Sortie de crise selon Didier Ratsiraka Des promesses de financements et « de quoi manger de la part de ses amis » jeudi 10 octobre 2013, par Bill, Ra Bens (Photos) La solution ou le sésame, Didier Ratsiraka sort enfin son fameux plan de sortie de crise. Ce mercredi 9 octobre 2013 lors d’une conférence de presse au Carlton, et à 15 jours de l’élection présidentielle, l’amiral a décidé de partager son plan pour sortir le pays de la crise et ce de manière définitive à son avis. Deux (2) milliards de dollars par an sur cinq (5) ans de la part de ses amis – groupes d’investisseurs – en plus de 250 000 tonnes de riz, de 50 000 tonnes d’huile et autres PPN de 50 000 tonnes. C’est plus que les 350 véhicules tout terrain de la part des amis du candidat Camille Vital. Cela serait même mieux car tout cela apparaitrait dès le mois prochain si les Malgaches prennent la peine de se mettre autour d’une table pour un dialogue au sommet élargi à toutes les composantes de la nation, comme il l’a toujours réclamé, souligne-t-il. En contrepartie, les amis de Didier Ratsiraka ne demanderaient rien d’autre que la solidarité ou la cohésion des Malgaches et le rétablissement d’un climat de paix et de stabilité propice aux investisseurs. Or, selon l’amiral Didier Ratsiraka, ce climat ne peut être issu que du sommet des quatre élargi qui installera un gouvernement du genre de ce que le pays a vécu ou enduré sous la période révolutionnaire avec l’embrigadement des partis politiques et des politiciens dans un front avec des Conseillers suprêmes de la révolution (CSR), situation où seuls ceux qui ne figureront pas dans la liste ne bénéficieront pas de la manne. Ces financements ne sont pas ce qu’on appelle des financements parallèles, ironise Didier Ratsiraka en réponse à une question de la presse qui soupçonne le retour de l’épisode Flamco, une période révolue de l’histoire du pays, car les investisseurs viendront dans le pays et signeront les conventions dans un format win-win (50/50 ou 51/49) dans tous les secteurs concernés. Toujours pour un report des l’élection présidentielle Didier Ratsiraka n’a pas manqué de fustiger la tenue prochaine de l’élection présidentielle car elle est illégale et ne pourrait offrir au pays qu’un président mal élu et une autre crise en perspective. Il ne s’est pas empêché de mettre sur les plateaux de la balance, d’une part le président qui sera élu et les difficultés auxquelles il devra faire face – pour dire que ce président ne pourra pas réaliser les promesses faites lors de la campagne électorale – ; et d’autre part la nourriture, les investissements et les emplois en plus des hausses de salaires et autres revenus offerts aux ménages. En somme une manière tout simplement d’infantiliser le peuple et de le maintenir dans l’assistanat facile. La conférence de presse a eu le mérite de montrer à la face du monde comment les politiciens perçoivent les citoyens et électeurs : ils ont faim, ils sont pauvres et il suffit de leur promettre le manger et par moments le spectacle, puis le logis – au lieu des 20 000 et 30 000 logements, maintenant c’est 150 000 par an –. Tous pareils.
Posted on: Thu, 10 Oct 2013 07:16:22 +0000
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