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Saturday, November 02, 2013 (Année liturgique 2012–2013 : C) Les Fidèles Défunts Première Lecture : & Job 19 23–27 ou & Sagesse 3 1–6, 9 ou & Sagesse 4 7–15 ou & Isaïe 25 6–10 ou & 2Maccabées 12 43–46 Psaume : & Psaume 42 2, 3, 5; 43 3–5 ou & Psaume 25 6–7, 17–18, 20–21 Deuxième Lecture : & Actes 10 34–43 ou & Romains 5 5–11 ou & Romains 6 3–9 ou & 2Timothée 2 8–13 Évangile : & Matthieu 5 1–12 ou & Matthieu 11 25–30 ou & Jean 6 37–40 ou & Jean 11 17–27 ou & Jean 14 1–6 Office Lectures : & Psaume 40 2–9 ; & Psaume 40 10–18 ; & Psaume 42 Matin : & Psaume 51 ; & Isaïe 38 10–15, 19–20 ; & Psaume 146 ou & Psaume 150 Jour : & Psaume 70 ; & Psaume 85 ; & Psaume 86 Soir : & Psaume 121 ; & Psaume 130 ; & Philippiens 2 6–11 Complies : & Psaume 123 ; & Psaume 121 Toute la Bible en deux ans : & Psaume 43 Commémoration de tous les fidèles défunts La solennité de la Toussaint célèbre « la sainteté de tous les élus », connus et inconnus, qui sont parvenus jusqu’à la Jérusalem nouvelle. Vivant maintenant dans l’intimité de Dieu, ils « intercèdent pour nous ». Aujourd’hui, l’Église se souvient plus particulièrement des fidèles défunts qu’elle évoque d’ailleurs chaque jour, à la fin de la prière eucharistique : « souviens-toi de tes serviteurs qui nous ont précédés, marqués du signe de la foi... qu’ils entrent dans la joie, la paix et la lumière » (PE I) ; « reçois-les dans ta lumière auprès de toi » (PE II) ; « pour nos frères défunts, ... reçois-les dans ton Royaume » (PE III) ; « Souviens-toi aussi de nos frères qui sont morts dans la paix du Christ » (PE IV). L’Église « a, depuis les premiers temps de la religion chrétienne, entouré d’une grande piété la mémoire des défunts » (Lumen Gentium 50). Ce faisant, elle s’inscrit dans la continuité des pratiques païennes qui consistaient à rendre hommage aux défunts un jour donné, mais elle les renouvelle profondément. Car elle vit cette commémoration dans la foi en la résurrection du Christ, source de l’espérance en notre propre résurrection. « La mort a été engloutie » dans la victoire pascale du Christ. « Et si la loi de la mort nous afflige encore, la promesse de l’immortalité nous apporte la consolation. » Dans le Christ, nous sommes tous, vivants et défunts, « unis les uns aux autres par le mystère de son amour », et nous nous aidons à y grandir mutuellement. Prière du matin Ô Dieu qui as autorité sur la vie et la mort, Dieu des esprits et maître de toute chair, Dieu qui donnes la mort et qui fais vivre, qui conduis jusqu’à la porte de l’enfer et qui élèves, qui as créé l’esprit de l’homme au-dedans de lui et qui prends avec toi les âmes des saints pour leur donner le repos,... nous te supplions pour le repos et le sommeil de tes serviteurs et de tes servantes. Ressuscite leurs corps pour le jour que tu as fixé selon ta promesse qui ne peut faillir, afin de leur donner l’héritage dont ils sont dignes dans les saints pâturages. N’aie pas souvenir de leurs transgressions et de leurs péchés ; que la sortie de leur corps se fasse dans la paix et la bénédiction, et accorde à nous tous une fin heureuse par Jésus Christ, ton Fils unique, par qui sont à toi, gloire et puissance dans le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Sérapion de Thmuis (IVe s.) Homélie Je fixe mon regard vers le mystère de la mort et de ce qui la suit, avec une humble et sereine confiance dans la lumière du Christ qui seul l’illumine. Je ressens la vérité de ce mystère qui pour moi s’est toujours reflété sur ma vie présente, et je bénis le vainqueur de la mort qui en a chassé les ténèbres et révélé la lumière. Ainsi, en face de la mort, au moment du total et définitif détachement de la vie présente, j’éprouve le devoir de célébrer le don, le bonheur, la beauté, la destinée de cette fugace existence. Seigneur, je te remercie de m’avoir appelé à la vie, et encore plus, en me faisant chrétien, tu m’as régénéré et destiné à la plénitude de la vie. Je ressens également le devoir de remercier et de bénir ceux qui m’ont transmis les dons de la vie, qui m’ont introduit dans la vie, ceux qui m’ont éduqué, aimé, aidé, entouré de bons exemples, de soins, d’affection, de confiance, de bonté, de courtoisie, d’amitié, de fidélité et de respect. Je considère avec reconnaissance les rapports naturels et spirituels qui ont donné naissance, soins, réconfort, sens à mon humble existence : que de dons, que de choses belles et élevées, que d’espérance j’ai reçus en ce monde ! Maintenant que le jour décline, que tout finit et se dissipe de cette scène temporelle et terrestre, merveilleuse et dramatique, comment te remercier encore, ô Seigneur, après le don de la vie naturelle, de celui, encore supérieur, de la foi et de la grâce, dans lequel seul se réfugie finalement mon être qui survit ? Comment célébrer dignement ta bonté, ô Seigneur, pour avoir, dès mon entrée en ce monde, été introduit dans la vie ineffable de l’Église ? pour avoir été appelé et invité à recevoir le sacerdoce du Christ ? pour avoir eu la joie et la mission de servir les âmes, les frères, les jeunes, les pauvres, le peuple de Dieu, et d’avoir eu l’honneur immérité d’être le ministre de la Sainte Église, à Rome spécialement, près du Pape, puis à Milan comme archevêque, sur la chaire, très vénérable et trop élevée pour moi, de saint Ambroise et de saint Charles, et enfin sur cette chaire suprême, formidable et très sainte de saint Pierre ? In æternum Domini misericordias cantabo (Psaume 89.2). Et je sens que l’Église m’entoure : ô sainte Église, une, catholique et apostolique, avec mon salut qui te bénit, reçois mon suprême acte d’amour ! ... Je ferme les yeux sur cette terre douloureuse, dramatique et magnifique, en appelant encore une fois sur elle la Bonté divine. Testament de Paul VI
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 02:05:21 +0000

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