Samedi 22 Juin 2013 Ici RODRIGUES No 767 Intervention du Minority - TopicsExpress



          

Samedi 22 Juin 2013 Ici RODRIGUES No 767 Intervention du Minority Leader après l’ajournement à l’Assemblée Régionale Situation concernant notre service de santé M. le Président, Merci de m’ac-corder le temps de la chambre pour faire part de la situation dé-plorable qui sévit actuellement dans notre service de santé. Il n’est un secret pour personne que notre service de santé à Ro-drigues traverse une situation très critique depuis l’avènement de ce présent exécutif à la tête du pays. En effet, certains titres de la presse écrite locale le qualifient de « très malade, dans ICU ou encore comme moribond ». Ces titres ne sont pas exagérés parce que si vous faites un sondage auprès de la population, vous verrez que sa cote n’a jamais été aussi basse. Pour mieux comprendre mes pro-pos je demande au chef commis-saire, au commissaire de la santé et aux autres commissaires de se référer à la lettre ouverte adressée au ministre de la santé, l’hono-rable Lormus Bundhoo datant du 4 Juin 2013 émanant des infir-miers de Rodrigues. M. le Président, qui mieux que ceux dont je viens de mentionner connaît la situation dans nos centres hospitaliers ? La lettre fait référence à quatre éléments fon-damentaux dont souffre notre service de santé ; à savoir (a) mé-dicale (b) organisationnelle (c) défaut de planification et (d) in-frastructurelle. Donc si nous com-prenons bien quatre piliers princi-paux d’un service aussi essentiel montrent des signes de faiblesse. Ce n’est pas étonnant si le service soit si peu performant. M. le Président vous avez été vous même le premier commis-saire de la santé depuis l’autono-mie et le pays en a connu au moins quatre. Vous savez mieux que quiconque les exigences de ce service. Le commissaire de tutelle actuel le connait tout aussi bien pour avoir été un Nursing Administrator et à avoir travaillé des dizaines d’années dans ce service. Mais malheureusement, depuis l’avènement de ce présent exécutif au pouvoir, le service qui a connu le plus de critiques c’est bien celui de la santé. Quand dans un service aussi délicat et essen-tiel, les hommes et les femmes qui en sont les principaux acteurs montent aux créneaux, on a de quoi s’inquiéter. Et je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage à tous ces hommes et femmes qui travaillent nuits et jours dans nos centres hospitaliers, pour soulager la souffrance de nos malades, eux qui travaillent parfois dans des conditions inacceptables mais malgré tout ne baisse pas les bras. Je les félicite et leur dit bravo et bon courage ! Si aujourd’hui les infirmiers vien-nent dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, il faut à mon avis agir très vite pour remé-dier à la situation. Les problèmes sont multiples. Le problème dont a fait l’objet une question à la chambre aujourd’hui date depuis pas mal de temps. Malgré une question précédente et les articles dans la presse, la situation s’est empirée. M. Le président, comment peut-on accepter que dans l’enceinte d’un hôpital les eaux usées sont laissées en stagnation dans une fosse béante et dégageant une odeur nauséabonde et avec les risques de maladie que cela com-porte ? C’est vraiment inaccep-table ! D’autre part, d’après cer-tains témoignages les gardiens se plaignent de la qualité de traite-ment dont ils subissent pour me-ner à bien leur travail la nuit. La lettre des infirmiers a aussi fait mention du problème de sécurité au QEH. Nous apprenons aussi qu’il y a un grand mécontente-ment de la part des ambulanciers et autres chauffeurs affectés à ce service. Selon certains témoi-gnages, seuls certains chauffeurs ont droit aux heures supplémen-taires et ce, même s’ils sont en congé. C’est du jamais vu. Est-ce que le commissaire est au cou-rant ? M. le président, au niveau des équipements, je ne sais pas qui les supervise et qui fait un suivi de leur entretient. J’ai recueilli les témoignages d’un patient qui est venu récemment au QEH pour extraire une dent. Ce patient de-vait faire une prise de tension artérielle vu son état de santé. Grande fut sa déception de devoir attendre plusieurs heures avant d’être servi. Raison : il n’y avait qu’un seul tensiomètre pour tout le service. Et effectivement dans la lettre des infirmiers il est aussi question d’équipements défec-tueux. Dans la lettre en question il est aussi fait mention que depuis qu’il est commissaire de la santé, le commissaire actuel n’est jamais venu rencontrer le personnel de santé. Vous vous rendez compte après presqu’un an et demi ? M. le président, je ne vais pas aller dans l’intégralité de la lettre. Mais avec ces quelques mots je crois bien que les autorités com-prennent qu’il ne faut pas jouer avec notre service de santé car il y va de la santé de toute une po-pulation. Et surtout que l’état en est l’unique pourvoyeur de ce service à Rodrigues. Donc raison de plus de ne pas attendre. Merci monsieur le président.
Posted on: Thu, 20 Jun 2013 10:00:12 +0000

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