Sassou Nguesso veut-il la mort d’Isidore Mvouba ? Par OLIVIER - TopicsExpress



          

Sassou Nguesso veut-il la mort d’Isidore Mvouba ? Par OLIVIER MOUEBARA Publié le 14/08/2013 par minguabiango Mvouba-Sassou Mvouba-Sassou Président sortant et largement défait au 1er tour de la présidentielle d’octobre 1992, Sassou Nguesso finira par soutenir au 2e tour Pascal Lissouba qui l’emporta largement sur Bernard Kolelas avec un peu plus de 60% des voix. S’accusant mutuellement de ne pas respecter leurs accords politiques informels d’entre les deux tours, Sassou Nguesso ordonna aux 3 personnalités issues de son parti politique le PCT, et nouvellement ministres, Grégoire Lefouoba, Henri Okemba et Isidore Mvouba, de ne pas siéger dans le gouvernement formé le 7 septembre 1992 par le 1er ministre Stéphane Maurice Bongho Nouarra sous l’autorité du Président Pascal Lissouba. Pendant que Grégoire Lefouoba et Henri Okemba désavouaient Sassou Nguesso pourtant natifs de la cuvette comme eux, Isidore Mvouba en revanche suivit à la lettre les recommandations de l’homme des masses, et refusa d’entrer au gouvernement, qui fut d’ailleurs renversé le 31 octobre 1992, soit un mois plus tard par une motion de censure de la nouvelle alliance politique entre Sassou et Kolelas. Porte-parole du chef rebelle Sassou Nguesso pendant la guerre civile qui faucha des milliers de Congolais de juin à octobre 1997, ensuite directeur de cabinet d’octobre 1997 à janvier 1999 du dictateur sanguinaire revenu au pouvoir, qui le nomma 1er ministre (7 janvier 2005- 15 septembre 2009) en violation flagrante de sa propre constitution qui ne prévoit pas ce poste. Sa servitude devint servilité pour les congolais , lorsque N°2 du gouvernement de Sassou Nguesso, il resta droit dans ses bottes et sans sourciller, malgré le paroxysme de la barbarie et les massacres de masse dont fut victime sa communauté d’origine , dans les localités de Kindamba et Vindza par les troupes militaires et mercenaires de la dictature de Brazzaville durant l’année 2002. Au vu de ces évènements tragiques, tout le monde comprit que Mvouba n’avait ni cœur, ni dignité, mais beaucoup d’observateurs conclurent que ce n’était plus de la fidélité envers son maître, mais de la lâcheté ! En revanche , le général Bouissa Matoko dit Kasis, lui-même ressortissant du Pool comme Isidore Mvouba, missionné en mars 2002 par son ami Sassou pour des bons offices auprès du chef rebelle Fréderic Bitsamou alias Pasteur Ntoumi, s’émouvait en découvrant ce qui s’apparente à un génocide, mais qu’il qualifiait en d’autres termes dans une lettre rédigée dans l’enfer de Vindza, et à l’attention de Sassou Nguesso. L’apocalypse que vivait les populations avait réveillé le peu d’humanité qui sommeillait en Kasis, lui-même loin d’être un enfant de cœur. Il mourut mystérieusement en 2006 ! De la gloire supposée d’un homme de paille à sa déchéance politique… Selon certaines indiscrétions brazzavilloises, les relations entre Sassou et Mvouba se seraient détériorées pendant qu’il était secrétaire général par intérim du PCT. Croyant bien faire, il aurait rapporté à son président l’offre politique faite par le ministre André Okombi Salissa qui se proposait de soutenir sa candidature au congrès extraordianaire de leur parti politique, avec pour objectif d’en prendre le contrôle . Sassou Nguesso y aurait vu un large complot entre personnalités de souche téké, dont les ressortissants de kindamba qui ont pour député Isidore Mvouba , revendiquent leur tékénité au gré de leurs intérêts politiques. D’autres en revanche racontent autour d’un verre de kélé wélé « liqueur locale », que dans ses consultations tous azimuts en vue de modifier la constitution, Mvouba aurait proposé à son maitre de ne pas la modifier. Il aurait proposé de prendre sa place et que Sassou continuerait à tout contrôler en tant que 1er ministre, et lui rendre sa place en 2023, à l’image du deal entre le Président russe Poutine et son 1er