Stèle de Mesha AO 5066 Age de fer, vers 800 - TopicsExpress



          

Stèle de Mesha AO 5066 Age de fer, vers 800 avant J. - C Inscription en phénicien Sully Levant salle D Cette stèle de victoire du roi Mesha sur Israël nous livre un des plus importants témoignages directs sur le monde de la Bible. La mention écrite d’Israël est la plus ancienne occurrence connue. Sont mentionnés également de nombreux lieux bibliques confirmant ainsi leur authenticité. Citons Ataroth et Nebo (Nombres 32:34,34), Dibôn (Josué 13:9), Beth-Diblathaïm (Jérémie 48:22,24). Les Moabites, descendants de Lot, neveu d’Abraham, étaient apparentés aux Israélites, ce qui explique ici la similitude de la langue des deux peuples. A268 A2107 En 1868 un missionnaire alsacien, F. Klein découvre une inscription ancienne à Dhinân, antique Dibôn, capitale du royaume de Moab. Un estampage des caractères est réalisé grâce à la sagacité de Clermont-Ganneau, avant que la pierre ne soit brisée par les Bédouins. Avec ses trente-quatre lignes, c’est « la découverte la plus importante qui ait jamais été faite dans le champ de l’épigraphie orientale », selon Ernest Renan. A269 1 - Existence de la nation d’Israël dans le Levant au IXe siècle avant notre ère (le terme “Israël” est inscrit à cinq occurrences). 2- Existence du royaume voisin de Moab (avec sa capitale Dibôn) La stèle de Mesha prouve l’historicité de l’Ancien Testament sur au moins cinq aspects à la même époque. 3 -Historicité du roi d’Israël Omri (règne de 886 à 875 av. J.-C.). 4 - Conquête de Moab par Israël sous Omri, puis la révolte du roi de moabite Mesha contre le fils et second successeur d’Omri (Joram, 852-841) et la tribu israélite de Gad. 5 - Historicité de la dynastie davidique et donc du roi David. A2106 Le texte ne suit pas un ordre chronologique. Glorification du roi et des actions de son règne, il présente la version du roi Mesha de sa révolte contre Israël (2 Rois 1:1; 3:4-5). On lit entre autres : « Moi je suis Mesha, roi de Moab, le Dibonite. J’ai fait ce haut lieu pour Kamosh, […] car il m’a fait triompher sur tous mes adversaires. Omri était roi d’Israël et il opprima Moab durant de nombreux jours […]. De là je pris les vases (?) de Yahvé et je les traînai devant Kamosh » A270 « La découverte la plus importante qui ait jamais été faite dans le champ de l’épigraphie orientale » Ernest Renan janvier 2012 Valider Le nom divin apparaît ici en caractères anciens, sous la forme de quatre lettres ou Tétragramme, vers l’extrémité droite de la 18e ligne. Ce nom personnel de Dieu, transcrit en français par YHWH ou JHVH, se rencontre pour la première fois en Genèse 2:4 Ce verbe à l’imparfait de la forme causative signifie « il fait devenir ». Ce nom sacré paraît près de 7 000 fois dans le texte hébreu. A295 Il désigne le Dieu qui, par une action en cours, se fait devenir Celui qui réalise des promesses, Celui qui accomplit toujours ses desseins (Exode 3:14, note). « Supposons […] qu’ils disent : ‘ Quel est son nom ? ’ Que leur dirai-je ? Alors Dieu dit à Moïse : « Je Serai Ce Que Je Serai. » Exode 3: 14 Ici, ‘Ehyèh est à l’imparfait hébreu, à la première personne du singulier, et signifie donc « Je deviendrai » ; ou « Je serai ». Il n’est pas question ici du fait que Dieu existe par lui-même, mais de ce qu’il se propose de devenir pour d’autres. Il ne s’agit donc pas « d’un nom mystérieux, qui suggère seulement son existence ou sa présence », comme l’écrit J. Bottéro A271 La majorité des versions substituent des titres comme ‘ Seigneur ’ ou ‘ Eternel ’ au Tétragramme A272, A273. Une raison souvent avancée provient d’une vieille tradition juive ; et du scrupule, voir de la crainte superstitieuse à prononcer le ‘ Nom ineffable ’ sous sa forme véritable de peur de violer le troisième commandement A274 (Exode 20:7). Outre le fait qu’il s’agit d’une mauvaise compréhension de la Loi, le risque est d’appauvrir la lecture de la Bible en ne voyant plus derrière un mot d’emprunt le nom propre de Dieu.A275 Valider Fragment de plaquette d’ardoise avec le Tétragramme GL. CN. 1984, 2363 OP. 6, 3188 Louvre médiéval – Cour Napoléon Jésus au milieu des docteurs > INGRES inv 861.11 Musée de Montauban Exposition temporaire Louvre mai 2006 Notez le Tétragramme sur le front de l’un des prêtres juifs A279 Valider Au Louvre, on trouve le Tétragramme dans une autre salle : Vitrail aux armes de Georges Müller : Moïse recevant les tables de la Loi MR 2689 École de Zurich 1647 H. : 32 cm. ; L. : 22 cm. Richelieu 1er étage Arconati Visconti salle 29 On retrouve aussi le Tétragramme sur de nombreux monuments parisiens. Valider Plafond de l’église du Val de Grâce 5ème Paris Eglise Saint-Médard rue Mouffetard, 5ème Paris Valider La prononciation originelle du nom de Dieu est également inconnue ; comme celle de ‘Jésus’, étant donné que l’hébreu ancien s’écrivait sans voyelles. Les Massorètes ont inventé un système de points-voyelles afin d’indiquer la prononciation exacte des mots A276. Dans la copie complète des Ecritures hébraïques la plus vieille du monde, le Codex de Leningrad, qui date de 1008, le Tétragramme est vocalisé en Yehwah, Yèhwih et Yehowah. A277 Des exégètes ont proposé, sans certitude, l’orthographe ‘Yahweh’ (Liénart) ou ‘Yahvé’ (Jérusalem 2000, Osty, La Bible des Peuples). Beaucoup d’hébraïsants estiment que cette prononciation est la plus vraisemblable. ‘Jéhovah’ (Crampon 1905, TMN) est la traduction française la plus connue et l’une des plus répandue. A278 « On pense généralement que le vocable ‘ Jéhovah ’ est une invention de Peter Galatin (1518). Il semble que ce terme soit déjà couramment utilisé avant cette date. On le retrouve dans un texte de Raymond Martin en 1270 » jewishencyclopedia « La vocalisation « Yahvé » est une reconstruction hypothétique d’un nom dont la prononciation réelle n’était plus connue. Il en va de même de la vocalisation « Jéhovah », plus proche de celle d’adonaï, mais qui ne correspond pas mieux à la forme primitive. D’autres se contentent de supprimer les voyelles, restituant simplement le Tétragramme YHWH. » La Bible de Jérusalem, édition 2007 De quelle importance est l’emploi du nom personnel de Dieu pour le croyant ? La prière que Jésus Christ a donnée comme modèle commence de cette façon : « Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. » - Matthieu 6:9.
Posted on: Wed, 04 Sep 2013 10:47:20 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015