archives nationales. Cote AE/II/2490 Depuis le XIXe siècle, les exploits de Jeanne dArc sont usurpés pour servir certains desseins politiques au mépris de lhistoire. Les arcanes de cette exploitation dune héroïne qui symbolise la France de façon mythique, voire mystique sont innombrables. On retint surtout les thèses évoquées lors de son procès[41] : la mandragore[42] suggérée par Cauchon, l’instrument politique destiné à jeter la terreur dans les troupes anglaises, et la si romanesque main de Dieu (qu’on y voit de l’hérésie ou des desseins monarchiques). Jeanne dArc a été réhabilitée en 1817, dans le livre de Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes : Histoire de Jeanne dArc, surnommée la Pucelle dOrléans, tirée de ses propres déclarations, de cent quarante-quatre dépositions de témoins oculaires, et des manuscrits de la bibliothèque du roi de la tour de Londres [43]. Le travail scrupuleux de cet historien, fondé sur des enquêtes rigoureuses, et létude de documents originaux, a souvent été réutilisé comme base de travail par des écrivains français et étrangers, tels Jules Quicherat ou Joseph Fabre, qui ont contribué à redonner ses titres de noblesse à la Pucelle dOrléans [44]. Jeanne darc et les politiques Article détaillé : Mythes de Jeanne dArc. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Reconnaissance par lÉglise catholique Le procès en réhabilitation : 1455-1456 à Rouen Jeanne dArc par Rubens (1620) Lorsque Charles reprend Rouen, un second procès, à la demande de la mère de Jeanne et sur décret du pape espagnol Calixte III, casse en 1456 le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice » grâce au travail de Jean Brehal. Le pape ordonna à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, détudier en profondeur les actes du procès de Jeanne dArc. Son mémoire fut la condition juridique du procès en réhabilitation. Après avoir enregistré les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges, il déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille[45]. Il ordonne également l« apposition [dune] croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte[45]. La plupart des juges du premier procès, dont lévêque Cauchon, sont morts entre temps. Aubert dOurches comparait comme vingt-huitième témoin, voici sa déposition du 14 février 1456 lors de la neuvième séance : « La Pucelle me parut être imbue des meilleures mœurs. Je voudrais bien avoir une fille aussi bonne… Elle parlait moult bien »[46]. Canonisation Jeanne dArc est canonisée en 1920, et Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France en 1922[47]. Postérité Maria Bochkareva, surnommée Yashka ou « la Jeanne d’Arc russe », fut une paysanne illettrée qui prit la tête en juillet 1917 du premier bataillon féminin de la mort (en) composé de 300 femmes pour combattre dans larmée russe lors de la Première Guerre mondiale [48] . La coupe de cheveux à la Jeanne dArc de Matali Crasset lui vaut le surnom de « Jeanne dArc du design »[49]. La lutte de la députée Yann Piat contre la corruption locale, la mafia et les trafiquants de drogue lui vaut le sobriquet de « Yann dArc »[50]. Objets et reliques Reliques Jeanne au bûcher par Hermann Anton Stilke De prétendues reliques de Jeanne dArc sont conservées au musée dart et dhistoire de Chinon. Propriété de larchevêché de Tours, elles ont été mises en dépôt dans ce musée en 1963. Le bocal de verre qui les contient a été découvert à Paris en 1867 dans le grenier dune pharmacie[51], située rue du Temple, par un étudiant en pharmacie, M. Noblet[52]. Le parchemin qui fermait louverture du bocal portait la mention : « Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne dArc, pucelle dOrléans ». Le bocal contient une côte humaine de dix centimètres de long recouverte dune couche noirâtre, un morceau de tissu de lin dune quinzaine de centimètres de longueur, un fémur de chat et des fragments de charbons de bois. Le médecin-légiste français Philippe Charlier, spécialiste de pathographie, qui a analysé les restes à partir de février 2006 avec son équipe de lhôpital Raymond-Poincaré à Garches (Hauts-de-Seine), conclut quil sagit de restes de momies, à la fois momie humaine et momie animale, dorigine égyptienne datés de la Basse époque et qui auraient pu faire partie soit de la collection dun cabinet damateur soit de la pharmacopée dun apothicaire avant dêtre employés à la confection de ces pseudo- reliques[53]. Une analyse microscopique et chimique du fragment de côte montre quil na pas été brûlé, mais imprégné dun produit végétal et minéral de couleur noire. Sa composition sapparente plus à celle du bitume ou de la poix quà celle de résidus organiques dorigine humaine ou animale ayant été réduits à létat de charbon par crémation. Les « nez » de grands parfumeurs ( Guerlain et Jean Patou) ont notamment décelé sur le morceau de côte une odeur de vanille. Or ce parfum peut être produit par « la décomposition dun corps », comme dans le cas dune momification, pas par sa crémation. Le tissu de lin, quant à lui, na pas été brûlé, mais teint et a les caractéristiques de celui utilisé par les Égyptiens pour envelopper les momies. Dautre part, concernant le pollen, il a été noté une grande richesse de pollens de pin, vraisemblablement en rapport avec lusage de résine en Égypte au cours de lembaumement. Enfin, une étude au carbone 14 a daté les restes entre le VIe et le IIIe siècle av. J.-C., et un examen spectrométrique du revêtement à la surface des os a montré quil correspondait à ceux de momies égyptiennes de cette période tardive. Objets ayant appartenu à Jeanne dArc Sculpture de Jeanne dArc en armure portant létendard - Carling (Moselle) Létendard : il était de couleur blanche avec en fond une peinture de Hauves Poulnoir, un peintre tourangeau qui avait peint « limage de notre Sauveur assis en jugement dans les nuées du ciel et un ange tenant une fleur de lys » (description de Jean Pasquerel). Jhesus Maria y était inscrit, cétait la devise de lordre des mendiants. Le pennon (fanion de forme triangulaire) : sur ce pennon, on pouvait voir « Notre-Dame ayant devant elle un ange lui présentant un lys
Posted on: Mon, 04 Nov 2013 11:36:41 +0000

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