Sylvie Goy-Chavent, la rapporteure de la mission sénatoriale sur - TopicsExpress



          

Sylvie Goy-Chavent, la rapporteure de la mission sénatoriale sur la filière viande, accusée d’antisémitisme. La cause : la proposition de la mission d’informer le consommateur sur l’abattage rituel des animaux, qu’il soit halal ou casher. La question de l’abattage rituel est sensible. La sénatrice UDI Sylvie Goy-Chavent en fait l’expérience. La rapporteure de la mission d’information du Sénat sur la filière viande, composée de 27 sénateurs de toutes tendances, fait l’objet d’accusation d’antisémitisme et de menaces de mort. La cause ? La proposition de la mission d’imposer un étiquetage non stigmatisant sur le mode d’abattage des animaux. Il s’agit de savoir si l’animal a été abattu avec étourdissement ou sans. L’abattage sans étourdissement répond aux besoins des rituels religieux, qu’il s’agisse de viande halal ou casher. À titre personnel, Sylvie Goy-Chavent avait déposé une proposition de loi afin de rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant tout abattage, notamment en raison de la souffrance animale. La position de la mission est plus mesurée : une simple indication à destination du consommateur. « Je suis abasourdie » Sylvie Goy-Chavent dénonce aujourd’hui « des menaces très graves, des menaces de mort, des menaces sur ma personne et des insultes grave sur mes origines, des insultes raciales, de tout ordre. C’est l’incompréhension. Je suis abasourdie de voir ça », affirme la sénatrice UDI, interrogée par Public Sénat. Elle ajoute : « Finalement, je me retrouve être la victime d’une cabale. Je trouve ça dramatique ». Elle a porté plainte. Les accusations d’antisémitisme la « choquent terriblement ». « Je suis issue d’une famille de résistants, je me rends aux commémorations pour le souvenir du peuple juif qui a souffert pendant la guerre », souligne-t-elle. Elle précise n’avoir « subi aucune menace au niveau du culte musulman ». Assurant que « ce n’est pas du tout la volonté de la mission de stigmatiser qui que ce soit », elle met en avant « la liberté de conscience du consommateur, savoir ce qu’il achète » pour justifier la position sur l’étiquetage. Elle souligne qu’« il y a énormément d’animaux qui sont déclassés, qui ne sont pas jugés compatibles avec le casher, mais qui pourtant sont abattus rituellement. Tous ces animaux, qui peuvent atteindre 70 %, sont donc envoyés dans le circuit traditionnel. Nous avons estimé normal que le consommateur soit conscient de ce fait ». « Il y a des histoires d’argent derrière ça » Sylvie Goy-Chavent pointe également l’aspect financier dans ce débat sur l’abattage rituel. « Il nous a été dit pendant l’audition que les sacrificateurs religieux étaient payés par les cultes, en l’occurrence par le culte juif », affirme la sénatrice de l’Ain. Elle ajoute : « Il y a des histoires d’argent derrière ça, puisqu’on nous a annoncé jusqu’à 1 euro par kilo équivalent carcasse d’animaux sortant des abattoirs, somme reversée au culte. En effet il y a beaucoup d’argent en jeu. Et c’est peut-être ça qui éveille la haine. Mais c’est quand même très grave ». Sur ce point, la présidente PS de la mission, la sénatrice Bernadette Bourzai, ne rejoint pas sa collègue : « Les enjeux financiers, on ne nous les a pas démontrés, et je n’irai pas sur ce terrain-là », affirme-t-elle. Elle juge en revanche « complètement scandaleuses » les menaces de morts contre sa collègue. « Je n’accepte pas cela. Si on est sensible à la question de la souffrance animale, il est normal de savoir » le mode d’abattage, affirme la sénatrice de Corrèze. Pour Bernadette Bourzai, la position retenue par la mission sénatoriale est une « proposition raisonnable ». Tsahal communique…mal La communication de l’armée israélienne peut-elle se retourner contre elle ? Tsahal, qui fut l’une des premières à utiliser les réseaux sociaux afin de modeler son image, tente aujourd’hui d’éviter le retour de bâton. En cause : la publication sur Facebook de photos dénudées de certaines de ses combattantes. Un strip-tease embarrassant alors que Tel-Aviv tente de contraindre les Juifs ultra-orthodoxes au service militaire. Tsahal ne s’en sort pas. Depuis plusieurs mois, l’armée israélienne fait face à un problème d’insubordination d’un nouveau genre, sans parvenir à l’étouffer. Après la parodie du Harlem Shake par une unité israélienne (qui a valu 14 jours de prison à son auteur) ou encore la publication de clichés évoquant des soldats israéliens humiliant des prisonniers palestiniens, une cascade de photographies de certaines de ces combattantes a envahi la Toile, via les réseaux sociaux. Sur l’une d’elles, début juin 2013, quatre militaires s’exhibent, fièrement dénudées avec leur arme, se présentant comme des « recrues stationnées dans une base du sud d’Israël ». Repris par les médias israéliens, le cliché n’a pas plu à la hiérarchie de Tsahal, qui a planché sur un code de déontologie à l’usage de ses soldats sur les réseaux sociaux. Interdiction de mentionner son appartenance à l’armée sur son compte Facebook, port de l’uniforme et géolocalisation prohibés sur les photos, inscription interdite aux militaires hauts gradés… L’armée a sévi, espérant rétablir son image et dissuader les jeunes recrues de « répéter cette offense », a-t-elle expliqué, dans un communiqué cité par Haaretz. D’autant qu’avec ses pages Facebook, comptes Twitter ou encore Instagram, elle s’était soigneusement attelée à construire son image depuis plusieurs années. En novembre 2012, c’est ainsi le compte Twitter du porte-parole de Tsahal qui a annoncé le lancement officiel de l’opération « Pilier de défense », utilisant tour à tour, selon qu’elle évoquait les objectifs, les bilans ou les opérations, des hashtags tels que #Gaza, #IsraelUnderFire ou encore #PillarOfDefense.
Posted on: Fri, 02 Aug 2013 08:35:40 +0000

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