Seize conseillers de ville, issus du PNDS-Tarayya, le principal - TopicsExpress



          

Seize conseillers de ville, issus du PNDS-Tarayya, le principal parti au pouvoir et de l’ANDP-Zaman Lahiya, l’un de ses alliés, ont déposé le 24 septembre dernier, une motion de défiance contre le président du Conseil de ville de Niamey, Oumarou Moumouni Dogari, membre du bureau politique national du Moden FA Lumana de Hama Amadou, ancien allié du PNDS dans la gestion de la 7ème République. Les signataires de cette motion de défiance reprochent au maire central de Niamey, la non affectation des 45% du budget de la ville à l’investissement, la cession des biens ou ressources de la Collectivité sans autorisation du Conseil et l’absence d’un outil de planification pour la ville de Niamey (PDC). Pour ces derniers, le président du Conseil de ville devait en principe s’attendre au dépôt d’une telle motion de défiance, car, affirment-ils, «A plusieurs reprises, nous avions attiré son attention sur ces manquements. Mais il a continué à agir comme bon lui semble». Mais pour les partisans du président du Conseil et principalement sa formation politique, le Moden FA Lumana, « le dépôt de cette motion de défiance contre Dogari est une sorte de vengeance contre leur parti qui a décidé de se retirer de l’alliance au pouvoir». Toutefois, affirment-ils, «nous allons faire bloc autour du président du Conseil, surtout que nous disposons de 19 conseillers sur les 45 pour faire échec à cette manœuvre politicienne de nos adversaires politiques». Selon le Code de Collectivité applicable au Niger, «Pour que cette motion de défiance puisse passer, il faudrait qu’elle soit votée à la majorité de 2/3 des conseillers », soit 30 conseillers sur les 45. Un teste grandeur nature pour les deux blocs politiques (l’actuelle Majorité au pouvoir et la toute nouvelle Opposition politique), car il permettra à chacun des adversaires de mesurer sa force politique, avant la prochaine session de l’Assemblée nationale, prévue pour le mois d’octobre prochain. A cette occasion, apprend-on, l’opposition politique, regroupée au sein de l’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN), soutenue par le nouveau venu dans ses rangs, à savoir le Moden FA Lumana de Hama Amadou, entend déposer une motion de censure contre le gouvernement de Brigi Raffini. Pour sa part, la majorité au pouvoir explore également l’opportunité, au cours de cette même session, de déposer une motion de défiance contre le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, devenu aujourd’hui un opposant au régime Issoufou. Si la motion de défiance contre le maire central, Oumarou Dogari venait à passer, cela voudra dire que la majorité au pouvoir a réussi à faire rallier à sa cause, certains conseillers de l’opposition, y compris ceux du parti de Hama Amadou, le Moden FA Lumana. Cela constituera également un signal fort envoyé à l’opposition et surtout au président de l’Assemblée nationale qui doit commencer à compter ses jours à la tête de l’institution qu’il dirige. Mais si cette motion vient à être rejetée, à l’issu du vote, cela signifie que la mouvance au pouvoir n’a pas réussi à se constituer une majorité absolue devant lui permettre de se débarrasser de ses anciens amis, retournés à l’opposition, et ce, malgré toutes les déclarations faites par certains militants du Lumana qui se sont ralliés au PNDS. En tout état de cause, la tâche sera très ardue pour les deux blocs politiques qui cherchent chacun à détruire l’autre. Pendant ce temps, c’est le peuple nigérien qui continuera à souffrir des inconséquences de ses hommes politiques. 28 septembre 2013 Publié le 28 septembre 2013 Source : nigerdiaspora.net/
Posted on: Sat, 28 Sep 2013 16:05:50 +0000

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