TABLE RONDE DES CONGOLAIS DE LETRANGER (Palais dEgmonts à - TopicsExpress



          

TABLE RONDE DES CONGOLAIS DE LETRANGER (Palais dEgmonts à Bruxelles 23 et 24 octobre 2013) METTRE EN PLACE UNE STRATEGIE CONCERTEE ET INCLUSIVE EN FAVEUR DE LA RENCONSTRUCTION NATIONALE Objectifs Le Gouvernement se propose de mettre en place une stratégie d’optimisation des contributions de la diaspora au développement de la RDC par l’accroissement des contributions de la diaspora à l’investissement privé, la mobilisation de la diaspora scientifique et technique à la canalisation des apports de la diaspora pour le développement communautaire et la maximisation des transferts financiers vers la RDC. Lors du Sommet mondial sur la diaspora africaine en mai 2012 à Johannesburg, l’objectif poursuivi était « Travailler ensemble » en permettant une coopération active des pays entre plusieurs domaines d’intérêts communs. Il me semble que ce même objectif est celui du Gouvernement qui veut travailler ensemble avec sa Diaspora pour le développement de la RDC. Mais cette fois, que ce ne soit pas un slogan mais un projet réaliste qui deviendra une réalité d’ici quelques mois. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement s’engage à mettre en place une stratégie qui repose sur trois grands piliers comportant des orientations claires et un plan d’action qui seront ajustés, en fonction de l’évolution de l’environnement socio-économique et politique, de la disponibilité des ressources et du progrès dans leur mise en œuvre. Il s’agit de : Pilier I: Mettre en place des institutions proactives et résolument axées sur les résultats ; Ø Pilier II: Prendre de mesures incitatives en faveur de la diaspora ; Ø Pilier III: Renforcer les capacités humaines. L’heure est venue pour les Congolais vivant au pays comme ceux qui sont à l’étranger de partager un certain nombre de valeurs citoyennes, celles d’avoir la même vision du développement du pays, de partager des valeurs communes. L’émergence d’une classe moyenne est l’un des facteurs essentiels de croissance économique, de création d’emplois, de compétitivité de l’économie nationale et de dynamisme économique liée à la consommation. Avec une diaspora dynamique et talentueuse dans divers pays du monde et qui peut contribuer de façon significative, à travers les transferts, à l’investissement et à la promotion des activités sociales, le Gouvernement peut espérer tirer profit d’un partenariat avec la diaspora. Pareille union sacrée aura pour effet d’améliorer sensiblement l’image de la RDC à l’étranger, l’environnement des affaires et contribuera à plus de cohésion nationale dont le pays a besoin pour son avenir. Bref, faire de la diaspora l’Ambassadeur plénipotentiaire de la RDC à l’étranger pour la sauvegarde de l’intérêt général. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous pourrons construire la nation congolaise, que nous voulons forte, grande, puissante, moteur du développement de l’Afrique. Thème 1. Le fonds d’investissement des congolais de l’étranger : une démarche de mise en œuvre. 2. De la participation des congolais de l’étranger aux élections nationales : opportunité et modalités. 3. Le projet de réinsertion de la diaspora à travers une politique gouvernementale de cession d’espaces fonciers. 4. L’identification et l’administration des congolais de l’étranger. 5. La mise en place d’une base des données des compétences de la diaspora et son exploitation par le gouvernement et les institutions de la RDC. 6. Le phénomène « Combattants » : sa logique et sa raison d’être. 7. La diaspora face à la volonté du Gouvernement de favoriser l’émergence d’une classe moyenne. 8. Un (des) business center(s) et des guichets spéciaux en RDC pour la diaspora : entre promesses et volonté de concrétisation. 9. Comment améliorer la communication et le débat entre la diaspora et les autorités de la République, et avec quelle institution nationale ? 10. La diaspora congolaise est-elle en mesure de structurer et de se fédérer ? Si oui, quelles démarches adopter ? 11. De la multiple nationalité en RDC : les enjeux. 12.Le transfert des fonds des migrants congolais : Comment les optimiser ? Organisation Cette table ronde vise à placer le Gouvernement et la Diaspora sur une même table de concertation afin de baliser le futur de la RDC grâce à un dialogue franc et constructif sur la meilleure stratégie à adopter pour intégrer la diaspora dans le processus de développement du pays. La première phase de la Table ronde se tiendra à Bruxelles, les 23 et 24 octobre, capitale de l’Europe. Toutes les couches de la diaspora devraient, dans la mesure du possible, être représentées, notamment celle du Royaume-Uni, des pays scandinaves, de l’Europe continentale, des Amériques, de l’Afrique, de l’Asie ou du Moyen-Orient. Durant deux jours, les deux parties