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Sur la session du dialogue social organisée cette année Voici la PROBLEMATIQUE GENERALE Officiellement la Nouvelle Calédonie compte environ 7 000 demandeurs d’emploi ; parmi ceux-ci, 35% sont des jeunes de moins de 30 ans. Ces chiffres ne semblent pas concorder avec la réalité telle qu’elle ressort notamment du recensement ; en effet le système d’observation et d’analyse du marché du travail ne permet pas d’apprécier objectivement l’importance et la réalité du chômage. Il ne permet pas non plus de connaître précisément la liste des personnes sans emploi qui souhaitent travailler, leur niveau de qualification, et leur disponibilité pour occuper un emploi. Dans le même temps, dans de nombreux secteurs d’activité, les entreprises rencontrent de grandes difficultés pour embaucher. La rencontre de l’offre et de la demande d’emploi s’opère dans des conditions très insatisfaisantes. Alors que la loi sur l’emploi local rend obligatoire le dépôt de toutes les offres d’emploi (sauf pour le secteur public), le nombre d’offres déposées dans les services de placement public tend à stagner voir à régresser. Lorsque l’on rapproche le nombre d’offres déposées auprès des services de placement public du nombre d’embauches déclarées à la CAFAT, on observe un écart important (70% à 90 % des offres ne seraient pas déposées). Dans leur très grande majorité, les entreprises ne déposent pas leurs offres dans les services de placement public, et les personnes à la recherche d’un emploi ne s’y font pas connaître. Dans ces conditions, le service public de l’emploi peut difficilement assurer sa mission de placement. Par ailleurs, pour une grande partie des personnes sans emploi, et particulièrement pour les jeunes, le parcours vers l’emploi apparaît comme un labyrinthe dans lequel bon nombre d’entre eux perdent leur motivation de recherche d’emploi. Malgré l’abondance de mesures provinciales ou gouvernementales, l’accompagnement pour favoriser l’accès à l’emploi pourrait être amélioré. L’évaluation de l’efficacité réelle de ce système est rendue difficile par le manque de données objectives disponibles. La loi sur l’emploi local a permis de définir une procédure d’embauche qui accorde un privilège de recrutement au bénéfice des citoyens, et dans un deuxième lieu au bénéfice des personnes durablement installées en Nouvelle Calédonie ; elle laisse entier le problème du parcours vers l’emploi, et de l’accompagnement individualisé des personnes à la recherche d’un emploi. Elle laisse également entier le problème de l’accès par les entreprises aux compétences dont elles ont besoin pour se développer et améliorer leur compétitivité et ainsi s’inscrire dans un développement économique et social durable. La loi sur l’emploi local appelle de nouvelles mesures pour permettre de remplir les objectifs qu’elle fixe notamment celui qui vise à favoriser l’insertion sociale. Afin d’analyser plus complètement le sujet de l’emploi, la question du régime indemnitaire de l’assurance chômage et de son suivi sera également étudiée, de même que l’articulation du SPE et de la CAFAT. En 2012, Jacques FREYSSINET, économiste du travail, expert en matière d’évaluation des politiques publiques de l’emploi, a procédé à une étude approfondie sur le service public de l’emploi de Nouvelle Calédonie et, dans un rapport au gouvernement, a suggéré un certain nombre de réformes pour rendre plus efficace le fonctionnement du marché du travail. C’est à une réflexion sur cette problématique et sur les conclusions du rapport FREYSSINET qu’invite le gouvernement à travers l’organisation d’une IVème session sur l’emploi.
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 00:02:55 +0000

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