Selon LIndépendant, deux jeunes auraient grièvement blessé - TopicsExpress



          

Selon LIndépendant, deux jeunes auraient grièvement blessé lanimal au crâne, lui arrachant un œil... Un acte de violence gratuite qui sest déroulé à Perpignan le 9 novembre. Dans le coma, après trois jours de soins intensifs, le chat a été sauvé. Il y avait une mare de sang devant chez moi. Cest vraiment un acte de violence gratuite. Cest pour ça que cest dangereux et inquiétant. Me Cédric Pivetta ne cache pas son émoi à notre confrère de LIndépendant. Parce que lhistoire quil tient à dénoncer aujourdhui la atteint personnellement. Parce que lon a fait du mal à son chat comme on toucherait tout simplement à un membre de la famille. Tout se passe le samedi 9 novembre en fin de journée Lavocat est à lextérieur pour des raisons professionnelles quand des voisins lalertent que quelque chose de grave vient de se passer. En clair, son chat, Uji, une femelle adoptée à la SPA en 2004, se trouvait dans le petit carré de jardin situé devant son domicile à Perpignan. Lanimal faisait son train-train, comme à son habitude. Or, cette fois, il aurait été attaqué par deux jeunes gens qui passaient par là, par hasard. Ils se seraient saisis du chat, et lui auraient donné des coups de pied dans la tête avec une grande violence, le blessant grièvement. Le crâne touché, la mâchoire fracturée, un œil énucléé Elle a été transportée à la clinique vétérinaire. Elle était dans le coma. Le crâne touché. La mâchoire fracturée. Un œil énucléé. Le rapport relève des coups violents et des contusions. Elle a passé trois jours en soins intensifs. Le pronostic vital était engagé. Par miracle, ils lont sauvé. On a pu la ramener à la maison, raconte Me Pivetta. Des voisins interviennent Il poursuit : Heureusement, les habitants du quartier sont tous sortis assez vite. Lun deux a récupéré Uji. Ils ont mis les jeunes en fuite. Jai leurs témoignages. Daprès les descriptions, ils étaient deux, âgés de 17 ou 18 ans. Ils ont agi par méchanceté pure. Jai déposé une plainte au commissariat dans la foulée pour actes de cruauté envers un animal (un délit passible dune peine maximum de 2 ans de prison et 30 000 euros damende NDLR). Une enquête est normalement en cours. Chronique dune violence ordinaire Parallèlement, lavocat a aussi saisi le procureur de la république et transmis son dossier à la SPA dans lespoir que lassociation se constitue partie civile. A lheure où les associations de défense des animaux réclament un statut juridique auprès du ministre de la Justice, Cédric Pivetta sinterroge : Ma réflexion cest que, finalement, on peut faire nimporte quoi aux animaux. On peut les considérer comme des objets, les détruire sans être inquiété ? Je lai vu. Il est compliqué de déposer plainte pour ce genre de faits, surtout que beaucoup de gens ne connaissent pas le droit. Les comportements à légard des personnes âgées, et des animaux, sont symptomatiques de létat de notre société . Cest en fait la chronique dune violence ordinaire. Source : L’Indépendant 19 11 2013
Posted on: Tue, 19 Nov 2013 18:32:23 +0000

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