présenteront leurs propositions de collaboration et de synergie d’actions. L’avant-midi du premier jour sera consacré aux présentations des propositions stratégiques venant des experts sur divers thèmes. Une place importante sera accordée aux ateliers qui devront consolider les propositions individuelles pour dégager des recommandations de stratégies communes et de la feuille de route pour faciliter une meilleure insertion, des investissements productifs et un possible retour volontaire de la diaspora dans la vie économique et sociale de la RDC. Tout au long de l’année, une structure sera mise en place pour assurer le suivi-évaluation des recommandations et stratégies retenues. En octobre 2014, une deuxième table ronde sera organisée à Kinshasa afin de faire le point de la situation et porter de rectifications nécessaires à cet effet. Pourquoi une table ronde ? La République démocratique du Congo (RDC) a mis en place au cours des dernières années des fondements importants pour passer à une nouvelle étape de développement. La consolidation et stabilité de la paix et le renforcement du cadre macroéconomique sont parmi les réalisations majeures, incluant notamment la baisse du taux dinflation annuel de 500 pour cent (2001) à 2,7 pour cent (2012). Grâce à ces avancées, la croissance économique s’est accélérée à un niveau estimé à 7,2 pour cent en 2012. Ces développements sont cependant loin dêtre suffisants. Les effets distributifs de la croissance nont pas encore été ressentis par la majorité de la population. Un paradoxe majeur demeure, étant donné que le développement économique et social en RDC, qui est au bas de lindice de développement humain, contraste fortement avec la richesse naturelle du pays. La RDC est lun des pays les plus riches au monde en termes de dépôts de minéraux tels que le cobalt , diamants, or, cuivre et coltan ainsi queau, forêts et autres ressources naturelles. Le défi de faire que le développement de la RDC corresponde à son potentiel et serve à ses citoyens est un des enjeux clés du développement de notre époque. Conscient de lampleur de lécart de développement, le Gouvernement de la RDC doit rassembler ses fils pour unir leurs forces dans la conception de solutions innovantes aux défis du développement exceptionnel en vue de faire face à la manière dont la RDC pourrait aider à propulser le pays vers une croissance accélérée et dans la trajectoire du développement humain. C’est dans ce cadre que le Gouvernement multiplie des plateformes de concertation pour des véritables échanges didées et pratiques. La table ronde qu’il projette organiser en octobre 2013 sur la participation de la diaspora au développement du pays en est une. La population congolaise vivant hors territoire national est nombreuse et active, mais force est de constater que sa connexion avec sa patrie-mère semble à ce jour encore faible et insuffisante pour entretenir un lien filial intense entre le pays et ses enfants de la Diaspora. Bien que les chiffres exacts sur les « Euro Congolais » ne soient pas disponibles, le PNUD (2009) évalue le stock des migrants de la RDC en OCDE à 100.700 personnes. Par ailleurs, l’OIM estime entre 3 et 6 millions de Congolais à l’étranger. Le rapport du HCR (2009) porte le nombre de réfugiés congolais dans les 9 pays voisins frontaliers à 39.861 personnes contre 25.958 pour les autres pays africains dont 11.708 en Afrique du Sud (Kueno, 2012). Il semble que le nombre de Congolais non enregistrés reste plus important et donc plus de 10% de la population congolaise vit à l’étranger. Une partie de la diaspora congolaise est constituée des intellectuels formés à l’étranger et rejoints par des cadres supérieurs civils et militaires exilés du pays. Ils travaillent dans des universités, des hôpitaux, des bureaux d’études, des laboratoires et autres centres de recherche dans le monde. D’autres encore prospèrent dans le commerce, les activités artistiques et culturelles ; enfin, d’aucuns végètent et ne savent pas comment retourner au pays. Les guerres à répétition ont également entraîné ce mouvement de population vers l’extérieur et généralement le retour est beaucoup plus compliqué car le coût de la réinsertion est plus élevé. En dépit de toutes ces contraintes, le Congolais de l’étranger a gardé ses contacts avec le pays. Pour preuve, la diaspora congolaise a développé un nouveau mode de vie : l’ubiquité résidentielle, c’est-à-dire l’établissement d’une résidence au Nord tout en gardant un pied au pays, en RDC. De même, une enquête démographique portant sur les migrants congolais à Paris montre qu’environ 26% d’entre eux sont tentés de retourner au pays (Lututala, 2013). Ce besoin de renouer avec le pays a trouvé un écho favorable du Président de la République qui avait déclaré le 26 janvier 2003 devant le Congrès de l’Assemblée constituante et