Sarh était la plus grande ville du Sud du Tchad. Elle était - TopicsExpress



          

Sarh était la plus grande ville du Sud du Tchad. Elle était comme toutes les villes sahéliennes, plate avec des arbres (acacias et manguiers) en bordure des routes. Le fleuve Chari qui longeait l’agglomération était un endroit de plaisance et de natation qui n’était pas exploitée par les populations locales alors qu’il était peu profond et le courant faible. J’y nageais tous les jours avec quelques jeunes que j’avais rencontrés en ville, pendant que mon camionneur réglait ses affaires avec ses commanditaires. Quatre jours plus tard, c’était la séparation après presque un mois de cohabitation, lui repartait avec un nouveau chargement pour Bangui et moi je reprenais la route pour Ndjamena. Cette fois dans un camion benne où avaient déjà pris place de nombreux passager, assis comme chacun pouvait sur les planches qui composaient le chargement. Ce que j’avais remarqué et qui m’avait impressionné, tous étaient armés de poignards sous leurs habits. Ndjamena, la capitale du Tchad, était à plus de 550 km de Sarh et la route n’était pas bitumée. La qualité de la piste n’était pas meilleure et on avait été obligé de passer une nuit dans un village autour d’un feu près du camion. Dans celui-ci, je suis tombé accidentellement sur une jeune fille de 15-16 ans en attente d’un mariage. Elle avait le visage caché par un rideau de perles parce qu’il ne devait pas être vu. Par contre, elle avait la poitrine totalement nue, avec un petit pagne traditionnel autour des reins. Un paradoxe pour moi qui pouvait me rincer l’œil sur sa belle et fraîche poitrine. C’était la tradition d’un peuple appelé les SAO. A suivre…
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 16:59:18 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015