ministre Medvedev. Mais Sassou l’aurait très mal pris, et lui aurait rétorqué « de qui te moque-tu mon petit, ne sais-tu pas que j’aurai quatre-vingt ans à la fin de ton septennat ? » Depuis, le clan présidentiel considère Isidore Mvouba comme un candidat à la succession du dictateur, et par la même occasion s’est attiré les foudres des autres prétendants à la couronne comme Jean Dominique Okemba, Jean jacques Bouya et les enfants Kiki et Coco Sassou Nguesso. Mais beaucoup d’observateurs du panier de crabes congolais assurent que cette cabale contre Mvouba ne peut se faire qu’avec l’assentiment du chef. Finiront-ils par avoir la peau d’Isidore Mvouba ? Dans la longue tradition d’espionnage des pays de l’ex-union soviétique et de ses satellites, l’apprenti espion commençait par apprendre comment éliminer un adversaire politique. En y enseignait qu’il y a deux alternatives : Son élimination physique ou le discrédité ! Au vu de l’actualité d’Isidore Mvouba, on peut dire dans son malheur qu’il est plutôt chanceux, car ses adversaires politiques ont choisi la (2e) deuxième solution, comme l’illustre son histoire supposée de trafics d’ossements humains. Il ne finira donc pas comme les généraux Bouissa Matoko ou Blaise Adoua…mais nous pouvons nous tromper. Il est vrai que depuis le 5 février 1979, les pratiques satanistes dont les sacrifices humains sont le sumum , sont régulièrement pratiquées dans les milieux politiques à Brazzaville. Ceux qui sont en mission commandée dans l’histoire d’ossements humains de Mvouba ne doutaient donc pas qu’elle serait facilement accréditée par les congolais. Sans disculper Isidore Mvouba, on ne peut pas, ne pas se poser quelques questions. Pourquoi cette affaire qui daterait de la fin 2009 s’invite dans l’actualité trois ans après les faits, et à qui profite le crime ? Pourquoi transporter des cercueils contenant ces ossements humains sur la route du nord avec ses nombreux check-point, et non sur la route du sud dont Mvouba est originaire ? Comment expliquer que le chauffeur Jacques Malela qui se définit comme un bon chrétien continue de réclamer les (12) douze millions FCFA fruit d’un trafic d’ossements humains donc du diable, au lieu de demander pardon et de s’en remettre à son Dieu ? Une seule certitude, les tenants de cette affaire sont probablement les mêmes amateurs et apprentis espions qui ont du mal à convaincre de la culpabilité des nombreux innocents actuellement dans le box des accusés du procès des explosions du 4 mars 2012 actuellement en cours à Brazzaville. Isidore Mvouba ignorait-il que dans le satanisme seul compte les rapports de maitre à esclave… Dans les rapports entre humains normalement constitués, la fidélité et la confiance sont des variantes de l’amitié. Mais ce n’est bien évidemment pas le cas dans le satanisme et le monde des ténèbres sur lesquels s’inspirent fortement les gouvernants actuels du Congo-Brazzaville. Dans cet univers paranormal, la fidélité s’apparente à la soumission, et les relations entre la hiérarchie et les collaborateurs sont celles de maitre à esclave. La soumission de l’esclave doit être totale et le grand maître doit disposer de son esclave relégué au statut d’objet, et avec lui, tout ce qu’il a de plus cher, c’est-à-dire femme(s) et en enfant(s), sans que cela ne provoque chez l’esclave une réaction d’hostilité envers le grand maitre. Telle est la dialectique du pouvoir de Brazzaville et Isidore Mvouba ne pouvait l’ignorer . Pendant ce temps, la clientèle d’Isidore Mvouba par le biais de ces relais, distille qu’il aurait déjà pris toutes ses dispositions au cas où l’irréparable se produirait, en ayant planqué en lieu sûr, une vidéo dans laquelle il aurait fait des révélations fracassantes et qui marqueront à jamais l’histoire du Congo-Brazzaville en générale et qui mettront à jours les crimes maccabres fomentés par Sassou Nguesso !
Posted on: Thu, 15 Aug 2013 07:57:18 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015