Situation générale : l’insécurité, incontournable du quotidien 22 Novembre 2013 Utopique voire inimaginable de penser à une journée sans acte de banditisme ou d’insécurité dans la capitale en particulier et la Grande Ile en général. Difficile de s’assurer que les mois à venir seront plus calmes et moins secoués. « Le climat durant les fêtes de fin d’année et, plus préoccupants encore, l’apaisement et la sécurité à quelques semaines du second tour de l’élection présidentielle jumelé avec les élections législatives », constituent les préoccupations permanentes des citoyens au vu de la recrudescence flagrante de l’insécurité. Inquiétude légitime eu égard à l’insécurité qui devient le lot quotidien de la population. Les forces de l’ordre deviennent elles-mêmes les premières victimes des actes de banditisme sur tout le territoire de la Grande Ile. Dans certaines localités, les hommes en treillis sont « wanted », accusés de semer le désordre malgré leur mission de perpétuer la paix et l’ordre public. Une fois de plus, la situation constitue une preuve sinon une cause de la déresponsabilisation des autorités compétentes à assumer leurs tâches. A la séance de questions-réponses du Conseil supérieur de la Transition, le ministre de tutelle avoue, sans l’avoir dit, les mesures qui n’ont pas été prises pour essayer d’éradiquer rapidement le fléau. Mais de moins en moins maîtrisable, la situation s’envenime et prend de l’ampleur. La question autour de la prolifération des armes à feu est un autre sujet qui s’ajoute à la longue liste des dérives qui peuvent être répertoriées. Acteurs politiques Ces exemples ne sont pas isolés autour d’un phénomène qui tend à se banaliser. L’insécurité déborde et tous les domaines en sont victimes : les politiciens y passent pour lesquels pourtant la sécurité est supposée être à son maximum, particulièrement en cette période électorale. Les personnalités politiques constituent pour leur part des « proies » intéressantes pour ces presque « organisations armées », elles qui sont supposées être les premiers responsables dans la mise en application des dispositifs relatifs à la sécurisation des biens et des personnes mais qui visiblement ne peuvent pas non plus maîtriser la situation. Les opérateurs économiques au même titre que les étrangers, pourvoyeurs de devises ne sont pas non plus épargnés par le phénomène puisqu’ils constituent également des cibles de choix pour les bandits. Dans une certaine mesure, c’est dire que l’environnement national, autant politique que social ou économique se dessine autour de l’insécurité. Une nouvelle règlementation du système en général est requise.
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 10:26:05 +0000
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