SIT -IN CONTRE LE SENAT : La police boucle le Consulat d’Abidjan - TopicsExpress



          

SIT -IN CONTRE LE SENAT : La police boucle le Consulat d’Abidjan et interpelle Pograwa 28 juillet ZOODOACTU.La liberté d’expression et le droit de manifester ont été violés ce samedi 27 juillet par les autorités du Consulat Général d’Abidjan. Comme, il fallait s’y attendre, après l’annonce du sit-in qui devrait avoir lieu ce matin sur le site, la police s’est déployée très tôt ce matin, obstruant les deux entrées de l’avenue Terrassons de fougère, donnant au Consulat Général. Volonté, sans doute, des autorités du Consulat de ne pas voir ce sit-in se tenir là. Ce matin donc, l’accès au Consulat général était bloqué par une cinquantaine de policiers et la compagnie de sécurité républicaine, casques en tête, matraque et les gaz lacrymogènes en main. Prêts à traquer les manifestants. Les journalistes conviés à couvrir l’évènement, ont plutôt assisté à un sit-in des policiers qui ont pris possession des lieux. N’empêche, l’un des leaders de la coalition de la diaspora contre le Sénat et contre le tripatouillage constitutionnel au Burkina Faso, en l’occurrence Pograwa Moumouni était présent sur les lieux où il a pu livrer son message à la presse. « Vous voyez comment ils sont réfractaires aux libertés fondamentales du peuple. Comment peut-on empêcher des burkinabè de manifester pacifiquement devant leur consulat. Cette attitude vous édifie sur les mentalités des gens qui nous gouvernent », s’est-il d’abord révolté. Et de poursuivre : « Nous avons voulu organiser ce sit-in, pour manifester notre désapprobation contre le SENAT. Cette institution qui n’apporte rien, absolument rien au peuple du burkinabé », a-t-il fait remarquer. Et de prévenir tous ceux qui, depuis les salons feutrés de Ouagadougou, imaginent des choses qu’ils imposent au peuple que : « La Coalition voudrait dire ce matin, que plus rien ne sera plus comme avant ». Ils pourront nous faire arrêter s’ils le veulent mais nous ne resteront plus jamais les bras croisés », a-t-il lancé. Avant de demander à ses compatriotes de rentrer calmement chez eux et de rester mobiliser. Mais à peine a-t-il fini qu’il est interpellé par la police qui l’a conduit au commissariat du 1er arrondissement du Plateau. Là, le représentant du parti UNIR/PS sera auditionné avant d’être transféré au commissariat central, puis à la direction des enquêtes générales avant d’être relaxé au bout de trois heures d’horloge. Pour Pograwa Moumouni, ce n’est qu’une partie remise, car les intimidations ne passeront dans un Etat de droit. On peut l’affirmer, la Coalition a réussi sa sortie en allant jusqu’au bout. En empêchant ce sit-in, le Consulat général d’Abidjan a tout simplement bâillonné la liberté d’expression et le droit de manifester. Charlène Adjovi
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 09:55:23 +0000

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