Synthèse de l’homélie de la messe du 20/8/2013 (P.Z.Sader) :1 Jean4 et Luc 15/8-10 (épitre médité) Dans la parabole de la pièce perdue puis retrouvée, Jésus s’adresse aux pharisiens et scribes. Il leur parle de l’amour du père pour tout homme, pour eux. Les hommes se reconnaissant pécheurs ont déjà touché à l’amour de Dieu pour eux, à l’inverse de ceux qui s’estiment être exempts de tout péché car ils suivent la loi et rien que la loi. Jésus alors, parle de la loi d’amour qui unirait l’homme à son créateur. Rachetés par Jésus, nous sommes destinés à l’amour et non au jugement. La femme ayant perdu sa pièce de monnaie de valeur insignifiante a dû allumer sa lampe, chercher et puis après l’avoir trouvée invita voisines et amies pour réjouir ensemble. Comment comprendre cette parabole ? En fait, la pièce d’argent a une minime valeur monétaire et la femme a dépensé beaucoup plus de ce qu’elle valait pour la retrouver. Comment comprendre cette logique ? Jésus voudrait nous attirer l’attention sur l’attachement et l’amour qui existent dans le cœur de la femme pour cette pièce perdue. C’est la perte ici qui serait le mot clé. Jésus dessine alors la façon dont nous sommes aimés. Dieu, dit Saint Jean dans son épître nous a aimés en premier, notre perte pour lui serait notre éloignement, notre refus de son amour, il veut nous donner son amour, il a mis en nous son esprit pour que nous soyons dans la paix et la sérénité que donnent l’amour. Il nous exhorte à discerner et à faire le choix de répondre à l’amour du père. La perte = la crainte, celle de s’accepter, d’accepter autrui, de faire face aux difficultés, douleurs, souffrances et Dieu serait capable de tout laisser pour aller nous retrouver. N’a-t-il pas envoyé son fils unique pour nous ramener, Jésus n’a-t-il pas soufflé son esprit en nous pour que nous ne restions pas orphelins ? Lorsque Jésus nous appelle à vivre l’amour de soi, avec les autres c’est parce que nous en serons capables, c’est une chose qui n’est pas au dessus de nos moyens, comment ? Il s’agit de se laisser aimer par le père de l’écouter, l’aimer. Chose simple, aimer sans crainte, vivre dans la sérénité, dans la joie de se sentir aimés. Le jugement n’est pas la voie de Dieu, ne vient pas de son esprit. Reconnaître son péché c’est avoir confiance et foi de se montrer tel que l’on est et sans crainte et en cela nous montrons notre amour et reconnaissance ; Confesser son péché c’est confesser la miséricorde de Dieu, son amour qui ne cesse de nous chercher.
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 06:28:23 +0000
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