législative, Parlement de transition ce qui suit : « Puisque nous devons compter sur l’effort de chacun pour aller de l’avant, désormais, les congolais de la diaspora seront davantage appelés à apporter leur contribution pour la reconstruction nationale et garder spirituellement et matériellement, un lien fort avec la mère patrie ». Cette volonté s’est manifestée par la création de la Direction des Congolais de l’Etranger au Ministère des Affaires Etrangères. Les études les plus récentes indiquent que l’estimation approximative des flux des transferts des fonds de la Diaspora congolaise vers le pays (canaux formels et informels confondus) dépasserait donc le milliard USD par an (400 millions par voies formelles et six cent millions par voies informelles) à ce jour. Comment est organisée la Table Ronde Gouvernement – Diaspora ? Cette table ronde vise à placer le Gouvernement et la Diaspora sur une même table de concertation afin de baliser le futur de la RDC grâce à un dialogue franc et constructif sur la meilleure stratégie à adopter pour intégrer la diaspora dans le processus de développement du pays. La première phase de la Table ronde se tiendra à Bruxelles, les 23 et 24 octobre, capitale de l’Europe. Toutes les couches de la diaspora devraient, dans la mesure du possible, être représentées, notamment celle du Royaume-Uni, des pays scandinaves, de l’Europe continentale, des Amériques, de l’Afrique, de l’Asie ou du Moyen-Orient. Durant deux jours, les deux parties présenteront leurs propositions de collaboration et de synergie d’actions. L’avant-midi du premier jour sera consacré aux présentations des propositions stratégiques venant des experts sur divers thèmes. Une place importante sera accordée aux ateliers qui devront consolider les propositions individuelles pour dégager des recommandations de stratégies communes et de la feuille de route pour faciliter une meilleure insertion, des investissements productifs et un possible retour volontaire de la diaspora dans la vie économique et sociale de la RDC. Tout au long de l’année, une structure sera mise en place pour assurer le suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations et stratégies retenues. En octobre 2014, une deuxième table ronde sera organisée à Kinshasa pour de faire le point le niveau de réalisation des résolutions de la Table Ronde et procéder au recadrage de la stratégie. Quelle stratégie pour la Table Ronde de la Diaspora ? Le Gouvernement se propose de mettre en place une stratégie d’optimisation des contributions de la diaspora au développement de la RDC par l’accroissement des contributions de la diaspora à l’investissement privé, la mobilisation de la diaspora scientifique et technique à la canalisation des apports de la diaspora pour le développement communautaire et la maximisation des transferts financiers vers la RDC. Lors du Sommet mondial sur la diaspora africaine en mai 2012 à Johannesburg, l’objectif poursuivi était « Travailler ensemble » en permettant une coopération active des pays entre plusieurs domaines d’intérêts communs. Il me semble que ce même objectif est celui du Gouvernement qui veut travailler ensemble avec sa Diaspora pour le développement de la RDC. Mais cette fois, que ce ne soit pas un slogan mais un projet réaliste qui deviendra une réalité d’ici quelques mois. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement s’engage à mettre en place une stratégie qui repose sur trois grands piliers comportant des orientations claires et un plan d’action qui seront ajustés, en fonction de l’évolution de l’environnement socio-économique et politique, de la disponibilité des ressources et du progrès dans leur mise en œuvre. Il s’agit de : 1) Pilier I: Mettre en place des institutions proactives et résolument axées sur les résultats; 2) Pilier II: Prendre de mesures incitatives en faveur de la diaspora; 3) Pilier III: Renforcer les capacités humaines. L’heure est venue pour les Congolais vivant au pays comme ceux qui sont à l’étranger de partager un certain nombre de valeurs citoyennes, celles d’avoir la même vision du développement du pays, de partager des valeurs communes. L’émergence d’une classe moyenne est l’un des facteurs essentiels de croissance économique, de création d’emplois, de compétitivité de l’économie nationale et de dynamisme économique liée à la consommation. Avec une diaspora dynamique et talentueuse dans divers pays du monde et qui peut contribuer de façon significative, à travers les transferts, à l’investissement et à la promotion des activités sociales, le Gouvernement peut espérer tirer profit d’un partenariat avec la diaspora. Pareille union sacrée aura pour effet d’améliorer sensiblement l’image de la RDC à l’étranger, l’environnement des affaires et contribuera à plus de cohésion nationale dont le pays a besoin pour son avenir. Bref, faire de la diaspora l’Ambassadeur plénipotentiaire de la RDC à l’étranger pour la sauvegarde de l’intérêt général. