SHeikh al-Islâm a répondu que pour ce qui est des livres de - TopicsExpress



          

SHeikh al-Islâm a répondu que pour ce qui est des livres de hadîth connus comme al-Bukhârî et Muslim, il n’y a pas sous le ciel de ce monde de livre plus authentique que al-Bukhârî et Muslim après le Qor’ân, et après eux, ce qui les réunit tous deux comme al-Djam’ Bayna as-Sahîhein de al-Houmeidî et de ‘Abdel-Haqq al-Ichbîlî. Ensuite, les livres des Sounans, comme Mousnad ach-Châfi’î, Mousnad al-imâm Ahmad, Mouwattâ Mâlik qui contient des hadîths et récits et qui compte parmi les livres les plus précieux, au point que ach-Châfî’î dise : « Il n’y a pas sous le ciel de ce monde, après le Livre d’Allâh, de livre plus authentique que Mouwattâ Mâlik. » C’est-à-dire, de ce qui a été écrit de cette façon, car les anciens réunissaient ce qui a été rapporté du Prophète, des Compagnons et de leurs successeurs, et on n’avait pas encore écrit de livres d’avis qu’on nomme « les livres de jurisprudence ». Ensuite, on a rassemblé les hadîths rapportés dans les Sahîh al-Bukhârî et Muslim. Les livres pour la transcription desquels l’homme est récompensé que ce soit pour lui-même ou pour les vendre, comme l’a dit le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) : « Pour une seule flèche, Allâh fait entrer trois hommes au Paradis : celui qui l’a fabriquée, celui la décoche et celui qui la lui tend. » Il en est de même pour la transcription, qu’elle profite à lui ou à autrui, dans les deux cas, il sera récompensé. [1] Pour ce qui est des livres de logique (grecque), ils ne contiennent pas de science commandée religieusement, même si l’effort d’interprétation de certains les a conduits à dire qu’il s’agissait d’une obligation collective. Certains ont dit : « Les sciences reposent sur elle. » comme l’a mentionné Abû Hâmid. Mais c’est là une grande erreur intellectuelle et religieuse. Pour ce qui est de la raison, l’ensemble des intellectuels des fils d’Âdam, parmi tous ceux qui ont parlé sur la science, ont fondé leurs sciences sans la logique grecque. Pour ce qui est de la religion, il est nécessairement connu dans la religion d’Islâm qu’Allâh n’a pas imposé aux adeptes de la science et de la foi d’apprendre cette logique grecque. Quant à cette science en elle-même, une partie est vérité et une partie fausseté. Pour ce qui est de la vérité qu’elle contient, une grande partie, ou la majeure partie n’est pas nécessaire. La part de ce qui peut être nécessaire n’est pas indispensable à la plupart des natures saines, le sot n’en tire aucun profit, l’homme intelligent n’en a pas besoin, et ses torts sur celui qui n’a aucune clairvoyance concernant les sciences des prophètes sont plus nombreux que ses bienfaits. [2] Notes [1] Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 18/74 [2] Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 9/269
Posted on: Sun, 07 Jul 2013 03:23:27 +0000

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