Selon le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), - TopicsExpress



          

Selon le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), l’Algérie n’est pas à l’abri des crises que traversent actuellement les pays arabo-musulmans. Si aucune mesure n’est entreprise, dit-il, l’Algérie tombera dans le même chaos. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Djamel Benabdeslam, président du FAN qui animait hier, un point de presse en marge de la rencontre de la commission nationale de restructuration du parti, a indiqué qu’il est en train de réfléchir à une initiative commune entre les différents courants, «islamique, démocratique, libéral ou communiste» pour trouver des mécanismes pour un changement démocratique pacifique. «Nous sommes tous ciblés par ce qui se passe dans les pays arabo-musulmans. Une fois que les forces qui ont calculé pour la situation qui prévaut en Tunisie, en Syrie ou en Égypte termineront leur travail dans ces pays, elles se tourneront vers nous. Nous sommes les prochains sur la liste si nous ne faisons rien pour arrêter ça», a-t-il indiqué. C’est pourquoi, le FAN dit être en discussion avec les différents partis politiques et personnalités intellectuelles pour réfléchir ensemble à la solution. Evoquant la situation en Egypte, Djamel Benabdeslam estime qu’il faut respecter la légitimité du choix du peuple égyptien. «Le président Morsi à, certes, commis des erreurs mais le coup d’Etat militaire n’est pas une solution. Il faut revenir vers la table de discussion», a soutenu le président du FAN qui dénonce ce «coup d’Etat» et ce qui se passe actuellement dans ce pays. Par ailleurs, évoquant l’affaire Sonatrach et le mandat d’arrêt lancé contre l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Djamel Benabdeslam estime que cette affaire aura le même sort que celle de Khalifa. «Sonatrach I et II, affaire Khalifa, autoroute Est-Ouest, Sonelgaz, aéroport ou celle des 26 milliards, se ressemblent toutes et il n’y a aucune volonté pour déclencher un procès équitable en raison des personnes influentes qui sont derrière», estime le politicien. Pour lui, Chakib Khelil et les autres «mafia financière qui ont un pouvoir de décision en Algérie» resteront «intouchables». Revenant à la politique du pays, le conférencier estime que «le président Bouteflika est dans l’incapacité d’assurer ses fonctions», c’est pourquoi il faut «aller vers des présidentielles anticipées». S. A.
Posted on: Sun, 18 Aug 2013 21:38:27 +0000

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