Semaine à petits pas : dans l’attente d’un calendrier - TopicsExpress



          

Semaine à petits pas : dans l’attente d’un calendrier électoral ; faible chance pour le sommet initié par le FFKM Écrit par JdM Samedi, 15 Juin 2013 08:10 Le processus électoral et, partant, la sortie de crise demeurent plus que jamais dans le flou. En cause, hormis les textes adoptés notamment au niveau de l’Exécutif transitoire et qui ne font pas toujours l’unanimité, une véritable crise institutionnelle s’est installée dans les institutions, particulièrement au Conseil supérieur de la Transition où des parlementaires remplacés ont effectué une véritable levée de boucliers pour contester la décision. Elections : le gouvernement dans la logique d’un report La HCC vient de reconnaître qu’il appartient à la Ceni-T de fixer les dates des élections. Et quoi que, dans ses dernières déclarations, la communauté internationale ait fait savoir qu’elle n’accepterait aucun report, l’Exécutif de la Transition s’est déjà mis dans cette configuration, notamment le gouvernement qui a adopté un projet de décret pour le principe du report des dates des élections du premier président de la quatrième République. S’apparentant d’ailleurs à une bravade lancée à la communauté des partenaires et bailleurs de la Grande Ile, le ministre des Finances a indiqué que le pays dispose des fonds nécessaires pour organiser les prochains scrutins. Dans le même ordre d’idées, le gouvernement a aussi décidé d’étendre la date-limite de dépôt des candidatures aux législatives au 15 juillet, avançant que « divers facteurs qui se sont manifestés ces derniers temps ont créé une insuffisance des temps impartis pour le dépôt de dossier auprès de l’Ovec ». Vacance de la présidence: le principe de collégialité gouvernementale adopté Qui dirigera le pays lorsque l’actuel président de la Transition, candidat à la prochaine présidentielle, aura déposé sa démission ? L’Exécutif a tranché sur la question et décidé de revenir sur l’idée d’un triumvirat en penchant pour le fait que les membres du gouvernement exercent collégialement les fonctions de chef de l’Etat. Ni le Premier ministre Omer Beriziky ni le président du Congrès Mamy Rakotoarivelo et encore moins le président du CST, le général Dolin Rasolosoa, ne prendront donc les rênes du pays le moment venu et ce, bien que la loi sur la première présidentielle de la quatrième République prévoie la mise en place d’un triumvirat. Pour la défense de ce scénario, il a notamment été invoqué la nécessité de « garantir la neutralité, l’inclusivité et la consensualité du processus décisionnel de l’Etat ». L’unicité de commandement des Forces armées et le respect de la séparation des pouvoirs ont également été soulevés. FFKM : projet de réconciliation des quatre Après avoir gardé le silence durant plusieurs semaines, le FFKM a précisé le fond de ses pensées pour la suite de la démarche de réconciliation qu’il a entamée avec le conclave d’Ivato des 3, 4 et 5 mai derniers. Ainsi, les chefs d’Eglises prévoient de faire se retrouver autour d’une même table les anciens présidents, Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, ainsi que l’actuel président de la Transition, Andry Rajoelina. Le Conseil n’a pour autant pas encore fixé la date ni l’endroit où il compte tenir cette rencontre. L’un des concernés, l’amiral Didier Ratsiraka, a livré son point de vue sur le sujet et estimé que la réunion devrait avoir lieu à Madagascar et, plus précisément, dans la capitale. Ce qui risque quelque peu de remettre en cause ce projet du FFKM puisqu’Andry Rajoelina a toujours refusé d’envisager un retour au pays de Marc Ravalomanana, du moins avant les élections. CST : crise parlementaire aigüe Tout semble aller de mal en pis au sein du CST. Les parlementaires de l’institution, membres du comité ad hoc, on déclaré qu’ils comptent toujours obtenir la démission ou la destitution de l’actuel président, le général Dolin Rasolosoa. Mais comme si cela ne suffisait pas, une vingtaine de parlementaires, « anciens » partisans du président de la Transition et nommés pour le compte de l’UDR-C et du TGV se sont retrouvés sous le coup d’un décret de remplacement, sachant qu’ils ont pour point commun de se présenter à la présidentielle ou de soutenir d’autres candidats à ce scrutin. Mais pour les fidèles d’Andry Rajoelina, cette décision se justifie par le fait que « les concernés bloquent le bon fonctionnement de l’institution ». Ces derniers n’ont bien évidemment pas attendu pour réagir et, déclarant s’opposer avec vigueur à leur remplacement, ont annoncé la mise en place d’une cellule de crise. Anciens chefs d’Etat : les avantages se précisent La Feuille de route prévoit que le Parlement de Transition adopte une loi sur le Statut des anciens chefs d’Etat, citée comme faisant partie des mesures clés destinées à assurer la paix sociale et un climat apaisé dans le pays. Dans ce sens, l’exécutif a adopté le projet de loi y afférent, avec notamment pour objectif de « leur assurer une vie saine et digne après l’exercice de leurs fonctions ou mandats et, en reconnaissance de ce qu’ils ont fait pour la Nation ». Ainsi, le texte en question prévoit notamment le versement d’un salaire, la mise à disposition d’un véhicule ou encore des gardes du corps. Et, en cas de décès des concernés, leurs veuves conservent les différents droits qui se transmettent à leurs enfants mineurs. Par contre, il est mentionné que les anciens présidents demeurent justiciables devant la Haute Cour de Justice pour les infractions qu’ils ont commises durant leur mandat. newsmada/index.php/la-une/18384-semaine-a-petits-pas-dans-lattente-dun-calendrier-electoral-faible-chance-pour-le-sommet-initie-par-le-ffkm
Posted on: Sat, 15 Jun 2013 09:04:17 +0000

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