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous pourrons construire la nation congolaise, que nous voulons forte, grande, puissante, moteur du développement de l’Afrique. Quel programme? PROGRAMME DE LA TABLE RONDE GOUVERNEMENT-DIASPORA DU 23-24 OCTOBRE 2013 A BRUXELLES. JOURNEE 1 : Mercredi 23 octobre 2013 8h00 : Accueil des participants 8h45 : Introduction de la cérémonie d’ouverture 8h50: Mot de bienvenue de l’Ambassadeur, S.E.M. Henri MOVA 9h00 : Mot d’ouverture du Ministre du Plan & SMRM, S.E.M. Célestin VUNABANDI 9h10 : Mot de circonstance du Ministre Belge des Affaires des Etrangères, Monsieur Didier Reynders 9h20 : Mot de circonstance de la Banque Mondiale, Directeur des opérations de la Banque Mondiale en RDC, Monsieur Eustache OUAYORO. 9h40 : Documentaire sur la RDC (20 min) 9h50-10h00 : Pause 10h00 : Début des travaux Chairman : Arthur Yenga, Consultant international en problématiques de la diaspora 10h00 : Stratégie doptimisation des contributions de la diaspora congolaise au développement de la RDC Orateur : S.E.M. Célestin Tunda Ya Kasende, Vice-Ministre des Affaires Etrangères. 10h10 : Comment améliorer la communication et la collaboration entre la diaspora et les autorités de la RDC et avec quelle institution nationale ? Orateur : Professeur Eddie Tambwe, Université de Kinshasa et IFASIC 10h20 : La diaspora congolaise est-elle en mesure de se structurer et de se fédérer ? Si oui, quelles démarches adopter ? Orateur : Pambu Kita Phambu, Université Libre de Bruxelles 10h30 : Des enjeux du phénomène « combattants » : sa logique et sa raison d’être. Orateur : Papicho Olenga, Combattant Section de Liège (à confirmer) 10h40 : De la multiple nationalité en RDC : les enjeux. Orateur : Professeur Bob Kabamba, Université de Liège 10h50 : De la participation des congolais de l’étranger aux élections nationales : opportunité et modalités Orateur : Professeur Tshiyembe Mwayila 11h00 – 11h30 : Pause-café Chairman : Bernard Nsengi, Président du Comité technique d’organisation 11h30 : La diaspora face à la volonté du Gouvernement de favoriser l’émergence d’une classe moyenne Orateur : S.E.M le Ministre délégué aux Finances, Patrice KITEBI 11h40 : Le projet de réinsertion de la diaspora à travers une politique gouvernementale de cession d’espaces fonciers Orateur : Maître Albert PAKA, Avocat, Dircaba au Ministère des Affaires Foncières 11h50 : La mise en place d’une base de données des compétences de la diaspora et son exploitation par le Gouvernement et les Institutions de la RDC Orateur : Maître Lelu, Avocat au Barreau de Kinshasa. 12h00 : Un business center et des guichets uniques spéciaux en RDC pour la diaspora : entre promesses et volonté de concrétisation Orateur : Professeure Youyou BAENDE, Université de Kinshasa et Ministère de l’Economie 12h10 : Le fonds d’investissement de la diaspora congolaise Orateur : Cornelis Herveen, CEO Auxfin Pays Bas 12h20 : Transfert des fonds des Migrants Orateur : Mme Harta di Maving, Assistante Programmes / Point Focal Genre, OIM 12h30 -13h00 : Echanges préliminaires en plénière et annonces sur les ateliers 13h00 -14h00 : Repas 14h00-15h30 : Ateliers thématiques (3 thèmes) 15h30-16h00 : Pause-café 16h00 – 17h30 : Ateliers thématiques (3 thèmes) 17h30-18h00 : Debriefing et mot de clôture de la journée par Arthur YENGA JOURNEE 2 : Jeudi 24 octobre 2013 8h30 : Accueil des participants Chairman : Bernard NSENGI, Président du Comité technique d’organisation 9h00 : Mot de bienvenue et rappels du déroulement de la journée du 23 octobre 9h10 : Restitution des travaux des concertations nationales par les participants issus de la diaspora Orateur : un représentant des participants aux concertations nationales 9h30-11h00 : Ateliers thématiques (3 sujets) 11h00-11h30 : Pause-café 11h30-13h00 : Ateliers thématiques (3 sujets) 13h00-14h00 : Repas Chairman : Arthur YENGA, Consultant international en problématique de la diaspora 14h00-15h30 : Restitution des travaux en plénière 15h30-16h00 : Echanges diaspora-autorités sur les sujets traités 16h00-16h15 : Lecture du communiqué final 16h15-16h30 : Discours de clôture par le Ministre du Plan& SMRM, S.E.M. Célestin VUNABANDI 16h30 : Fin des travaux ACTIVITES COMPLEMENTAIRES 16h30-17h00 : Point de presse des membres du Gouvernement 18h00-20h00 : Soirée de clôture à l’Ambassade de la RDC à Bruxelles NB : Les interviews des autorités présentes à la Table Ronde se feront pendant les moments d’atelier. tableronde-diasporardc.org/ Roland Ngoie KILOKA Président Comite de Soutien Président Joseph Kabila KABANGE rolandngoiek@yahoo ngoiekiloka@hotmail Montréal Canada
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 06:35:54 +0000

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